lundi 22 août 2011

MARIA SHARAPOVA IMPERIALE


Maria Sharapova



Maria Sharapova est allée au bout d'elle-même. (Reuters)Comme face à Vera Zvonareva au tour précédent, Maria Sharapova a remonté un set contre Jelena Jankovic, dimanche soir en finale du tournoi WTA de Cincinnati, pour finalement l'emporter au bout de l'effort (4-6, 7-6 [3], 6-3). La Russe, tête de série n°4 dans l'Ohio, s'adjuge son deuxième titre de la saison après celui décroché à Rome.

Rien ne pouvait l'atteindre. Pas même le doute. Maria Sharapova, qui avait démarré la semaine avec le statut de tête de série n°4 à Cincinnati, a remporté dimanche soir la finale du tournoi contre une Jelena Jankovic qui avait pourtant bien mieux démarré la rencontre (4-6, 7-6 [3], 6-3). Une belle revanche pour la Russe qui, l'an dernier ici même, s'était inclinée au même stade face à Kim Clijsters après avoir obtenu trois balles de match.

"Ça a été très dur, très physique, mais c'est ce à quoi il faut s'attendre lorsque vous affrontez Jelena, a réagi l'ancienne reine du circuit, sur le site de la WTA. Sur la fin, ça aurait pu basculer dans les deux sens, on n'a pas arrêté de se breaker. Un coup, l'une de nous jouait quelques bons points, puis c'était au tour de l'autre. Il y a eu des hauts et des bas dans cette rencontre et je suis chanceuse qu'à l'arrivée, je sois celle qui l'emporte."

Jankovic: "J'ai eu mes chances mais..."

De la chance oui, mais pas que. Car ce n'est pas seulement le hasard qui a permis à Maria Sharapova de se relever après la perte du premier set (6-4), brièvement interrompu par la pluie à deux jeux à un. Et ce n'est pas seulement le sort qui a donné à la Russe le courage d'insister et de s'accrocher, alors qu'elle avait encore perdu sa mise en jeu en début de deuxième manche (0-2). Non, celle qui figurera ce lundi matin au quatrième rang mondial a fait preuve d'un mental à toute épreuve. Qui a fini par avoir raison de la réussite de la Serbe. "J'ai eu mes chances mais à la fin, c'était elle la meilleure", a d'ailleurs reconnu Jelena Jankovic, qui s'était imposée à Cincy en 2009.

"Je crois que ma plus grande erreur a été de ne pas bien servir, a-t-elle ajouté. Je l'ai breakée plusieurs fois et j'aurais pu prendre deux jeux d'avance mais je n'ai pas réussi à le faire. Cela prouve que le match n'est jamais fini avant de serrer la main de son adversaire." Une semaine avant le début de l'US Open, cette défaite reste encourageante pour Jelena Jankovic, qui n'a toujours pas remporté le moindre titre cette saison. Pour Maria Sharapova en revanche, elle est bien plus que ça. Car ce deuxième trophée de l'année, après celui soulevé à Rome, montre à quel point il faudra compter sur elle sur les courts de Flushing Meadows.


Sharapova, princesse Cincy
                                                                                                                                                              


MARIA SHARAPOVA JOUEUSE DE TENNIS TRES SEXY


natation1@hotmail.com

CARNAGE A TRIPOLI


De Tripoli, Thierry Meyssan relate le carnage dont il est le témoin. Article posté lundi 22 Août 2011 à 0h35.

Samedi 20 août 2011, à 20h, c’est-à-dire lors de l’Iftar, la rupture du jeûne de Ramadan, l’Alliance atlantique a lancé « l’Opération Sirène ».

Les Sirènes sont des hauts-parleurs de mosquées qui ont été utilisées pour lancer un appel d’Al Qaeda à la révolte. Immédiatement des cellules dormantes de rebelles sont entrées en action. Il s’agissait de petits groupes très mobiles, qui ont multiplié les attaques. Les combats de la nuit ont fait 350 morts et 3000 blessés.

La situation s’est stabilisée dans la journée de dimanche.

Un bateau de l’OTAN a accosté à côté de Tripoli, livrant des armes lourdes et débarquant des jihadistes d’Al Qaeda, encadrés par des officiers de l’Alliance.

Les combats ont repris dans la nuit. Ils ont atteint une rare violence. Les drones et les avions de l’OTAN bombardent tous azimuts. Les hélicoptères mitraillent les gens dans les rues pour ouvrir la voie aux jihadistes.

Dans la soirée, un convoi de voitures officielles transportant des personnalités de premier plan a été attaqué. Il s’est réfugié à l’hôtel Rixos où séjourne la presse étrangère. L’OTAN n’a pas osé bombarder pour ne pas tuer ses journalistes. L’hôtel, dans lequel je me trouve, est assailli sous un tir nourri.

A 23h30, le ministère de la Santé ne pouvait que constater que

les hôpitaux sont saturés. On comptait pour ce début de soirée 1300 morts supplémentaires et 5000 blessés.

L’OTAN avait reçu mission du Conseil de sécurité de protéger les civils. En réalité, la France et le Royaume-Uni viennent de renouer avec les massacres coloniaux

1h00 Khamis Kadhafi vient personnellement d’apporter des armes pour défendre l’hôtel. Il est reparti. Les combats sont très durs alentour.

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vendredi 19 août 2011

NOUVELLE GUERRE CONTRE LA SYRIE PUIS L'IRAN.. .LE MASSACRE DE L'OTAN A MAJIR ET LA PROPAGANDE IMPERIALE


Les puissances de l’OTAN appellent Bachar Al-Assad à quitter le pouvoir
Obama va t’il engager les Etats-Unis dans une guerre avec la Syrie ?

Par Paul Joseph Watson
Url de l’article original: Englisch


Le gouvernement Obama est en train d’établir les fondations pour une guerre de plus dont l’Amérique ne veut pas et ne peut pas se permettre financièrement, en répétant exactement ce qui s’est passé avant le début des bombardements en Libye et ce en appelant officiellement à ce que le président Bachar Al-Assad quitte le pouvoir.

