LE PLUS GROS PORTE-AVION AU MONDE:
USS George H. W. Bush (CVN-77
Guerre en Libye
USS George H. W. Bush (CVN-77
Guerre en Libye
Ce qui s’annonce est une escalade des opérations militaires, qui mène simultanément à une guerre prolongée.
Ce changement dans la direction des opérations militaires vers un support de l’aviation et des hélicoptères aux commandos au sol ne mènera pas nécessairement à une invasion en bonne et due forme, du moins pour le futur proche.
Le USS HW Bush et son groupe de combat joueront un rôle clé dans le support aux opérations au sol grâce aux sorties des avions et hélicoptères.
« Le porte-avion George HW Bush est flanqué d’un groupe de combat consistant des destroyers à missiles guidés Truxtun et Mitscher, des croiseurs à missiles Gettysburg et Anzio et de huit escadrons d’avions. Il va renforcer la Sixième flotte, dont le commandement est à Naples, aux côtés d’autres unités, incluant les sous-marins nucléaires Providence, Florida et Scranton. Aussi ajouté à la Sixième flotte est une des groupe d’attaque amphibie les plus puissants, dirigé par le USS Bataan, qui à lui seul peut débarquer plus de 2000 marines, équipés avec des hélicoptères et des avions à décollage vertical, de l’artillerie et des tanks. Il est flanqué de deux autres vaisseaux d’attaque amphibie, le Mesa Verde et le Whidbey Island, qui du 13 au 18 mai ont visité Taranto en Italie. Le Whidbey Island possède quatre gigantesque véhicule de débarquement à coussin gonflable qui, dans un rayon de 300 miles, peut emmener 200 hommes à la fois très rapidement sur la côte d’un pays sans être visible de la terre ferme. » (Manlio Dinucci, Sarkozy et Cameron préparent le débarquement en Libye, Mondialisation.ca, le 28 mai 2011).
Les forces spéciales ont été sur le sol libyen dès l’aube de la campagne aérienne. Les forces de mercenaires sous contrat avec l’OTAN sont aussi déployées. (Voir Manlio Dinucci, Naissance aux Emirats de l’armée secrète pour le Moyen Orient et l’Afrique, Mondialisation.ca, le 18 mai 2011).
Les forces spéciales ont été sur le sol libyen dès l’aube de la campagne aérienne. Les forces de mercenaires sous contrat avec l’OTAN sont aussi déployées. (Voir Manlio Dinucci, Naissance aux Emirats de l’armée secrète pour le Moyen Orient et l’Afrique, Mondialisation.ca, le 18 mai 2011).
L’USS George H. W. Bush (CVN-77) est un porte-avions polyvalent américain à propulsion nucléaire, faisant partie de la classe Nimitz. Il est le deuxième porte-avions de la sous-classe Ronald Reagan, et fait partie des 11 porte-avions géants de l'US Navy.
Ce porte-avions est l'un des rares, avec l'USS Ronald Reagan, à avoir été baptisé en l'honneur d'une personnalité encore en vie : le Président George H. W. Bush, en sa qualité d'aviateur naval dans la marine américaine (lors de la Seconde Guerre mondiale). C'est également le deuxième porte-avions à avoir été nommé en l'honneur d'un aviateur naval (le premier étant l'USS Forrestal).
À l'origine, le Sénat américain voulait nommer le navire Lexington, en référence à la bataille de Lexington, qui marqua le début de la Guerre d'indépendance. Toutefois, il s'agissait d'un avis et non d'une décision officielle, et la Navy a décidé de choisir à la place le nom de George H. W. Bush[3].
Dans le cadre de la stratégie “choc et stupeur”, les bombes anti-bunker BLU-109 de 2000 livres doivent être larguées sur la Lybie en utilisant des chasseurs Tornado de la Royal Air Force britannique. « Choc et stupeur » fait partie de la doctrine de « dominance rapide » ou « force décisive », utilisée pour intimider l’adversaire jusqu’à la soumission, ainsi qu’à terrifier la population civile.
Il vaut la peine de noter que l’usage d’armes nucléaires tactiques contre la Lybie a été envisagé dans le cadre de la « guerre humanitaire ». En 1996, la Lybie était le pays choisi dans le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord pour être la cible d’une arme nucléaire tactique B61-11, une bombe perceuse de bunker équipée d’une ogive nucléaire.
Le plan pour nucléariser la Lybie n’a jamais été effacé. Peu après le début de la campagne de bombardement le 19 mars, le Pentagone a ordonné des tests de fonctionnalité de la bombe nucléaire B61-11. Ces tests ont été conduits en utilisant les même bombardiers furtifs B2, de la même base militaire au Missouri, qui a été utilisée pour coordonner les raids des B2 sur la Lybie au début de la guerre le 19 mars (Voir Michel Chossudovsky, Dangerous Crossroads: Is America Considering the Use of Nuclear Weapons against Libya? Global Research, 7 avril 2011).
Tous ces développements pointent vers un dangereux processus d’escalade militaire, qui pourrait potentiellement s’étendre au-delà des frontières libyennes. Les implications économiques et géo-stratégiques de cette guerre vont beaucoup plus loin.
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