mardi 30 août 2011

LIBYE: LA PLUS GRANDE DES TRAHISON


De manière évidente, ceci n'est pas exclusivement "la guerre d'Obama", mais plutôt une guerre façonnée et promut par les banques et les industries du Fortune 500, qui incluent à la fois Obama et les néo-conservateurs, les plus notoires, comme serviteurs avérés et loyaux.

 


En donnant la Libye à Al Qaïda, la règle a été transgressée à tout jamais


un editorial de Tony Cartalucci 

English http://landdestroyer.blogspot.com/2011/08/greatest-betrayal.html


Nous avons traduit ici l’excellent éditorial de Tony Cartalucci. Il est d’autant mieux fait qu’il est très facile pour tout à chacun de remplacer dans le texte le mot « Amérique » ou « Etats-Unis » par celui de « France », « Royaume-Uni », « Italie » et de fait, par toutes les pseudo-démocraties occidentales sous contrôle total de la corporatocratie financière et industrielle.

Facile aussi de remplacer les noms cités par des noms de politiciens français et européens, tant ils sont tous interchangeables. Tous œuvrent pour la cause mortifère, rétrograde et néo-féodale hégémonique de l’oligarchie du Nouvel Ordre Mondial.

Cartalucci signe ici un appel à la révolte du peuple américain et par extension des peuples occidentaux contre l’ineptie criminelle et psychopathe de l’oligarchie qui mène le monde à la destruction totale pour leur seul profit. La révolte se fera par le truchement de la solidarité, du boycott et de la désobéissance civile… Choses que nous prônons sur ce blog depuis bien longtemps tant il est évident que ce sont les seules méthodes possibles pour reprendre le pouvoir et le garder pour les peuples, sans délégation, et autogérer notre société de manière solidaire et égalitaire.

Il est temps, il est grand temps !… Le vent du changement ne peut venir du système lui-même, il ne peut venir que des peuples conscients de leurs droits et de leur destinée, qui n’est en aucun cas de vivre soumis et esclaves d’une clique de parasites inutiles, arrogants et criminels. R 71 : http://resistance71.wordpress.com/

Libya: The Greatest Betrayal

En premier lieu, ne nous laissons pas berner par de folles idées. Obama, Cameron et Sarkozy ne sont chefs d’état que par le nom. C’est la dépravité et la mégalomanie au sein des banques, corporations et institutions qu’elles ont créée, qui est responsable de la trahison la plus évidente de l’histoire de l’occident. Depuis 10 ans les chefs de l’occident ont agité le spectre de la haine et de la peur parmi leurs populations pour justifier une longue et coûteuse guerre globale qui a envoyée des troupes américaines, britanniques, canadiennes, allemandes, françaises et bien d’autres face au danger dans de nombreuses parties du monde et ultimement dans leur tombe, pour lutter contre “les forces de la terreur”.

Maintenant, savourant presque l’ironie du moment, Le New York Times, admet totalement de la part des oligarques de la finance et de l’industrie qui présument de leur dominance sur le monde occidental, que des terroristes d’Al Qaïda, des hommes qui ont littéralement tués des troupes américaines à la fois en Afghanistan et en Irak, sont maintenant en Libye et sont les récipiendaires de milliards de dollars d’aide financière venant de l’occident, d’une reconnaissance diplomatique, d’entrainement, d’armes, de bénéfices de matériaux de renseignement, le soutien total et inébranlable des “médias” occidentaux, du soutien aérien de l’OTAN, et même la grâce infinie de l’aide des forces spéciales occidentales au sol, luttant côte à côte avec eux. Cette confession arrive également au moment où des révélations sur le commandant militaire rebelle de la place de Tripoli, qui remplit les rues de la capitale avec une horreur indescriptible, affirment qu’il est un leader pur et dur d’Al Qaïda, ce qui fut rapporté en premier lieu par le Telegraph il y a des mois; ainsi que ces derniers jours sur la chaîne de télévision RT, ainsi que couvert en détail par le très respecté analyste géopolitique Dr. Webster Tarpley.

Tandis que les américains toujours naïfs débordent de fièreté alors que leur machine de guerre militaire qui les mène à la banqueroute, écrase encore un autre pays de l’autre côté de l’océan; ils semblent être ignorants ou incapables de comprendre la manière éhontée avec laquelle ils ont été trahis.

Après 10 ans, des milliers de soldats tués, des dizaines de milliers mentalement dévastés ou physiquement handicappés, une économie totalement dérivée de la guerre, les occupations, et les “reconstructions de nations” à l’étranger, tandis que les propres infrastructures de l’Amérique pourissent sous elle, les oligarques de la haute finance et de l’industrie transnationales ont décidé de trahir et d’humilier de manière infinie les forces armées de l’Amérique, et ce de la pire des manières qui soit, avoir ces mêmes forces armées offrir une couverture aérienne, des renseignements et un soutien opérationnel spécial a ces mercenaires assoiffés de sang qui ont chassés et tués leurs frères d’armes durant la dernière décennie.