“Le président Obama ainsi que les leaders de l’Allemagne, de la Grande-Bretagne, de la France et du Canada ont appelé Jeudi à ce que le président syrien Al-Assad quitte le pouvoir”,
rapporte le New York Times. “Cette annonce chorégraphiée fait suite à des mois de protestations populaires et de répression mortelle en Syrie.”

L’annonce fut précédée par
l’évacuation par l’ONU de tous ses personnels non essentiels de Syrie, ainsi que de douzaines de familles d’expatriés travaillant en Syrie.

La demande d’Obama pour qu’Assad quitte le pouvoir est une réplique exacte de ce qui s’est passé avant le début des bombardements en Libye.
Le 26 Février, Obama a demandé que Kadhafi quitte le pouvoir. Trois semaines plus tard, des bombardiers américains B-2 attaquaient les terrains d’aviation libyens.

Qui croient tromper Obama et le reste des leaders de l’OTAN quand ils profèrent des menaces à peine masquées à Assad en lui demandant d’abandonner le pouvoir ? Après avoir assuré au monde que la campagne pour se débarasser de Kadhafi ne “
prendrait que quelques jours, pas même des semaines”, les forces de l’OTAN et leurs alliés “rebelles” d’Al Qaïda ont échoué à ce jour à remplir leur objectif, cinq mois après le début de l’opération.

Bien sûr qu’il y a des dictateurs à travers le monde qui abusent et oppressent leur peuple, mais cela n’est-il pas intéressant de constater que l’OTAN ne se sent obligée d’intervenir que dans des pays qui sont riches en ressources naturelles et / ou stratégiquement placés dans une zone importante pour l’alliance ?

La Libye était le joyau de la couronne au sujet de la richesse du pétrole en Afrique. Dans le cas de la Syrie,
l’envoyé russe à l’OTAN Dmitry Rogozin a mis en garde que le plan d’attaque du pays par l’OTAN fait partie d’une stratégie qui ciblera par la suite l’Iran et mènera “à une vaste guerre dans cette très grande région”.

La préparation de cette guerre est sans nul doute liée à la volonté des Palestiniens d’obtenir la reconnaissance pleine d’un état aux Nations Unies au début Septembre. Des rumeurs virevoltent au sein des agences de renseignement depuis des semaines, spéculant sur ce que
les Etats-Unis et / ou Israël lancerait un nouverau conflit afin de faire dérailler le vote aux Nations-Unies.

La semaine dernière,
l’ancien général français Jean Rannou a dit à l’EU Observer qu’un assaut militaire sur la Syrie était “faisable” et que la Syrie ne serait pas capable d’offrir beaucoup de résistance, mais c’est ce que nous avons aussi entendu à propos de la Libye de Kadhafi en Mars dernier.

Malgré l’intense observation par les médias occidentaux de la répression d’Assad sur les manifestants pro-démocratie, l’ancien agent de la CIA Robert Baer et l’ancien agent du MI6 britannique Alastair Crooke s’accordent à dire que la situation est bien plus complexe.

“Les Syriens veulent un changement; mais que les occidentaux le croient ou pas, la plupart des gens à Damas, à Aleppo, les classes moyennes, les classes marchandes et les minorités (sectaires), pensent qu’Al-Assad est la seule personne qui peut mener les réformes”, a t’il dit. “Ils ont peur de deux choses par dessus tout: d’une guerre civile et d’une intervention occidentale; ils veulent éviter l’exemple de la Libye parce que cela mènerait à la guerre civile”, a dit Crooke.

Ainsi que
Tony Cartalucci l’a documenté, il apparaît que la presse de l’establishment reproduit la même tactique du comment ils ont peint la “brutalité” de Kadhafi dans un effort voulu d’exagérer l’horreur de la répression d’Al-Assad; ainsi l’occident se prépare à une nouvelle guerre alors même que l’économie américaine et celle des puissances majeurs européennes commence à s’effondrer.


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LE MASSACRE DE L'OTAN A MAJIR ET LA PROPAGANDE IMPERIALE


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jeudi 18 août 2011

Amours de légende: Marilyn Monroe et John F. Kennedy





MARILYN MONROE ET JOHN F. KENNEDY



Aux Etats-Unis, dans les années cinquante, la rencontre d'un golden boy richissime et charmeur et d'une jeune Vénus avait toutes les chances de ne jamais passer à la postérité.
Mais le fils de milliardaires est devenu président des Etats-Unis et la starlette une star.Ces rencontres frivoles, dictées par le plaisir de la chair et de la vanité, s'inscrivent dans les coulisses de la grande politique. Le désir devient otage du pouvoir : l'innocence des caresses, les senteurs des parfums échangés laissent des empreintes dans les mémoires de certains témoins, qui se révèlent encombrants.Ces traces sont vite l'enjeu d'une sourde lutte entre pouvoir légal et pouvoirs occultes (la Mafia, les services secrets, etc.).




MARILYN MONROE


Lorsque leurs chemins se croisent pour la première fois, au milieu des années 50, Marilyn et Jack –?le surnom de John?– traînent déjà une lourde réputation derrière eux. Ils sont tous deux mariés. Lui, avec Jacqueline Bouvier, fille de bonne famille qu’il a épousée sous la pression de son père Joe, patriarche des Kennedy. Tel James Bond, dont il admire le pouvoir de séduction, il multiplie les conquêtes. Il se renseigne sur Marilyn, épouse de la star de baseball Joe DiMaggio, et découvre qu’à Hollywood, l’actrice passe de lit en lit. On murmure même qu’au début de sa carrière, elle faisait le tour des studios avec une lettre de recommandation d’un producteur. Ce dernier y aurait écrit: «Cette fille fait des pipes formidables.» John adore ces ragots. Et encore plus les filles faciles.

