La prison est toujours en fonctionnement au début du XXIe siècle et sa capacité est de 1 700 prisonniers. Elle est classée comme établissement de sécurité maximum et a été le lieu, avant 2004, d'exécutions capitales.
Ci-contre, la prison de Sing Sing, à 56 km au nord de Manhattan sur la rivière Hudson.
Après avoir visité cette prison en 1935, RH rédigea un réquisitoire vigoureux contre la chaise électrique et l'inhumanité de l'incarcération. Il présente un réquisitoire contre la façon dont la vie et la mort sont traitées à Sing Sing
Premièrement, écrit-il, la prison ne réforme rien, et tout ce qu'une personne apprend dans une cage, c'est qu'elle est effectivement devenue un animal. Deuxièmement, la prison ne constitue en aucune façon la justice. En fait : << Il n'existe aucun homme sur Terre qui ait assez de jugement pour rendre la justice. >> Enfin, à la suite d'un examen complet de la chaise électrique : << La vie de chaque être humain lui appartient et n'appartient qu'à lui. Ses jours sur Terre sont comptés, son bonheur est limité. Tout le poids de la maladie, de la famine, de la faillite, de la destruction, de la mort d'amis et d'un demi-million d'autres facteurs pèse sur lui.
<< L'Etat n'a ni le droit
ni le pouvoir d'ajouter à cela la vengeance et de l'appeler JUSTICE.>>
Pour illustrer son propos, il donne un compte rendu éloquent d'une exécution, depuis la pose de la calotte de cuivre sur le crâne rasé jusqu'à la déclaration finale et routinière du médecin de service : << C'est bon, il est mort. >> Les détails de ce compte rendu incluent le fait que le condamné entrevoit invariablement les tables d'autopsies, leur forme concave prévue pour recevoir le sang, ainsi que le cercueil où son corps reposera. L'exécuteur perçoit trois cent dollars pour la mise à mort, mais doit veiller à la maintenance de la machine. Sous la puissance du choc, la courroie qui immobilise la poitrine cède assez souvent. Le courant continue de circuler pendant un temps qui peut aller jusqu'à une vingtaine de minutes. LRH mentionna au cour d'une conversation ultérieure que l'expérience l'avait complétement répugné. << Nous n'avions plus envie de faire quoi que ce soit pendant environ une semaine. >> Il conclut ailleurs que l'emprisonnement était l'antithèse même de la réadaptation. En fait, << Cela détruit les hommes ; cela les achève ! >>
Exécution by électric chair Sing-Sing Prison
Au cours de la période qui suivit, il ne traita de ces sujets que sporadiquement, comme ce fut le cas dans une note révisée pour le manuscriteExcaliburdans laquelle il mentionne qu'un homme n'est pas nécessairement une menace pour la société simplement parce qu'il commet un crime. << Il ne devient une menace que lorsqu'il lui faut compenser la perte de son prestige personnel en étant dangereux. >> Vers la fin de 1942, ses idées sur le crime et la punition avaient déjà commencé à prendre la forme d'une méthodologie applicable.
Une balade au bord du lac léman avec ses quais fleuris, un vrai plaisir!
Célèbre pour ses quais et pour son festival, Montreux est l'un des endroits les plus beaux du monde.
La décoration de ses quais par les jardiniers de la Commune de Montreux est exceptionnel, non seulement pour les nombreux touristes qui apprécient, mais également pour ses habitants.
Nous vous laissons par ces images, l'envie de venir faire une balade...
Tellement chargé de vérité, nous ont légé la sagesse, l'amour.
QU'EST-CE QUE LA GRANDEUR ?
LE PLUS GRAND défi est de continuer d'aimer ses semblables en dépit de toutes les raisons qu'on aurait de ne pas le faire.
El le véritable signe de santé d'esprit et de grandeur est de le faire.
A celui qui peut y parvenir, tous les espoirs sont permis.
Ceux qui ne peuvent le faire ne connaissent que chagrin, haine et désespoir. Autant de choses totalement étrangères à la grandeur, à la santé d'esprit et au bonheur.
Le premier piège est de répondre à la haine.
Certains font de vous leur bourreau. Parfois, pour des raisons de sécurité, pour protéger les autres, il est nécessaire d'agir, mais il n'est pas nécessaire d'y ajouter la haine.
Faire son devoir sans s'emporter contre ceux qui essaient de vous en empêcher est un signe de grandeur et de santé d'esprit. Et ce n'est qu'à cette condition que le bonheur est possible.
Chercher à développer une qualité particulière dans la vie est une noble chose. Mais la plus difficile - et la plus nécessaire - à atteindre est d'aimer ses semblables en dépit de toutes les invitations à ne pas le faire.
Le pardon n'est pas une caractéristiques, s'il en existe, de la sainteté. << Pardonner >> consiste à accepter le caractère mauvais de l'acte. Il n'y a pas de raison de le faire. De plus, il faut étiqueter l'acte comme mauvais pour pouvoir le pardonner. Le << pardon >> est une action de niveau inférieur et relève plutôt du domaine de la critique.
Une personne véritablement grande se refuse simplement à changer face aux mauvaises actions dirigées contre elle - et elle aime ses semblables parce qu'elle les comprend.