Des familles entières ont été détruites, des communautés dévastées par la perte de frères, de sœurs, d’amis, de mères, de pères, fils et filles, qui se battaient pour ce qu’ils croyaient être la survie même de leur mode de vie. Aujourd’hui, en Libye, avec Al Qaïda à qui on a littéralement donné le pays, cadeau de ces financiers corporatistes à travers leurs proxies politiques et militaires, les leaders que nous avons élus et ces industries que nous avons aidées à atteindre ces tailles monstrueuses s’accroupissent maintenant sur les tombes de ceux qui sont tombés pour la nation et souillent leur mémoire et les ideaux auxquels ils croyaient au point de donner leur vie; ceci est impardonnable.

Et bien qu’il sera clâmé par certains que ceci est la “guerre d’Obama”, ça ne l’est certainement pas. Les cadres néo-conservateurs qui ont inventés et créés la dernière décennie débilitante de guerre globale aux dépends du sang des Américains et de leur trésorerie, ont discrètement supporté l’expansion de l’intervention de l’OTAN en Libye. Ceci peut-être vu en termes sans équivoque dans une lettre écrite à l’intention des députés républicains, les implorant d’arrêter de s’opposer à la guerre anticonstitutionnelle et en fait de ne pas s’occuper de la résolution du conseil de sécurité de l’ONU et de donner plus de soutien aux terroristes qui s’emparaient de la Libye en leurs noms. Paul Wolfowitz, Elliott Abrams, Max Boot, Frederick Kagan, Karl Rove, Ellen Bork, Robert Kagan, Liz Cheney, William Kristol, Dan Senor et James Woosley ne sont que quelques noms parmi ceux qui ont signés cette lettre. De manière évidente, ceci n’est pas exclusivement “la guerre d’Obama”, mais plutôt une guerre façonnée et promut par les banques et les industries du Fortune 500, qui incluent à la fois Obama et les néo-conservateurs les plus notoires, comme serviteurs avérés et loyaux.

S’il y eut jamais un temps pour nos militaires, pas seulement les soldats du rang mais aussi leurs officiers qui les mènent et dans les mains desquels les troupes remettent leur vie au combat, de reprendre leur parole de serment donnée à la constitution des Etats-Unis et de leur devoir de défendre et de protéger leur nation et son peuple, ce temps est maintenant. S’il y eut jamais un temps pour reconnaître nos leaders auto-proclamés pour ce qu’ils sont: des traîtres n’agissant que pour leur compte, d’écraser leur légitimité en même temps que la façade de “démocratie”, ce temps est maintenant. Quand la foi des citoyens en leur gouvernement vacille, nous devons rester vigilant à l’encontre des soi-disants réformateurs. Assurons-nous que ces militaires qui s’avancent pour rectifier le glissement de notre nation dans le surréalisme, ne sont pas en fait des fascistes corporatistes, membres de Council on Foreign Relations (CFR) commes les généraux Stanley McChrystal et David Petraeus, tous deux responsables et coupables d’avoir aidé à ériger cette façade devant les citoyens américains et ceux à un coût tragique pour nous tous.

Pour l’homme et la femme de la rue américaine, maintenant est venu le temps de ne plus faire d’affaires avec ces corporations, ces banques et les mener à la banqueroute. Boycottez-les et remplacez-les systématiquement, jour après jour, petit à petit. L’Amérique a misé sur les mauvais chevaux en plaçant sa confiance en ces industries aux ramifications tentaculaires et a échangé son indépendance et son auto-suffisance contre l’illusion de la facilité et de l’utilité. Il est grand temps de reprendre cette indépendance. Il est temps de ne plus voter pour cette clique qui a servi ces agendas, promu ces guerres, maintenant prouvées être des fraudes totales. Des noms comme John McCain, Lindsey Graham et Joe Lieberman viennent particulièrement à l’esprit. Enfin, il est grand temps de commencer à s’organiser en tant que communauté. Donnez la main à vos voisins, commencez à cultiver votre jardin, et commencez à vous soutenir et entr’aider les uns les autres quand ce système corrompu et parasitaire vient chercher la substance même pour continuer à alimenter ses noirs desseins. En appliquant chacun de vos droits constitutionnels, collectivement, comme une communauté, quotidiennement, vous assurez que ces droits restent valides et en vigueur en vous dressant contre toute sorte de tyrannie.

Maintenant est venu le temps, traçons la ligne dans le sable, si ce n’est pas pour nous, au moins pour les milliers d’Américains qui ont donnés leurs vies en croyant qu’ils le faisaient pour une cause noble et dont la mémoire est souillée par les actions abjectes de Wall Street et de la City de Londres et par l’armée de sycophantes dégénérés qui les servent de l’Europe aux Etats-Unis, du leadership d’Israël ax oligarques de l’industrie qui manipulent les citoyens d’Australie. L’empire démoniaque a atteint un sommet intolérable.