 
JFK


C’est Peter Lawford qui leur permettra de devenir amants, peu après cette première rencontre. Beau-frère de Jack Kennedy, cet acteur arrange le rendez-vous de John et Marilyn dans sa maison de Santa Monica, en Californie. Ils s’y retrouveront souvent. Sur la plage, lui et Marilyn se promènent. Sans se cacher. Ils se revoient au fil des déplacements de JFK. Une fois à Los Angeles, une autre à New York, ou encore à Chicago. Quand son amant prend ses quartiers à la Maison-Blanche, en 1961, Marilyn se voit déjà en First Lady. Elle se berce d’illusions, l’esprit embrumé par les médicaments qu’elle avale pour calmer ses angoisses. Et fait des overdoses ratées à répétition pour attirer l’attention sur elle. Sur les plateaux, ses caprices la rendent ingérable. Derrière le masque de petite fille en manque d’amour qu’elle présente au public, Marilyn se révèle être un monstre d’égoïsme, à l’ego démesuré et à l’hygiène douteuse. «L’être le plus vide que j’ai jamais vu de ma vie», selon sa secrétaire Marjorie Stengel.



Internée à l’asile



Marilyn Monroe est gravement paranoïaque. Folle, comme sa mère et sa grand-mère. Son psy décide de la faire interner, en cellule capitonnée. Quand elle sort de l’hôpital psychiatrique, Marilyn reprend sa vie de fête. Elle envoie des poèmes d’amour à la Maison-Blanche, téléphone souvent à celui qu’elle surnomme «The Prez». Trop souvent, car Jack commence à trouver encombrante cette maîtresse borderline qui n’est à ses yeux qu’un trophée de plus. Mais quel trophée: le 19 mai 1962, Marilyn apparaît sur la scène du Madison Square Garden, à New York, ceintrée dans une robe en soie cousue sur elle et sussure «Happy Birthday, Mister President» devant 40 millions de téléspectateurs. Elle est très en retard. Peter Lawford vient d’annoncer l’arrivée du sex-symbol avec ces mots prémonitoires: «Ladies and gentlemen, the late Marilyn Monroe!» Or, en anglais, «late» signifie «en retard» mais aussi «feu, décédé».



Pour Jackie, c’est l’humiliation de trop. Elle pose un ultimatum à Jack: s’il continue à voir Marilyn, c’est le divorce. La campagne pour les prochaines présidentielles, prévues en 1964, approchent, et JFK sait que, sans épouse à ses côtés, il n’a aucune chance d’être réélu. Le pouvoir est plus important qu’une aventure : il demande à son beau-frère Peter de transmettre le message à Marilyn. Peter Lawford téléphone à l’actrice et lui annonce qu’elle doit sortir de la vie du «Prez». Sans pitié, il lui dit la vérité: «Tu n’as été qu’un coup pour Jack».


A 36?ans, Marilyn est répudiée par tous ceux dont elle était autrefois la favorite, mais refuse de se laisser écarter. Pour la calmer, Robert Kennedy, le frère cadet de Jack, accepte de la rencontrer. Ils passent la nuit ensemble. La passade n’ira pas plus loin, bien que Marilyn bombarde d’appels le Ministère de la Justice, o`u travaille Robert. Cerise sur le gâteau, la 20th Century Fox, lasse de l’inconstance de la star, la licencie. Au cinéma, Marilyn est finie. L’actrice se noie dans le champagne et les barbituriques. Elle menace de donner une conférence de presse pour révéler ses amours interdites avec les frères Kennedy. Pour l’écarter des médias, Lawford l’emmène au lac Tahoe. Mais l’excursion tourne mal. Marilyn fait une énième overdose. Sam Giancana, gros bonnet de la Mafia, qui est aussi invité, profite de son état pour la violer et la passe ensuite à l’un de ses hommes. C’est sa manière à lui de se venger de Robert Kennedy, son ennemi juré.



Marilyn n’est pas finie



Si les amourettes du président sont un secret de Polichinelle – l’homme n’est vraiment pas discret –?la presse continue à entretenir le mythe Kennedy. Quel journaliste oserait dire publiquement que l’homme beau, jeune, charismatique qui dirige le pays –?cette Amérique encore très prude?– n’est qu’un coureur de jupons invétéré, rongé par les maladies vénériennes et incapable d’aimer? Le 3 août 1962, la chroniqueuse Dorothy Kilgallen brise pourtant la loi du silence: «Marilyn Monroe fait très fort, dans le secteur du sex appeal. Elle semble avoir des attraits pour un homme bien plus célèbre que Joe DiMaggio. Non, Marilyn n’est pas finie.» Le lendemain, l’actrice est retrouvée morte dans son lit. Nue, seule, le téléphone à côté d’elle, ses pilules à proximité.


Marilyn s’est-elle suicidée? A-t-elle été assassinée parce qu’elle était une bombe à retardement? Ou, accro aux médicaments, a-t-elle avalé la pilule de trop? Un demi-siècle plus tard, le mystère reste entier. Dans les heures qui ont suivi la mort de la star, tous ceux qui l’avaient côtoyée d’un peu trop près –?FBI, Robert Kennedy, policiers locaux, Secret Service, Mafia, Peter Lawford?– se sont succédé dans sa maison. On a enlevé les micros planqués, les magnétos, détruit les papiers gênants. Toutes les preuves ont été lessivées dans cette grande opération de nettoyage, faisant ainsi entrer dans la légende la mort du plus grand sex-symbol du siècle.


On aurait envie de croire que John F. Kennedy, en amant épleuré, a regretté Marilyn. Mais la vérité, c’est qu’au décès de l’actrice, il l’avait déjà oubliée et remplacée par un harem de stagiaires, actrices et femmes de la haute société. Peter Lawford n’avait pas menti, elle ne fut qu’un coup pour «The Prez». En fait, seul Joe DiMaggio, le mari cocu, la pleurera jusqu’à la fin de sa vie. Sur son lit de mort, en 1999, le joueur de baseball dira d’ailleurs: «Maintenant, je vais voir Marilyn».

Les grandes passions n’en finissent jamais d’alimenter la légende. Femina rallume la flamme dans ses numéros estivaux. Pleins feux sur les amours interdites d’une étoile et d’un lion, Marilyn Monroe et John F. Kennedy.


