Résultats catastrophiques pour une crise orchestrée
Le 29 Juillet 2011
Par Paul Craig Roberts
En conséquence, les marchés financiers mondiaux, les marchés des changes, des commodités, les banques centrales et les fonds mutuels ainsi que le marché des bons du trésor ne savent plus sur quel pied danser.
Ce niveau d’irresponsabilité a été rarement vu, même venant de la part de politiciens américains.
Les républicains ont créé une crise interne totalement inutile et l’ont transformé en un attirant théâtre politique. Les Etats-Unis vont-ils faire défaut ? La tolérance en sera t’elle diminuée ? Obama saisira t’il les cordes de la bourse du congrès afin de sauver le dollar et la note des crédits américains ? Aucune de ces questions n’avait besoin d’être.
Pendant que les médias du monde se focalisent sur la crise du plafond de la dette bien orchestrée, le gouverneent américain lui, continue de bombarder des civils en Afghanistan, en Libye, en Irak, au Pakistan, au Yémen et en Somalie; de même il continue les préparations pour faire de même en Syrie et en Iran.
Les violations des souverainetés d’autres pays, les agressions sand fard qui constituent autant de crimes de guerre, le meurtre de non-combattants et l’horrible tribut moral et économique infligé pour la maximisation des profits du complexe militaro-industriel et de la sécurité, ne sont pas eux une crise. Ces faits sont juste la routine, la normalité, les affaires nécessaires du quotidien. Rien à en dire et surtout rien à y redire.
Les délocalisations massives du travail américain, le PIB, la fiscalité et la demande de consommation qui ont érodés l’économie américaine et la base de revenus du gouvernement, ainsi augmentant le déficit, tout cela n’est pas non plus une crise. Juste les impératif de la mondialisation et la routine de la maximisation des profits des actionnaires et des primes de performance du management.
Les Etats-Unis sont devenus un tel ramassis d’idiots qu’aucune crise réelle ne peut plus y être reconnue. Au lieu de cela, le pays est hypnotisé par une crise bidon.
Mais cette crise bidon totalement orchestrée peut par contre facilement en devenir une véritable. Si les programmes de soutien des revenus sont démantelés, ainsi le sera également la demande à la consommation et l’économie américaine s’enfoncera de plus belle, augmentant le déficit budgétaire et la dette nationale.
Si les républicains forcent le pays à faire défaut sur sa dette, le dollar en souffrira. Dans le meilleur des cas, le prix des importations va augmenter ainsi que le déficit de la balance commerciale. Au pire, le dollar perdra son rôle de monnaie de réserve et les Etats-Unis ne seront plus capables de payer leurs factures de pétrole dans leur propre monnaie. Avec la balance des paiement déja bien dans le rouge, ils n’ont pas de monnaie étrangère avec laquelle acheter le pétrole.
Si Obama doit prendre les cordelettes de la bourse afin de prévenir qu’une nouvelle crise financière ne vienne s’ajouter à celle déjà existante, la démocratie en prendra un autre sérieux coup.
Les Américains ont besoin de sérieusement se poser la question de savoir pourquoi ils ont mis au pouvoir des gens si gravement irresponsables et incompétents capables de créer une crise inutile qui a le potentiel d’amener des résultats encore plus désastreux. Il semblerait que la population américaine est par trop insouciante pour utiliser le vote avec une certaine attention.
Pas de quoi s’étonner donc que le président est en train de devenir un César.
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Le monde s’enfonce jour après jour dans le totalitarisme fasciste (quand nous disons fascistes, nous pesons nos mots et le disons en accord avec la définition même du fascisme selon Mussolini: « … fusion de l’état et de la grande industrie ») total devant les yeux endormis des populations, qui continuent d’espérer pour une réforme du système par le système et qui comme sœur Anne… ne voient jamais rien venir !
Le temps est venu de prendre conscience de l’étendu du désastre au profit du plus petit nombre… et de reléguer État, institutions, capitalismes et farce économico-bancaire aux oubliettes de l’Histoire.
Boycott du vote, des institutions et de l’impôt; les trois piliers de l’oppression systémique.
1 commentaire:
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