lundi 3 septembre 2012

LES ALGORITHMES


L'INTELLIGENCE ARTIFICIELLE



Les algorithmes utilisés permettent, dans une certaine mesure, à un système piloté par ordinateur (un robot éventuellement), ou assisté par ordinateur, d'adapter ses analyses et comportements en réponse, en se fondant sur l'analyse de données empiriques provenant d'une base de données ou de capteurs.

La difficulté réside dans le fait que l'ensemble de tous les comportements possibles compte tenu de toutes les entrées possibles devient rapidement trop complexe à décrire (on parle d'explosion combinatoire) dans les langages de programmation disponibles. On confie donc à des programmes le soin d'ajuster un modèle permettant de simplifier cette complexité et de l'utiliser de manière opérationnelle. De plus, ce modèle est adaptatif, de façon à prendre en compte l'évolution de la base des informations pour lesquelles les comportements en réponse ont été validés, ce que l'on appelle apprendre ; ceci permet d'auto-améliorer le système d'analyse ou de réponse (commande adaptative…), ce qui est une des formes que peut prendre l'intelligence artificielle.

Ces programmes, selon leur degré de perfectionnement, intègrent éventuellement des capacités de traitement probabiliste des données, d'analyse de données issues de capteurs, de reconnaissance (reconnaissance vocale, reconnaissance de forme, d'écriture, etc.), de data-mining, d'informatique théorique, etc.


EPFL LAUSANNE SUISSE

Le système du chercheur de l'EPFL permet d'identifier l'origine d'une information circulant notamment sur internet. [Yves Damin - Fotolia]L'EPFL découvre un algorithme pour remonter à la source d'une information, des rumeurs ou des épidémies


Le système du chercheur de l'EPFL permet d'identifier l'origine d'une information circulant notamment sur internet. [Yves Damin - Fotolia]


Un chercheur portugais de l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne en Suisse a mis au point un système mathématique permettant d'identifier l'origine d'une information circulant sur un réseau, d'une épidémie, voire d'un attentat.

Un système mathématique qui permet d'identifier l'origine d'une information a été mis au point par Pedro Pinto, un chercheur de l'EPFL.

Le système qui pourrait s'avérer un précieux allié pour ceux qui doivent mener des enquêtes criminelles ou qui recherchent l'origine d'une information sur la toile. "Grâce à notre méthode, nous parvenons à remonter à la source de tous types d'informations circulant dans un réseau et ce en n'écoutant qu'un nombre restreint de membres", a expliqué Pedro Pinto.

A titre d'exemple, il indique être en mesure de retrouver l'auteur d'une rumeur circulant entre 500 membres d'un même réseau, en observant les messages de 15 à 20 contacts seulement. "Notre algorithme est capable de refaire à l'envers le chemin parcouru par l'information, et de remonter à la source", a-t-il dit.

Le chercheur a aussi testé son système pour retrouver l'origine d'une maladie infectieuse en Afrique du Sud. "En modélisant les réseaux de circulation d'eau, rivières ou transports humains, nous avons pu retrouver l'endroit où se sont déclarés les premiers cas", a-t-il expliqué.

Leader de l'attentat du 11 septembre retrouvé


Mais Pedro Pinto est allé encore plus loin en appliquant sa découverte aux communications téléphoniques liées aux préparatifs des attentats du 11 septembre 2001. "En reconstruisant le réseau de ces terroristes uniquement sur la base des informations parues dans la presse, notre système nous a livré trois suspects potentiels, dont l'un était le leader avéré de ces attaques, selon l'enquête officielle".

Les détails de cet algorithme sont publiés ce vendredi dans la revue Physical Review Letters. Pedro Pinto a travaillé sous l'autorité de deux professeurs suisses de l'EPFL, Patrick Thyran et Martin Vetterli.



L'architecte suisse a réuni toutes ses colonnes dans une même salle (Crédits : Michael Hansmeyer)

Ces incroyables colonnes ont été réalisées à l'aide d'un algorithme



Ces surprenantes sculptures ont été créées virtuellement à partir du modèle d'une simple colonne grecque par un architecte suisse Michael Hansmeyer. En mettant au point un algorithme, cet informaticien du Swiss Federal Institute of Technology de Zurich est parvenu à subdiviser de manière répétée la surface de la colonne pour obtenir les multiples détails observés. Dotées de 8 à 16 millions de faces, les sculptures ont ensuite été fabriquées couche par couche dans des feuilles de carton d'un millimètre d'épaisseur et assemblées autour d'un solide noyau de bois.

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