Elle rêvait d’être la plus grande star au monde. Il voulait, disait-il, «baiser toutes les femmes de Hollywood». Leurs destins ne pouvaient que se télescoper. Mais Marilyn Monroe et John F. Kennedy, icônes de l’Amérique du milieu du 20e siècle, étaient-ils faits pour s’aimer? Pas si sûr. De leurs amours interdites, à la fois très secrètes et totalement publiques, l’Histoire n’a retenu que le souvenir d’une bluette entre deux héros aussi beaux, jeunes et célèbres l’un que l’autre. Mais la réalité derrière la légende n’a rien de romantique. C’est une histoire de sexe, de politique, de violence, d’ambition et de folie. Sordide, souvent.

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mercredi 17 août 2011

TENTATIVE DE DETOURNEMENT DE FONDS LIBYEN



Mardi 9 août 2011, Sana Khan, secrétaire du Comité des sanctions mis en place par la résolution 1970 du Conseil de sécurité, a transmis aux membres du Comité un avis émanant de l’ambassadrice Susan Rice, représentante permanente des États-Unis à l’ONU.

Dans cette missive, dont le Réseau Voltaire s’est procuré une copie [document téléchargeable au bas de cette page], Washington informe le Comité de son intention de dégeler 1 500 000 000 de dollars appartenant à la Banque centrale de Libye, à l’Autorité libyenne d’investissement, à la Banque étrangère de Libye, au Portefeuille d’investissement libyen en Afrique et à la Compagnie nationale libyenne du pétrole.

Arguant que ce dégel est légal lorsque les fonds sont destinés à des fins humanitaires ou civiles (article 19 de la Résolution 1970 [1]), Washington indique qu’il affectera unilatéralement cette somme comme suit :

- 500 000 000 de dollars à des organisations humanitaires de son choix « pour répondre aux besoins humanitaires actuels et à ceux que l’on peut anticiper, dans la ligne de l’appel des Nations Unies et de ses mises à jour prévisibles » ;

- 500 000 000 de dollars à « des sociétés d’approvisionnement en fuel et en biens humanitaires nécessaires  » ;

- 500 000 000 de dollars au Temporary Financial Mechanism (TFM) pour « payer les salaires et les dépenses de fonctionnement des fonctionnaires libyens, des dépenses alimentaires, de l’électricité et d’autres achats humanitaires  ». Sur cette somme, 100 000 000 de dollars seront provisionnées afin d’être ultérieurement affectés aux besoins humanitaires des Libyens dans les zones non contrôlées par le Conseil de transition nationale (CNT) lorsque celui-ci aura établi « un mécanisme crédible, transparent et effectif » pour les leur transmettre.

En clair, les États-Unis ont informé le Comité des sanctions de leur intention de s’emparer 1,5 milliard de dollars qu’ils attribueraient pour un tiers à leurs propres services humanitaires (USAID…), pour un second tiers à leurs propres multinationales (Exxon, Halliburton etc.), et pour le restant au TFM, un bureau du LIEM, lequel n’est qu’un organe officieux créé par Washington et avalisé par le Groupe de contact pour administrer la Libye [2].

Washington a fait savoir qu’il considérerait avoir l’accord tacite du Comité des sanctions dans les cinq jours suivant la réception de sa notification.

Malheureusement, la Libye ne pouvait pas s’opposer à ce vol, car elle n’est pas représentée à ce Comité. En effet, son ancien ambassadeur a fait défection, et —en violation de l’Accord de siège— le Département d’État n’a toujours pas délivré de visa à son nouvel ambassadeur.

Washington entendait bien profiter de cette absence forcée pour s’emparer du butin. Au demeurant, la France a déjà ouvert une brèche en volant 128 millions de dollars dans les mêmes conditions.

C’est en définitive le représentant permanent de l’Afrique du Sud, l’ambassadeur Baso Sangqu, qui a fait obstacle à la manœuvre.

Outre la rapacité des États-Unis, cet invraisemblable épisode confirme que l’auto-proclamée « Libye libre » de Benghazi et Misrata n’est pas gouvernée par le Conseil national de transition (CNT). Celui-ci n’est qu’une façade, au demeurant fort lézardée. L’Est de la Libye, contrôlé par l’OTAN, est administré par le Libyan Information Exchange Mechanism (LIEM), un organe informel, sans personnalité juridique, mis en place à Naples par les seuls États-Unis, même si certains de ses employés sont des Italiens.

Les fonds que l’on présente comme attribués au CNT sont en réalités remis au LIEM qui les utilise pour salarier les membres du CNT et leurs fonctionnaires. La différence est de taille : le Conseil national de transition n’a pas de politique propre, il se contente d’exécuter la politique des États-Unis. Et c’est bien normal lorsque l’on sait que le CNT n’a pas été formé lors des événements de Benghazi, mais plusieurs années avant à Londres comme un gouvernement provisoire en exil.

Par conséquent, l’action militaire des États-Unis et de leurs alliés de l’OTAN ou du Conseil de coopération du Golfe n’a pas pour objectif de mettre en œuvre la protection des civils prévue par la résolution 1973, et encore moins la « libération des Libyens », mais bien la colonisation du pays.


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mardi 16 août 2011

VENEZUELA : WASHINGTON FINANCE L'OPPOSITION ANTI-CHAVEZ



 $20 millions en 2012 pour les groupes anti-Chavez
Washington finance l’opposition vénézuélienne “made in USA”


par Eva Golinger
Washington finance l’opposition vénézuélienne “made in USA”
Url de l’article original::  English
Washington se prépare à financer la campagne présidentielle d’opposition contre le président Hugo Chavez en 2012.


Depuis qu’Hugo Chavez a gagné ses premières élections présidentielles en 1998, le gouvernement américain a essayé de le retirer du pouvoir. Avec des investissements de multi-millions de dollars, chaque année les agences de Washington conseillent et aident les groupes anti-Chavez dans leurs campagnes et stratégies contre le gouvernement chaviste.


Malgré plusieurs tentatives, incluant un coup d’état en 2002 qui évinça brièvement le président Chavez, leurs efforts ont été vains. La popularité du président vénézuélien continue d’augmenter et les leaders de l’opposition ont échoué à convaincre leurs électeurs de leur plan pour le pays. Les derniers sondages en date montrent un soutien de 57% pour Chavez, alors que l’opposition reste au dessous des 20%.


