Par Paul Joseph Watson
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Le gouvernement Obama est en train d’établir les fondations pour une guerre de plus dont l’Amérique ne veut pas et ne peut pas se permettre financièrement, en répétant exactement ce qui s’est passé avant le début des bombardements en Libye et ce en appelant officiellement à ce que le président Bachar Al-Assad quitte le pouvoir.
“Le président Obama ainsi que les leaders de l’Allemagne, de la Grande-Bretagne, de la France et du Canada ont appelé Jeudi à ce que le président syrien Al-Assad quitte le pouvoir”, rapporte le New York Times. “Cette annonce chorégraphiée fait suite à des mois de protestations populaires et de répression mortelle en Syrie.”
L’annonce fut précédée par l’évacuation par l’ONU de tous ses personnels non essentiels de Syrie, ainsi que de douzaines de familles d’expatriés travaillant en Syrie.
La demande d’Obama pour qu’Assad quitte le pouvoir est une réplique exacte de ce qui s’est passé avant le début des bombardements en Libye. Le 26 Février, Obama a demandé que Kadhafi quitte le pouvoir. Trois semaines plus tard, des bombardiers américains B-2 attaquaient les terrains d’aviation libyens.
Qui croient tromper Obama et le reste des leaders de l’OTAN quand ils profèrent des menaces à peine masquées à Assad en lui demandant d’abandonner le pouvoir ? Après avoir assuré au monde que la campagne pour se débarasser de Kadhafi ne “prendrait que quelques jours, pas même des semaines”, les forces de l’OTAN et leurs alliés “rebelles” d’Al Qaïda ont échoué à ce jour à remplir leur objectif, cinq mois après le début de l’opération.
Bien sûr qu’il y a des dictateurs à travers le monde qui abusent et oppressent leur peuple, mais cela n’est-il pas intéressant de constater que l’OTAN ne se sent obligée d’intervenir que dans des pays qui sont riches en ressources naturelles et / ou stratégiquement placés dans une zone importante pour l’alliance ?
La Libye était le joyau de la couronne au sujet de la richesse du pétrole en Afrique. Dans le cas de la Syrie, l’envoyé russe à l’OTAN Dmitry Rogozin a mis en garde que le plan d’attaque du pays par l’OTAN fait partie d’une stratégie qui ciblera par la suite l’Iran et mènera “à une vaste guerre dans cette très grande région”.
La préparation de cette guerre est sans nul doute liée à la volonté des Palestiniens d’obtenir la reconnaissance pleine d’un état aux Nations Unies au début Septembre. Des rumeurs virevoltent au sein des agences de renseignement depuis des semaines, spéculant sur ce que les Etats-Unis et / ou Israël lancerait un nouverau conflit afin de faire dérailler le vote aux Nations-Unies.
La semaine dernière, l’ancien général français Jean Rannou a dit à l’EU Observer qu’un assaut militaire sur la Syrie était “faisable” et que la Syrie ne serait pas capable d’offrir beaucoup de résistance, mais c’est ce que nous avons aussi entendu à propos de la Libye de Kadhafi en Mars dernier.
Malgré l’intense observation par les médias occidentaux de la répression d’Assad sur les manifestants pro-démocratie, l’ancien agent de la CIA Robert Baer et l’ancien agent du MI6 britannique Alastair Crooke s’accordent à dire que la situation est bien plus complexe.
“Les Syriens veulent un changement; mais que les occidentaux le croient ou pas, la plupart des gens à Damas, à Aleppo, les classes moyennes, les classes marchandes et les minorités (sectaires), pensent qu’Al-Assad est la seule personne qui peut mener les réformes”, a t’il dit. “Ils ont peur de deux choses par dessus tout: d’une guerre civile et d’une intervention occidentale; ils veulent éviter l’exemple de la Libye parce que cela mènerait à la guerre civile”, a dit Crooke.
Ainsi que Tony Cartalucci l’a documenté, il apparaît que la presse de l’establishment reproduit la même tactique du comment ils ont peint la “brutalité” de Kadhafi dans un effort voulu d’exagérer l’horreur de la répression d’Al-Assad; ainsi l’occident se prépare à une nouvelle guerre alors même que l’économie américaine et celle des puissances majeurs européennes commence à s’effondrer.
