mardi 2 août 2011

USA LE PARASITISME FINANCIER



Dette US : pour Vladimir Poutine, les américains vivent comme des parasites sur l'économie mondiale !


Pour le Premier ministre russe, les américains vivent "au-dessus de leurs moyens et placent une partie du poids de leurs problèmes sur l'économie mondiale"..."Ils vivent comme des parasites sur l'économie mondiale avec le monopole du dollar".

Le Nouvel Ordre Mondial, les sociétés secrètes, les stratégies sionistes, la propagande médiatique c'est bien joli mais sans pouvoir financier (pour corrompre et faire taire), rien de tout cela ne serait possible. Puisque l'histoire de la domination bancaire se trouve être aussi l'histoire du libéralisme triomphant....

Un peu d'histoire: banques juives et banques protestantes (Renaissance-1900)

Dans les sociétés chrétiennes occidentales, le pouvoir bancaire, et ça n'étonnera personne (au pire ça offusquera juste "par principe" nos ethno-masochistes adorés) a été historiquement confié aux juifs, le prêt à intérêt étant farouchement interdit par l'Église. Prêt "honteux", donc, qui se fera sous le manteau pendant plusieurs siècles. Les richesses s'accumulant (toute volonté de développement demandant des fonds supplémentaires), les banques juives se retrouvèrent vite à la tête d'une fortune considérable. Vénalité et jalousies, cumulées à la suppression des privilèges (4 août 1789) et donc de la "vieille noblesse" et la Banque n'avait plus qu'à s'engouffrer dans la brèche pour établir sa domination (d'autant plus perverse en ces temps d'égalité et de droits de l'homme). Soit la Révolution au service du petite peuple et de la citoyenneté, finalement récupérée par la Banque apatride et irraisonnée.

Dès lors, les banques se créent comme des petits pains et leur pouvoir ne cesse de croître. La grande partie d'entre elles adoptant la logique protestante (celle de Jean Calvin, du moins) du "spéculons sans honte" (tout le contraire de la logique catholique, opposition expliquant l'éternel combat idéologique entre anglo-saxons et -vrais-européens), base du capitalisme. En 1534, par l'Acte de Suprématie, Henri VIII d'Angleterre rompt avec l'Eglise catholique pour fonder l'Eglise Anglicane, qui incorporera nombre de principes protestants (dont celui du prêt "amoral") et place finalement la Banque au même niveau que la Couronne elle même (je vous laisse imaginer le potentiel de corruption...). Cette même Banque prit finalement le pouvoir au prix de siècles de lutte, grâce à sa privatisation et via la possibilité d'émettre monnaie (privilège alors réservé à la Couronne et qui maintenait un certain équilibre politique et social). Aucun contrôle, aucun pouvoir ne pouvait dès lors empêcher la Banque de modeler l'Angleterre comme bon lui semblait. Ainsi, en 1694 (date de création de la banque d'Angleterre), tout était déjà joué... ce qui donnera à terme, via l'immigration massive anglo-saxonne vers l'Amérique...Wall Street et sa logique sanguinaire.

La Banque contre les Nations: le prêt spéculatif

Le pouvoir financier devenant donc le Pouvoir tout court, il faudra donc que les politiques s'affairent à maquiller cette supercherie (puisque payés par les premiers), qu'elles limitent la casse...politiques qui seront alors responsables des maux du libéralisme aux yeux des citoyens, puisque ceux ci ne connaissent pas l'existence de la toute puissance bancaire.

Deuxième étape du génocide des Nations par la Banque: le prêt à intérêt "spéculatif" (puisque banques désormais privatisées). Prêt à intérêt spécifique dont le principe est le suivant: la banque prêt à un État de l'argent qu'elle n'a pas. Absurdité effarante, le prêt correspondant normalement au montant exact dont la banque dispose (somme déposée préalablement par X personnes) et l'intérêt coïncidant (en théorie) avec un certain surplus de richesse créé par cet emprunt (le prêt étant réservé en principe à l'investissement). Intérêt, qui lui, correspond à la rémunération de la banque. Cette spéculation, pourtant inoffensive (1) si l'État en question connaît la prospérité et si des lois restreignent cette pratique, devenue monnaie courante, à tel point que les banques prêtent majoritairement de l'argent qu'elles n'ont pas en réserve. Une économie fictive dépassant dans les faits l'économie réelle (la croissance donc) et faisant de la Banque un immense entonnoir à richesses, richesses qu'elle crée en produisant...du vide, avec à la clef une promesse: celle de mettre plusieurs décennies avant que l'Etat puisse rembourser ses dettes (puisque décalage économie fictive-économie réelle). Ainsi, en France, depuis le 1er janvier 1973 (Pompidou étant un ex-directeur de Rothschild, on comprend soudainement mieux la chose) et à plus grande échelle depuis le traité de Maastrich, l'Etat ne bénéficie plus du prêt à taux zéro, indispensable pour son développement. La Banque rackette ainsi les États en douce, jusqu'à devenir plus riche que les États eux même, ainsi que les peuples, qui eux, épongent l'intérêt de la dette via l'impôt sur le revenu (la totalité de l'IR étant par ailleurs égal au montant de l'intérêt de la dette...raison suffisante pour chasser tous ces escrocs hors du pays).

