DeepArt transforme les selfies en tableaux de maîtres
Selfie: Pierre-André Doriot
Lukasz Kidzinski, chercheur au Laboratoire d’ergonomie éducative de l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne, a développé, en collaboration avec l’Université de Tübingen en Allemagne, le projet DeepArt. Il s’agit d’algorithmes qui permettent de réaliser une peinture numérique à partir de n’importe quelle photographie.
Le procédé fait appel à des algorithmes d’apprentissage automatique avec un haut niveau d’abstraction, utilisés par exemple pour la reconnaissance faciale ou la vision par ordinateur. Au mois de janvier, Lukasz Kidzinski a créé avec quatre associés, la start-up DeepArt à Tübingen. «Près de 100 000 personnes se sont déjà connectées à notre site web, lancé en début d’année», précise-t-il. Si l’accès au site est gratuit, la start-up espère générer des revenus grâce à certains services, à l’exemple de l’envoi de posters ou de tableaux, réalisés grâce aux algorithmes de DeepArt.

Les machines rendront-elles bientôt le coup de pinceau humain obsolète? «DeepArt n’est pas une menace pour l’art, au contraire. Il offrira sans doute de nouvelles possibilités d’expression artistique», estime Lukasz Kidzinski. Le projet pourra par exemple intéresser les historiens d’art, en les aidant à restaurer des œuvres endommagées.
Vidéo: Hélico-Erotico
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire