LES REQUINSLA MORT BLANCHE
Reportage sur les requins par P.A. Doriot
Magnifiques photographies et vidéos.
Ames sensibles s'abstenir!
Nouvelle attaque mortelle de requin à La Réunion
Le spot de Trois Bassins a été le théâtre d’un évènement tragique pour Alexandre Rassiga, âgé d’une vingtaine d’années, qui a perdu la vie suite à une attaque mortel d’un requin à l’Ile de la Réunion sur le spot de surf de Trois-Bassins.
AMIS PECHEURS, UN GROS POISSON CA VOUS TENTE ?
Un surfeur a été grièvement blessé à la main et au pied lors d'une attaque de requin à Saint-Leu, sur la côte ouest de La Réunion, la troisième sur l'île depuis le début de l'année, mais ses jours ne sont pas en danger. "Ce surfeur d'une quarantaine d'années a été grièvement blessé au pied droit et à la main" a déclaré le secrétaire général de la préfecture, Xavier Brunetière. "Son pronostic vital n'est pas engagé". La victime, dont l'identité n'a pas été communiquée, est un "surfeur expérimenté", a-t-il ajouté. Il a reçu les premiers soins sur place par le SMUR avant d'être évacué à l'hôpital. Il s'agit de la huitième attaque de requin depuis une vingtaine de mois.Trois surfeurs ont été tués en treize mois sur l'île par des requins, la dernière attaque mortelle datant du 23 juillet.
Selon des témoins, l'homme a eu la main et le pied sectionnés mais a pu regagner la plage par ses propres moyens avant d'être pris en charge par les secours.
L'accident s'est produit une demi-heure avant le coucher du soleil, un moment propice pour les attaques de requin, les spécialistes des squales déconseillant vivement aux surfeurs d'être à l'eau à l'aube et au crépuscule.
LE RQUIN INCROYABLE ANIMAL !
Le requin a sectionné la jambe d'Alexandre Rassiga qui évoluait sur le spot de Trois-Bassins, à l'Ouest de l'île. Originaire de cette côte, le jeune surfeur connaissait pourtant particulièrement bien ses dangers. D'autres baigneurs et surfeurs présents au moment de l'attaque ont immédiatement pu ramener le jeune homme sur la plage et lui prodiguer les premiers soins. Le surfeur était déjà en arrêt cardiaque lorsque les secours sont arrivés sur place.Pour sauvegarder les baigneurs comme les animaux marins, «la solution actuelle la plus efficace et la plus respectueuse de la faune marine est l'embauche de guetteurs, précise Bernard Séret, dont le rôle est de surveiller les plages avec des jumelles. Ils avertissent les touristes en cas de danger, mais le risque zéro n'existe pas».
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Alors que la décennie 2000 n'avait enregistré qu'une seule attaque de requin, ce ne sont pas moins de six attaques de requins qui se sont produites à La Réunion en 2011, dont deux mortelles. Pour comprendre l'origine de cette soudaine recrudescence, l'Institut de Recherche et de Développement (IRD) a entrepris une étude destinée à comptabiliser le nombre de squales et à cartographier leurs déplacements sur la côte Ouest. Entreprise le 15 décembre 2011, l'étude vise à capturer 80 requins pour les marquer, mais également à installer deux caméras sous-marines et une cinquantaine de stations d'écoute destinées à tracer leur présence. 
Début juillet, 22 requins avaient déjà été capturés et relâchés. Chacun d'entre eux a été équipé d'une sonde acoustique détectable par les 13 stations d'écoute disposées sur la côte Ouest, autour de Saint-Gilles. Les premiers résultats ont permis de constater que 13 de ces requins marqués sont effectivement passés dans les zones de baignade et de surf. Parmi ceux-là, huit requins bouledogues (l'espèce responsable de la plupart des attaques) et cinq requins tigres ont été dénombrés. Contrairement à ce que les scientifiques craignaient, les requins ne se sont pas sédentarisés le long des côtes, mais n'y font que de courtes excursions temporaires.
Si les quelques attaques mortelles qui surviennent chaque année dans le monde sont toujours très médiatisées, les requins sont-ils pour autant plus nombreux sur nos côtes? «Depuis les années 70, les mers européennes et américaines sont vidées de leurs poissons par la surpêche, explique Bernard Séret, océanographe spécialiste des requins au Muséum d'Histoire Naturelle. Il y a de moins en moins de requins mais de plus en plus de gens sur les plages, et qui y restent de plus en plus longtemps. Avec une population humaine qui augmente, même s'il y a de moins en moins de requins, statistiquement, la fréquence des rencontres augmente. C'est ce qui se passe actuellement à La Réunion par exemple».
Le requin tigreTestés en Australie depuis les années 30, et plus récemment à La Réunion, les filets anti-requins apparaissent comme un dispositif de protection sûr et non dommageable. Une idée réfutée par le spécialiste: «ils ne protègent pas à 100%, affirme Bernard Séret, même s'ils sont assez efficaces dans l'ensemble. Ces filets ne sont pas continus et les requins les plus intelligents peuvent les contourner, ce qui est déjà arrivé, même si cela reste rare. De plus, ils ne peuvent pas être installés partout: il faut que la topographie le permette avec la présence de fonds assez plats». Pas infaillibles, mais surtout, très destructeurs pour l'environnement. «Les requins s'y prennent, tout comme les dauphins, raies et tortues, déplore le scientifique. Un système électrique répulsif a été développé mais jusqu'à maintenant les résultats n'ont pas été probants. L'usage de ces filets est bien souvent abusif: il y a des filets installés dans des zones où il n'y a quasiment pas de requins mais les autorités préfèrent les laisser, car s'il y a une attaque, elles seront jugées responsables».
Pour sauvegarder les baigneurs comme les animaux marins, «la solution actuelle la plus efficace et la plus respectueuse de la faune marine est l'embauche de guetteurs, précise Bernard Séret, dont le rôle est de surveiller les plages avec des jumelles. Ils avertissent les touristes en cas de danger, mais le risque zéro n'existe pas».Grand blanc
Attention, âmes sensibles s'abstenir!
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ATTAQUE DE REQUIN
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