Réserve Fédérale, dollar et parasitisme mondial

En 1913 est créée la Réserve Fédérale Américaine (FED en abrégé), soit la vitrine du parasitisme mondial lui même, devant la menace du pouvoir financier sur l'économie des USA. FED censée limiter les agissements criminels des banques...si la direction de celle ci n'était pas confiée aux plus grands groupes bancaires mondiaux (soit les intarissables Rockefeller, Rotschild, Vanderlip, Morgan, Kuhn,...). Soit des meurtriers à qui l'on confie le soin de se taper sur les doigts (la logique bancaire étant toujours un régal...). FED qui travailla d'arrache-pied pour que le dollar (dont elle tient les rênes de bout en bout) devienne la référence mondiale...et par ce biais là avoir le contrôle du monde, purement et simplement. La preuve ?

La Réserve fédérale :

décide de la politique monétaire des États-Unis

      o  avec un double objectif de stabilité des prix et de plein emploi,


      o  et l'obligation de faciliter la croissance économique,


-  supervise le système bancaire américain,


- publie des rapports, tels que le livre beige, relatifs à l'économie américaine


- agit comme prêteur de dernier ressort,


- peut agir sur la valeur externe de la monnaie, le dollar américain notamment à travers l'utilisation de ses taux directeurs (rémunération des prêteurs) pour motiver la venue ou la fuite de capitaux, et donc influer sur la masse monétaire et la croissance économique des États-Unis (exemple du protectionnisme déguisé qui entraîne par la suite une dévaluation du dollar et donc une meilleure compétitivité-prix),->soit le contrôle absolu de la monnaie référence


- est indépendante des institutions politiques (donc incontrôlable)


(Source: Wikipédia)

La FED encore et toujours, qui a son actif compte:

- l'allongement de la durée de la Première Guerre Mondiale (n'oublions pas que l'industrie de l'armement représente des intérêts colossaux), qui, sans le principe de monnaie fictive, aurait duré deux ans de moins
- la Crise des années 30, soit le principe des bulles spéculatives (années 20: prospérité, années 30: Grande Dépression)

- la Seconde Guerre Mondiale, financée sur le principe de la Première

FED aujourd'hui relayée par le FMI et la Banque Mondiale ou la mascarade de l'ONU à son apogée...

Le dollar, quand à lui, passe de l'étalon-or à l'étalon rien du tout, quand, en 1971, le président Nixon annonce qu'il ne sera plus convertible ni adossé à quoi que ce soit... Devant la puissance militaire américaine, personne ne moufte...jusqu'en 1973 où le dollar est alors étalonné sur le pétrole (et vice versa, via l'OPEP), ressource indispensable, pour pousser le monde entier à se doter du même dollar...

On peut désormais affirmer sans honte que la Banque est partout relié au chaos de grande ampleur (les crises financières et les guerres étant des formidables raisons d'emprunter), puisque sa stratégie se résume à endetter au maximum les Nations de tout bord, pour s'enrichir sur les intérêts (irremboursables) de la dette. Soit un monde qui court bel et bien dans le mur le sourire aux lèvres. Pour information, la dette américaine est passé de 1 000 milliards de dollars en 1973 à plus de 50 000 milliards en 2010... C'est suffisamment parlant, je crois.

Et le peuple dans tout ça? Et bien, le peuple voit son pouvoir d'achat baisser constamment, car plus il y a de fausse monnaie en circulation (en cas d'emprunt), plus l'argent lui même perd de la valeur. Ainsi, pour rester aux États Unis, les détenteurs de dollars ont vu leur monnaie perdre plus de 90% de sa valeur depuis 1913 (et donc autant de pouvoir d'achat en moins)... une aubaine pour les sociétés de crédit (cercle sans fin et qui explique pourquoi la FED a tout intérêt à semer le chaos).