Quoi qu’il en soit, Washington continue de rechercher de nouveaux moyens pour parvenir à son éternel objectif de regagner le contrôle des ressources stratégiques et pétrolières du Vénézuela, qui sont les plus importantes de la planète. Ceci a pour signification de mettre un terme à Hugo Chavez.


Une des tactiques principale du gouvernement américain a été d’alimenter le conflit interne vénézuélien par la consolidation du mouvement d’opposition, qui malgré son impossibilité à s’unifier, continue à être actif dans la vie politique du pays.


L’argent


Le moteur principal de cette tactique a bien sûr été les investissements de multi-millions de dollars par les agences américaines, de concert avec plusieurs fondations européennes et canadiennes, pour l’opposition vénézuélienne. L’argent arrive avec un soutien stratégique de la part de consultants et de campagnes politiques, qui aident en tout, de l’image du mouvement au discours tenus.


Par le biais de la National Endowment for Democracy ou NED, une entité du congrès financée par le département d’état américain (NdT: lire ici CIA) et son agence US Agency for International Development (USAID), Washington a fourni plus de 100 millions de dollars aux groupes anti-Chavez au Vénézuela depuis 2002. La majorité de ces fonds ayant été utilisés pour financer les campagnes électorales des candidats d’opposition, ainsi que pour le financement de campagnes médiatiques bien orchestrées contre le gouvernement Chavez, qui inondent la presse nationale et internationale. Malgré la crise économique sévissant aux Etats-Unis, les fonds pour l’opposition vénézuélienne continuent de venir.


En Février 2011, le président Obama a demandé 5 millions de dollars de son budget national 2012 pour les groupes d’opposition au Vénézuela. Ceci constitue une première dans l’histoire des Etats-Unis, où un président en exercice demande ouvertement de l’argent du budget national pour financer l’opposition vénézuélienne, et de manière plus spécifique dans une période d’austérité budgétaire.. Apparemment, le président Obama préfère utiliser 5 millions de dollars des contribuables américains pour financer les efforts pour sortir le président vénézuélien, élu et réélu démocratiquement rappelons-le et soutenu par la vaste majorité du peuple; au lieu que d’investir dans la santé et le bien-être de son propre peuple.


Ces 5 millions ne constituent qu’un quart du financement totale que Washington a préparé pour l’opposition vénézuélienne en 2012.


L’ambassade


L’ambassade des Etats-Unis à Caracas a été le centre de distribution et de coordination de la vaste majorité des fonds donnés par l’USAID et la NED depuis 2002. Mais, jusqu’à la fin de 2010, l’USAID ne maintînt que trois contracteurs à Caracas: l’International Republican Institute (IRI), le National Democratic Institute (NDI) et Development Alternatives Inc. (DAI). Au travers de ces entités, surtout DAI, l’USAID a fourni ses millions de dollars chaque année à la centaine de groupes d’opposition, de programmes, de projets et de campagnes au Vénézuela, L’IRI et le NDI quant à eux ont donné plus de soutien politique, de conseils et d’aide physique que de fonds.


Ces trois agences sont parties brusquement du Vénézuela après le passage en Décembre 2010, d’une loi gouvernementale interdisant le financement étranger à des fins politiques dans le pays. Au début 2011, l’USAID publia une annonce sur son site internet déclarant que son programme vénézuélien avait été transféré dans ses bureaux de Washington. Aucune autre information ne fut délivrée.


Quoi qu’il en soit, le budget 2012 de l’USAID inclut 5 millions de dollars supplémentaires pour son travail au Vénézuela. L’agence, qui est une branche financière du département d’état, n’a aucun projet autorisé ou aucun accord avec le gouvernement vénézuélien. Depuis le départ, ses motivations ont été strictement politiques.


Sans la présence des ces trois agences à Caracas, l’ambassade américaine a dû prendre un rôle plus important, rendu évident par son budget 2012. En 2010, l’ambassade de Caracas avait un budget annuel de 18 millions de dollars; en 2011, ce budget chuta à 15,9 millions de dollars; mais pour 2012, son budget s’est vu catapulté à plus de 24 millions de dollars, près de 9 millions de dollars d’augmentation (NdT: environ 35% d’augmentation budgétaire).


Les Etats-Unis n’ont même pas un ambassadeur résident à Caracas, ni aucun projet d’en avoir un. Les relations diplomatiques avec le Vénézuela sont gelées et sont gérées au niveau des “chargés d’affaires”. De plus, le nombre d’employés de l’ambassade est demeuré le même depuis 2010: 81 employés. Alors, à quoi vont servir ces 9 millions de dollars supplémentaires ?


Il n’y a aucun doute que ces fonds sont destinés aux campagnes d’opposition de 2012, qui verra le Vénézuela tenir deux élections: présidentielle et régionale. Maintenant que l’USAID et ses sous-traitants ne sont plus opérationnels dans le pays, l’ambassade va devenir la source principale de financement et de contrôle pour que ces fonds arrivent bien à destination de l’opposition.


Jusqu’ici, le total du financement est de 19 millions de dollars au minimum, de Washington à l’opposition vénézuélienne pour 2012, mais ce n’est pas tout.


Dans le budget 2012 du département d’état, 48,2 millions de dollars furent demandés pour financer l’Organization of American States (OEA). Dans la justification de ce budget, l’État spécifie qu’une partie de cet argent sera utilisé “pour déployer des équipes spéciales de ‘pratique démocratique’ dans des états où a démocratie est menacée par la monté en puissance de concepts alternatifs tel que ‘la démocratie participative’ comme au Vénézuela et en Bolivie.”


De plus, le budget clâme que les fonds seront utilisés pour soutenir “les réponses appropriées aux menaces sur la liberté d’expression et les abus de gouvernements envers leur peuple, particulièrement dans des états comme le Vénézuela et Cuba.”


Au minimum, une portion de ces 48 millions de dollars va être filtrée aux groupes anti-Chavez du Vénézuela qui travaillent contre le gouvernement.