Pour une liste des intérêts financiers qui gouvernent réellement le monde occidental, voyez ic « 
Naming Names. » Pour plus d’information sur l’auto-suffisance voir ici, « The Globalsits’ Worst Nightmare. » Pour apprendre plus sur comment et pourquoi boycotter la finance et l’industrie qui dominent nos vies voir ici, « Destroy the Globalists. »

 

Toute reproduction autorisée sous réserve de citer : http://doriot-univers.blogspot.com/

La trahison

L'âge mûr, de Camille Claudel, musée d'Orsay,           Cliquez pour agrandir On n'est trahi que par ses amis, jamais par ses ennemis, ni par des gens indifférents.
La trahison ne s'exprime qu'au sein même de la confiance. Plus grande est la confiance, plus cruelle est la trahison. La trahison, c'est l'ombre de la confiance.
Être en confiance, c'est s'ouvrir à l'autre, poser les armes, ouvrir son intimité, être assuré de l'inoffensivité de l'autre. Être en confiance dans une relation amicale ou amoureuse, c'est croire en la pérennité du lien.
Être trahi, par contre, c'est être projeté brutalement, malgré soi et contre toute attente, hors du confort de cet état de confiance. Être trahi, c'est être chassé du paradis, de ce paradis dont on ne finit pas d'être chassé.
La trahison, c'est une blessure, une fracture profonde, douloureuse, dans mon entière confiance en la bienveillance du monde ou de l’autre.

La trahison m'apparaît comme une étape incontournable sur le sentier de l'individuation.

La grande question qui se pose alors est de savoir ce qu'il faut faire de cette blessure.
Faut-il la laisser transformer l'amour en haine ?
Faut-il la laisser m'enfermer dans un état de complaisance morbide vis-à-vis de moi-même ?
Ou bien cette blessure va-t-elle me mettre en situation de me dépouiller et de me reconstruire ? Enfermement ou ouverture ? telle est la question.
Cette plaie dois-je chercher à la guérir ? Ou bien dois-je la porter béante ?
Cette épreuve, ne porte-t-elle pas à elle seule tout le sens de l'individuation ?

Après avoir été trahi par Judas, renié par Pierre et abandonné par son Père, que fit Jésus ?
La trahison le ramène dans le monde de la dualité et le met face à sa solitude. Jésus est seul sur la croix lorsqu'il crie « Père, pourquoi m'as-tu abandonné ? » Pourquoi tout le monde l'a-t-il trahi, jusqu'à son Père, être sacré entre tous, le moins susceptible de trahison pourtant, celui en lequel il a placé l'entièreté de sa confiance ?
Qu'est-ce qui peut émerger de cette solitude essentielle à laquelle Jésus est confronté ?
Quel sens cela a-t-il de se retrouver ainsi seul, absolument seul ?
Est-ce là, est-ce dans cette béance, est-ce dans cette solitude irréductible que l'on doit s'établir ?
Est-ce là, seul, fondamentalement seul comme le Seul est seul, que je dois poser le socle de l'être en émergence que je suis ?
Et là, au-delà de sa blessure, encore faire un pas, encore marcher, rester debout et marcher encore, ne pas se laisser abattre !
Être sujet !
Être sujet, et là, à la pointe de sa blessure, dans ce moment extrême, quand tout nous a lâché, est-ce là qu'il faut affirmer son humanité ? est-ce là qu’il faut dire « je »


Citation du mois

« Il y a les coups que l’on donne et ceux que l’on reçoit. Mais, plus finement, il conviendrait de faire une distinction entre les blessures d’agression, faites par pénétration, et les blessures de séparation, causées par un arrachement. Celui qui avance sur le chemin spirituel est invité à passer de l’une à l’autre et c’est un retournement intérieur : la blessure reçue, qui opère une ouverture en l’être humain, se révèle coupure ontologique, éloignement d’avec la Source divine. Elle creuse une soif. Tout d’abord, le voyageur ne peut nommer ce qui lui manque et le fait mettre en route, mais il ressent de plus en plus vivement que « cela » lui manque et que, tant qu’il ne l’aura pas rencontré, il restera, errant ou bien en exil, loin. Le chevalier des romans courtois et du cycle arthurien est appelé à l’aventure, c’est ce qui le fait advenir à son véritable moi, à son identité céleste. […]
Sur le plan terrestre on peut mourir de ses blessures, mais dans le combat spirituel on vit de la blessure, c’est par elle que peut advenir le Règne de Dieu. […]
La blessure bat le rappel de la vie divine. À grands coups de tambour, lorsque l’atteinte est violente, ou à bas bruit, secrètement, au cœur de l’être. Il faut reconnaître son manque, aimer sa déchirure, pour un jour rejoindre et pour être rejoint. Plutôt que de tourner autour de la souffrance et du mal, la blessure pose la question de la séparation et de l’Un. […]
Il est une fracture qui ne se referme pas, de même qu’il est une lumière qui ne s’éteint jamais. Cette expérience irréversible est celle de l’éveil. Si le chemin est encore long, l’homme vivant, né à nouveau, n’a plus peur d’avoir mal et ne se soucie plus d’être préservé. Sa plaie inguérissable le désigne comme le porteur, le passeur de l’inoubliable : honneur insigne et humilité sans fond.

Jacqueline KELEN, Divine blessure, chez Armand Colin, 2005.






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