Années 60: Élimination des derniers résistants

Seul président américain (2) à s'être levé contre la FED (les autres devant leur poste à cette dernière), J.F. Kennedy tenta d'adosser le dollar à l'argent, en 1963. Le 22 novembre (1963 toujours), celui ci fût assassiné... et tout repartit de plus belle... En 1969, De Gaulle, seul président français ouvertement anti-mondialiste est lui aussi mis à la porte via des manœuvres elles aussi obscures (mai 1968,...).

Aujourd'hui qui gêne encore la Banque? Le monde musulman, qui interdit la spéculation et l'investissement immoral. Cette éthique spirituelle expliquant à elle seule le combat mené en Occident contre la communauté musulmane (défendue par les sionistes quand ça emmerde le blanc, accusée par les mêmes de coloniser le blanc pour emmerder les arabes, soit faire monter les tensions nationalistes pour provoquer la guerre civile). L'Irak lui même en a fait les frais, quand Saddam Hussein désirait vendre son pétrole en euros, on le bombarda en prétextant qu'il possédait des armes de destruction massive. La belle blague!

La Crise jusqu'au bout!

Qu'est ce que l'Occident a fait pour nous sortir de la crise? Rien. Ou plutôt si: pire. Pire en faisant casquer au peuple les conneries des Élites et en injectant massivement de l'argent ("fictif" puisqu'emprunté soit le même argent qui nous coule depuis des lustres) dans le circuit économique pour renflouer ces dernières. Ce qui équivaut à nourrir la bête qui nous mord...

Solutions?

Pourtant des solutions existent...

Bankrun

Solution risquée mais qui a le mérite de mettre à mort une bonne partie de ces parasites.

Les déposants se ruent à leur banque pour retirer leurs dépôts, récupérer physiquement leur monnaie sous une forme sûre (selon le cas, monnaie métallique ou monnaie légale ). Si la banque fonctionnait selon le currency principe (Cf supra), rien ne se passerait. Mais si la banque fonctionne selon le banking principe (comme c'est le cas de nos jours), elle a prêté à d'autres l'argent mis en dépôt chez elle (obtenant en échange des bien dont la valeur est supérieure, mais moins disponibles) et elle est incapable de rembourser à vue : c'est la faillite assurée. Sauf intervention d'un sauveteur. Comme selon toute probabilité la banque a elle-même des dettes chez d'autres banques, celles-ci sont fragilisées et peuvent à leur tour devenir victimes d'une panique, éventuellement avec un effet boule de neige capable de dévaster entièrement le système bancaire d'un pays en quelques mois. C'est une des composantes du "risque systémique".


Banques en ligne

Évitez à tout prix les banques d'investissement ainsi que les banques de dépôt et privilégiez les petites banques en ligne. Cela vous permettra de boycotter le marché financier spéculatif et de ne plus être importuné par des coups de fil vous proposant moults produits financiers intempestifs.


La conclusion, elle, est simple: le pouvoir bancaire (3) est un parasite dont il faut se débarrasser le plus vite possible par un cadre législatif strict et une re-moralisation de l'économie. Parasite qui, aujourd'hui, a choisi la spéculation sur les matières premières pour étancher sa soif immorale et qui nous condamne encore et toujours à une précarisation de nos conditions de vie, par le biais d'une augmentation historique du prix des aliments...

PS: Cet article se basant essentiellement sur le chapitre "Dieu, la raison et la banque" de Comprendre l'Empire (Alain Soral), je ne saurai trop vous recommander l'ouvrage en question.

(1) Puisque fonctionnant sur le même principe de intérêt, cet argent fictif finit par se transformer en argent réel grâce à la valeur ajoutée

(2) catholique et riche (donc indépendant du pouvoir financier) de surcroît

(3) pouvoir bancaire superflu (spéculation et co.), car il est évident que les banques sont une nécessité, le capitalisme bancaire ayant de toute façon triomphé du capitalisme entrepreneurial et industriel du début XXe


Attention !
Le contenu des articles publiés ici ont fait l'objet d'investigations et d'analyses. Ce qui peut paraître comme un simple énonciation de faits repose sur des preuves avérées. Vérifiez donc par vous même.
Lien : 
http://restezeveilles.blogspot.com/2011/02/dossier-16-le-parasitisme-financier.html




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