La NED


Et il y a toujours la NED, qui finance à hauteur d’au moins un million de dollars des groupes anti-gouvernementaux au Vénézuéla, incluant Sumate, CEDICE, Futuro Presente, Liderazgo y Visión, Instituto Prensa y Sociedad (IPyS), Consorcio Justicia, Radar de los barrios, Ciudadania Activa et d’autres.


Le budget de la NED pour 2012 est de 104 millions de dollars, déclare ceci: “Dans la région des Andes, l’électon présidentielle vénézuélienne de 2012 va avoir des conséquences importantrs pour le pays et ses voisins, alors que le présiendt Chavez cherche à se faire réélire pour un autre terme de six ans. La NED va soutenir les organisations de société civile dans leurs efforts d’inciter les électeurs à voter et de promouvoir des élections libres, justes et compétitives.”


Bien que la somme d’argent que la NED va fournir aux groupes d’opposition vénézuéliens n’ait pas été spécifiée, la NED prévoit de manière évidente d’intervenir dans le processus électoral du Vénézuéla.


Ces multi-millions de dollars de financement destinés à l’opposition vénézuélienne pour les élections de 2012 ne laissent aucun doute sur le fait que Washington va continuer son ingérence dans les affaires politiques intérieures vénézuéliennes, en essayant par tous les moyens possibles, de mettre les bâtons dans les roues du futur de la révolution bolivarienne. En même temps, ces millions de dollars renforcent d’autant plus la conviction de plus de dix ans, que l’opposition au président Chavez est et demeure “Made in USA”.







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lundi 15 août 2011

LIBYE L' INGERENCE DE L'OCCIDENT: MEDIAS COMPLICES


L'Otan n'a aucune légitimité en libye... ou ailleurs!... Les médias sont complices des crimes commis par cette organisation terroriste.


La Libye et la fin des illusions occidentales
par Thierry Meyssan

Cinq mois après le début des bombardements, il n’est plus possible de croire la version officielle du début des évènements en Libye et des massacres imputés au « régime de Kadhafi ». Simultanément, il faut désormais tenir compte de la riposte judiciaire et diplomatique libyenne qui met en évidence les crimes contre la paix commis par la propagande TV, les crimes de guerre perpétrés par les militaires de l’OTAN, et les crimes contre l’humanité commis par les dirigeants politiques de l’Alliance atlantique.

Une petite moitié d’Européens soutiennent encore la guerre contre la Libye. Leur position se fonde sur des informations erronées. Ils croient en effet encore que le « régime de Kadhafi » a réprimé dans le sang des manifestations à Benghazi en février et a bombardé des quartiers de Tripoli, tandis que le colonel lui-même aurait promis de faire couler des « fleuves de sang » si ses compatriotes continuaient à contester son autorité.

En deux mois d’enquête sur le terrain, j’ai pu vérifier par moi- même que ces accusations sont des intoxications de pure propagande, imaginées par les puissances de l’OTAN pour créer les conditions de la guerre, et relayées dans le monde entier par leurs chaînes de télévision : Al-Jazeera, CNN, BBC et France24.

Le lecteur qui ne sait où se situer dans ce débat et qui, malgré les intox du 11-Septembre et des armes de destruction massives de Saddam Hussein, rechigne à envisager que les États-Unis, la France, le Royaume-Uni et le Qatar aient pu fabriquer de tels mensonges, peut néanmoins se faire une opinion avec le temps. L’OTAN, la plus vaste coalition militaire de l’Histoire, n’est pas parvenue en cinq mois de bombardements à renverser celui qu’elle décrit comme un « tyran ». Chaque vendredi, une vaste manifestation de soutien au régime est organisée dans une ville différente du pays et tous les experts s’accordent aujourd’hui à dire que le colonel Kadhafi dispose d’au moins 90 % de soutien populaire en Tripolitaine et d’au moins 70 % à l’échelle du pays entier, incluant les zones « rebelles ». Ces gens souffrent tous les jours du blocus, des bombardements aériens et des combats au sol. Jamais ils ne soutiendraient avec leur chair et leur sang un individu qui aurait commis contre eux les crimes dont il est accusé par la « communauté internationale ». La différence entre ceux qui croient en Occident que Kadhafi est un tyran qui a fait tirer sur son propre peuple, et ceux qui croient en Libye que c’est un héros de la lutte anti-impérialiste, c’est que les premiers vivent dans l’illusion créée par la propagande TV, tandis que les autres ont sur place l’expérience de la réalité.

Ceci étant posé. Il existe une seconde illusion dont sont victimes les Occidentaux —et j’inclus désormais dans le camp « occidental », non seulement Israël qui s’en revendique depuis toujours, mais aussi les monarchies du Conseil de Coopération du Golfe et la Turquie qui, bien que de culture orientale, ont choisi ce camp— : ils persistent à penser qu’il est encore possible de dévaster un pays et de tuer sa population sans conséquences juridiques. Il est vrai que, jusqu’à présent, la Justice internationale n’a été qu’une justice des vainqueurs ou des puissants. On se souvient de ce dignitaire nazi qui apostrophait ses juges à Nuremberg leur disant que si le Reich avait gagné la guerre, ce serait les nazis qui seraient juges et les Alliés qui devraient rendre compte de leurs crimes de guerre. Plus récemment, nous avons vu l’usage fait par l’OTAN du Tribunal pénal pour l’ex-Yougoslavie pour tenter de justifier a posteriori que la guerre du Kosovo était la « première guerre humanitaire de l’Histoire », selon l’expression de Tony Blair. Ou encore, comment le Tribunal spécial pour le Liban, a été utilisé pour tenter de renverser le gouvernement syrien, puis pour décapiter le Hezbollah libanais, et probablement bientôt pour accuser les Gardiens de la Révolution iranienne. Sans oublier, le Tribunal pénal international, bras séculier des puissances coloniales européennes en Afrique.