“Le président Obama ainsi que les leaders de l’Allemagne, de la Grande-Bretagne, de la France et du Canada ont appelé Jeudi à ce que le président syrien Al-Assad quitte le pouvoir”, rapporte le New York Times. “Cette annonce chorégraphiée fait suite à des mois de protestations populaires et de répression mortelle en Syrie.”
L’annonce fut précédée par l’évacuation par l’ONU de tous ses personnels non essentiels de Syrie, ainsi que de douzaines de familles d’expatriés travaillant en Syrie.
La demande d’Obama pour qu’Assad quitte le pouvoir est une réplique exacte de ce qui s’est passé avant le début des bombardements en Libye. Le 26 Février, Obama a demandé que Kadhafi quitte le pouvoir. Trois semaines plus tard, des bombardiers américains B-2 attaquaient les terrains d’aviation libyens.
Qui croient tromper Obama et le reste des leaders de l’OTAN quand ils profèrent des menaces à peine masquées à Assad en lui demandant d’abandonner le pouvoir ? Après avoir assuré au monde que la campagne pour se débarasser de Kadhafi ne “prendrait que quelques jours, pas même des semaines”, les forces de l’OTAN et leurs alliés “rebelles” d’Al Qaïda ont échoué à ce jour à remplir leur objectif, cinq mois après le début de l’opération.
Bien sûr qu’il y a des dictateurs à travers le monde qui abusent et oppressent leur peuple, mais cela n’est-il pas intéressant de constater que l’OTAN ne se sent obligée d’intervenir que dans des pays qui sont riches en ressources naturelles et / ou stratégiquement placés dans une zone importante pour l’alliance ?
La Libye était le joyau de la couronne au sujet de la richesse du pétrole en Afrique. Dans le cas de la Syrie, l’envoyé russe à l’OTAN Dmitry Rogozin a mis en garde que le plan d’attaque du pays par l’OTAN fait partie d’une stratégie qui ciblera par la suite l’Iran et mènera “à une vaste guerre dans cette très grande région”.
La préparation de cette guerre est sans nul doute liée à la volonté des Palestiniens d’obtenir la reconnaissance pleine d’un état aux Nations Unies au début Septembre. Des rumeurs virevoltent au sein des agences de renseignement depuis des semaines, spéculant sur ce que les Etats-Unis et / ou Israël lancerait un nouverau conflit afin de faire dérailler le vote aux Nations-Unies.
La semaine dernière, l’ancien général français Jean Rannou a dit à l’EU Observer qu’un assaut militaire sur la Syrie était “faisable” et que la Syrie ne serait pas capable d’offrir beaucoup de résistance, mais c’est ce que nous avons aussi entendu à propos de la Libye de Kadhafi en Mars dernier.
Malgré l’intense observation par les médias occidentaux de la répression d’Assad sur les manifestants pro-démocratie, l’ancien agent de la CIA Robert Baer et l’ancien agent du MI6 britannique Alastair Crooke s’accordent à dire que la situation est bien plus complexe.
“Les Syriens veulent un changement; mais que les occidentaux le croient ou pas, la plupart des gens à Damas, à Aleppo, les classes moyennes, les classes marchandes et les minorités (sectaires), pensent qu’Al-Assad est la seule personne qui peut mener les réformes”, a t’il dit. “Ils ont peur de deux choses par dessus tout: d’une guerre civile et d’une intervention occidentale; ils veulent éviter l’exemple de la Libye parce que cela mènerait à la guerre civile”, a dit Crooke.
Ainsi que Tony Cartalucci l’a documenté, il apparaît que la presse de l’establishment reproduit la même tactique du comment ils ont peint la “brutalité” de Kadhafi dans un effort voulu d’exagérer l’horreur de la répression d’Al-Assad; ainsi l’occident se prépare à une nouvelle guerre alors même que l’économie américaine et celle des puissances majeurs européennes commence à s’effondrer.
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LE MASSACRE DE L'OTAN A MAJIR ET LA PROPAGANDE IMPERIALE
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