Cependant, le développement des instruments et des organes de Justice internationaux au cours du XXe siècle a établi

progressivement un ordre international auquel les grandes puissances elles-mêmes vont devoir se conformer, où qu’elles devront saboter pour fuir leurs responsabilités. Dans le cas libyen, on ne compte plus les violations du droit international. En voici les principales, telles qu’elles ont été établies par le Comité Technique Provisoire —organe libyen de coordination interministérielle— et décrites par l’avocat de la Grande Jamahiriya Arabe Libyenne, le Français Marcel Ceccaldi [1], lors de différentes conférences de presse.

Les chaînes de télévision qui, sous l’impulsion de leurs gouvernements respectifs, ont fabriqué de fausses informations pour conduire à la guerre, sont coupables de « crime contre la paix », tels que définis par les résolutions pertinentes de l’Assemblée générale de l’ONU adoptées au lendemain de la Seconde Guerre mondiale [2]

. Les journalistes-propagandistes doivent être considérés comme plus coupables encore que les militaires qui ont exécuté des crimes de guerre ou des crimes contre l’humanité, dans la mesure où aucun de ces crimes n’aurait été possible sans celui qui les a précédé, le « crime contre la paix ».

Les chefs politiques de l’Alliance atlantique qui ont détourné la Résolution 1973 de son objet pour se livrer à une guerre d’agression contre un État souverain sont personnellement responsables devant la Justice internationale. En effet, selon la jurisprudence établie au lendemain de la Seconde Guerre mondiale par le Tribunal de Tokyo, les crimes ne sont pas le fait des États ou des organisations, mais bien des individus. Piller les avoirs d’un État, instaurer un blocus maritime et bombarder des infrastructures pour faire souffrir les populations, attaquer une armée dans ses casernes, ordonner d’assassiner des leaders ennemis et, à défaut, de les terroriser en assassinant leur famille, sont autant de crimes de guerre. Les perpétrer de manière systématique, comme c’est le cas aujourd’hui, constitue un crime contre l’humanité. Ce crime est imprescriptible, ce qui signifie que MM. Obama, Sarkozy, Cameron et Al-Thani seront poursuivis par la Justice toute leur vie.

L’OTAN, en tant qu’organisation, est civilement responsable des dommages matériels et humains de cette guerre. Il ne fait aucun doute en droit qu’elle doit payer,même si elle tentera sûrement juridictions nationales des États agresseurs. Elle entreprend des d’invoquer un privilège de juridiction pour fuir ses responsabilités. Il appartiendra ensuite à l’Alliance de voir comment répartir la facture de ce conflit entre ses États membres, alors même que certains d’entre eux sont au bord de la faillite. Il s’en suivra des conséquences économiques désastreuses pour leurs populations, coupables d’avoir avalisé ces crimes. Et, en démocratie, personne ne peut prétendre être innocent des crimes commis en son nom.

La Justice internationale devra se pencher plus particulièrement sur le cas de « l’administration » Sarkozy —j’emploie ici cet anglicisme pour souligner que désormais le président français conduit directement la politique de son gouvernement sans passer par son Premier ministre—. En effet, la France a joué un rôle central dans la préparation de cette guerre en organisant en octobre 2010 une tentative manquée de coup d’Etat militaire, puis en planifiant avec le Royaume-Uni dès le mois de novembre 2010 le bombardement de la Libye et un débarquement au sol que l’on croyait alors possible, enfin en participant activement aux troubles meurtriers de Benghazi qui aboutirent à la guerre. En outre, la France, plus que toute autre puissance, a déployé des Forces spéciales au sol —certes sans leurs uniformes— et a violé l’embargo sur les armes approvisionnant les insurgés — directement ou au moyen d’avions qatariotes—. Sans oublier que la France a violé le gel onusien des avoirs libyens, détournant une partie des fabuleuses liquidités du Fond souverain libyen au profit des fantoches du CNT et au détriment du peuple libyen qui croyait assurer le bien-être de ses enfants une fois le pétrole épuisé.

Ces Messieurs de l’OTAN qui espéraient échapper à la Justice internationale en écrasant en quelques jours leur victime, la Libye, de sorte qu’ellel n’aurait survécu pour les poursuivre, vont devoir déchanter. La Libye est toujours là. Elle dépose des plaintes devant la Cour pénale internationale, les tribunaux belges (juridiction dont dépend l’OTAN), la Cour de Justice européenne, les juridictions nationales des États agresseurs. Elle entreprend des démarches devant le Conseil des Droits de l’homme de Genève, le Conseil de sécurité et l’Assemblée générale des Nations Unies. Il ne sera pas possible aux grandes puissances d’éteindre tous ces incendies à la fois. Pis, les arguments qu’elles utiliseront pour échapper à une juridiction se retourneront contre elles devant une autre. Dans quelques semaines, dans quelques mois, si elles ne sont pas parvenues à détruire Tripoli, elles n’auront plus d’autres échappatoires pour prévenir d’humiliantes condamnations que de négocier au prix fort le retrait des plaintes.


La farce du journalisme indépendant


John Swinton, journaliste et éditeur du New York Times fit cette déclaration au cours d’une réception de la presse en 1880, après qu’un convive eut proposé de boire à la santé de la “presse indépendante”. Elle est plus que jamais d’une actualité brûlante. A cette époque il n’y avait ni radio, ni télévision. Sa tirade mémorable s’adresse bien évidemment à ce complément de « l’information écrite »… son corollaire audio-visuel aussi corrompu et biaisé que sa comparse de papier.

La « murdochratie » comme l’a justement nommé John Pilger nous a récemment fait étalage de toute sa splendeur pour le respect d’une « presse indépendante ». Les médias français à la botte des Rotschild, Lagardère, Dassault, Hersant et autre Bouyghes nous régalent de leur objectivité si rafraîchissante, nous en avons les larmes aux yeux en rédigeant ces lignes…

Le succès des peuples dans leur lutte contre l’oligarchie du nouvel ordre mondial en marche est dans l’avènement d’une presse citoyenne et alternative dévouée elle, a l’indépendance, la vérité et le combat contre la pensée unique marque de fabrique du consensus du statu quo oligarchique. C’est par une information hors propagande que nous vaincrons, parce que les citoyens sauront faire la part des choses, séparer la lie de l’ivraie pour avoir enfin une vision claire des choses, vision enfumée depuis bien trop longtemps.

“Il n’y a pas à ce jour dans l’Histoire du monde et aux Etats-Unis de presse indépendante. Vous le savez et je le sais.

Il n’y a personne d’entre vous qui ose écrire ses opinions de manière honnête et si vous le faisiez, vous savez d’avance que cela ne serait jamais publié. Je suis payé chaque semaine pour garder mes opinions et mes vues les plus honnêtes hors du journal avec lequel je suis lié. D’autres parmi nous sont payés des salaires similaires pour faire des choses similaires et celui d’entre vous qui oserait et serait assez stupide pour écrire ses vues honnêtes serait à la rue en train de chercher un autre boulot. Si je laissais transparaître mes opinions les plus honnêtes dans un de mes articles, je serai sans boulot dans les ving-quatre heures.

Le travail du journaliste est de détruire la vérité, de mentir éhontement, de pervertir, de vilifier, de ramper aux pieds de Mammon et de vendre son pays et sa race pour son pain quotidien. Vous le savez et je le sais; quelle est donc cette plaisanterie que de porter un toast à une presse indépendante ?

Nous sommes les outils et les valets des gens riches de derrière le rideau. Nous ne sommes que les marionnettes, ils tirent les ficelles et nous dansons. Nos talents, nos capacités et nos vies sont la propriété d’autres personnes. Nous sommes des intellectuels prostitués.”

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dimanche 14 août 2011

AMERICAN INDIAN MOVEMENT CONTRE LA GUERRE IMPERIALISTE EN LIBYE





Pourquoi les citoyens américians continuent-ils à autoriser que ce pays commence des guerres qui coûtent des milliers de milliards de dollars ...


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Guerre en Libye

L’American Indian Movement soutient la déclaration du A-APRP Statement du All African Peoples Revolutionary Party (GC) en ce qui concerne les évènements de Libye et la fondation que les leaders Kwame Ture de l’A-APRP et Vernon Delcourt de l’American Indian Movement ont renforcé eut égard des actions perpétrées contre l’Afrique, incluant la Libye.

Des délégués de l’American Indian Movement et de l’International Indian Treaty Coucil ont visité la Libye en plusieurs occasions, prenant part à quelques symposiums organisés par les comités révolutionnaires libyens. En 1986, nous avons participé avec l’A-APRP (All African People’s Revolutionary Party) en nous rendant en Libye et ce en désobéissant à une injonction de ne pas y voyager par le président Ronald Reagan. Nous sommes opposés à toute agression par les Etats-Unis de pays souverains. Les bombes tuent de manière indiscriminée, et nous devons entendre parler des atrocités que ces bombes ont causé à la population civile en Libye


.Les Etats-Unis, avec ses partenaires de France, d’Italie, d’Allemagne et de Grande-Bretagne ne disposent en aucun cas d’une carte blanche de moralité pour agir comme les défenseurs des droits de l’Homme. Ceci n’est pas à propos de la défense des droits de l’Homme, mais plutôt de la défense d’intérêts économiques et stratégiques. Le président Obama a dit sans son discours du 28 Mars 2011 que le bombardement de la Libye “allait prévenir des massacres potentiels”. Nous parlons en tant que victimes de violences, de l’agression américaine sur nos territoires, de guerre chimique contre nous, du vol de nos ressources naturelles, le tout aux mains du gouvernement colonial des Etats-Unis d’Amérique, nous ne savons vraiment pas si ceux-ci ont réellement fait la prévention de quoi que ce soit en Libye.


Le bombardement de la Libye doit cesser. La Libye et son leader Mouammar Kadhafi ou “le guide” comme il est connu de son peuple, est une nation souveraine dans laquelle les Etats-Unis n’ont aucune ingérence à avoir, ou d’utiliser le prétexte falacieux de sauver des civils, alors que la véritable raison de bombarder la Libye et d’essayer de tuer son leader est de contrôler les droits et revenus du pétrole ainsi que de continuer les affaires des compagnies pétrolières américaines et européennes en Libye. Si nous continuons sur le chemin de ce besoin incessant pour une énergie à haut octane, nous verrons bien plus encore de destruction sur cette terre et à l’encontre de ses habitants.


Le crime de Kadhafi n’est pas du tout d’être un dictateur sans pitié, comme les Etats-Unis en ont convaincu le monde avec succès, mais d’avoir dénoncé ouvertement l’impérialisme européen et états-unien dès lors qu’il a repris son pays des mains d’une monarchie brutale en 1969, et qu’il expulsa toutes les forces armées européennes et américaines du pays et reprît possession pour son peuple, des ressources et des revenus pétroliers de son pays. Il n’a jamais fait marche arrière concernant sa haine de l’impérialisme.


L’excuse de commencer la guerre en Irak fut basée sur des mensonges et sur une manipulation par les médias asservis. Kadhafi n’est pas plus dictateur que George W. Bush. Des millions de civils irakiens ont été tués, assassinés durant l’invasion de l’Irak, où fut le cri de colère ? Qu’en est-il D’Abou Graïb, du supplice de la baignoire, de Guantanamo Bay, du Patriot Act, ces faits ne sont sûrement pas ceux d’une démocratie qui porte une attention particulière à ses faits et gestes et qui désire la paix dans la monde.


Ce que nous avons aux Etats-Unis, ce qui nous dirige, n’est pas une démocratie mais une corporatocratie, les Etats-Unis ne sont pas dirigés par le peuple, mais par de riches entreprises privées dont les pontes manipulent, soudoient, achètent les votes au Congrès afin que leurs entreprises ne paient pas d’impôts et que leurs PDG deviennent de plus en plus riches à mesure que la classe moyenne se réduit à peau de chagrin jusquà extinction.



Pourquoi les citoyens américians continuent-ils à autoriser que ce pays commence des guerres qui coûtent des milliers de milliards de dollars tandis que le travail est délocalisé et que notre capacité à travailler, à demeurer chez nous et payer pour une sécurité sociale décente, devient impossible et a rendu des millions d’ex-travailleurs de la classe ouvrière et de la classe moyenne sans aucun espoir, sans abri et pauvres ?


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