Après tout, le piège est le même pour tout le monde. Certains n'en sont pas conscients, certains en sont devenus fou, certains agissent comme ceux qui les ont trahis. Mais tous, absolument tous, sont dans le même piège : généraux, balayeurs, présidents, détraqués. Ils agissent comme ils le font parce qu'ils sont tous soumis aux mêmes pressions cruelles de cet univers.
Certains d'entre nous subissent ces pressions et continuent malgré tout à faire leur travail. D'autres ont succombé depuis longtemps et délirent, torturent, se donne en spectacle comme les esprits égarés qu'ils sont.
Nous pouvons comprendre au moins une chose : la grandeur n'est pas le fruit des guerres cruelles ni de la célébrité. Elle procède du fait de rester fidèle à son sens moral, de la persistance à aider les autres quoi qu'ils fassent, pensent ou disent et, malgré la violence des attaques dirigées contre soi, de persévérer sans modifier son attitude fondamentale envers l'homme.
Dans cette mesure, la vraie grandeur dépend d'une sagesse totale. Ils agissent ainsi parce qu'ils sont ce qu'ils sont : des êtres pris au piège, écrasé sous un poid intolèrable. Et s'ils en ont perdu la raison jusqu'à ordonner l'anéantissement de nations entières à cause d'interprétations incorrectes, on peut encore comprendre la raison de leur acte et l'étendue de leur folie. Mais pourquoi changer et se mettre à hair parce que d'autres se sont égarés et que leur sort est trop cruel pour qu'ils puissent y faire face ?
La justice, la pitié, le pardon sont de peu d'importance à côté de l'aptitude à ne pas changer en dépit de la provocation ou des défis.
On doit agir, on doit préserver l'ordre et le sens moral. Mais on doit se garder de la haine ou la vengeance.
Il est vrai que les êtres sont faibles et causent du tort. L'homme est fondamentalement bon, mais il lui arrive de mal agir.
Il n'agit mal que lorsqu'il agit pour assurer l'ordre et la sécurité d'autrui et le fait sous l'emprise de la haine. Ou lorsque les mesures disciplinaires qu'il prend ne sont fondées que sur son propre désir de sécurité et ne tiennent pas compte d'autrui ; ou pire encore, lorsqu'il n'agit que par cruauté.
Ne préserver aucun ordre du tout est un acte de démence. Il suffit de regarder les biens de l'environnement des fous pour s'en persuader. Les gens capables maintiennent les choses en ordre.
Quand la cruauté maintient un peuple dans un état de domination au nom de la discipline, ce peuple a reçu des leçons de haine. Et ce peuple est condamné.
La véritable leçon est apprendre à aimer.
Celui qui veut traverser la vie sans blessures doit apprendre cela - n'utilisez jamais ce qui vous est fait pour justifier la haine. Ne cherchez jamai vengeance.
Cela demande une force réelle d'aimer l'homme. Et de l'aimer en dépit de toutes les invitations contraires, de toutes les provocations et de toutes les raisons de ne pas le faire.
Le bonheur et la force ne durent qu'en l'absence de haine. Hair mène au désastre. Aimer mène à la force. Aimer en dépit de tout est le secret de la grandeur. Et il se peut très bien que ce soit le plus grand secret de cet univers.
LES GRANDS MAITRES DU PASSE
Par exemple, le christ et les grands maîtres en remontant... il y en a eu six ou huit dans le passé. Mon vieux, ils sont arrivés sur Terre tellement chargés de vérité, qu'ils pouvaient à peine marcher. Maintenant je suis sans réserve très certainement en bons termes en ce qui concerne ces gars, très certainement. Et avec les gars qui les ont accompagnés et qui ont fait quelque chose de ces enseignements et les ont gâchés et les ont utilisés comme des mécanismes de domination, et des choses de ce genre, j'ai peur de ne pas être en bons termes avec cette deuxième catégorie. Ainsi c'est ma position sur la religion au cas ou quiconque s'engagerait dans une discussion là-dessus.
DIEU - DIABLE
L'infini devrait inclure nécessairement Dieu et le Diable afin d'être l'infini. Si quelqu'un vient et vous dit : << Dieu est tout >>, mon vieux, il veut dire que Dieu est aussi cette prison là-bas. Il veut dire que Dieu est également cet accident d'automobile qui vient de se produire sur la route. Et que Dieu est le parti républicain, et que Dieu est les conservateurs! C'est intéressant!
<< Dieu est tout >> ainsi donc doit-il être Dieu-Diable. C'est une des maximes les plus anciennes de la magie que tous les anges ont deux visages, un bon visage et un mauvais visage. Afin d'être un ange complet, ils doivent avoir un bon visage et un mauvais visage. LRH/BSU
Le sexe est une sensation qui procure du plaisir assez bonne. Cependant, il existe d'autres sensations bien supérieures au sexe! Par exemple, le bonheur pourrait se définir à un but. Tout ce qui est entrepris en direction d'un but jusqu'à sa réalisation apporte du plaisir. Un artiste qui est en train de réaliser une oeuvre, un entrepreneur qui construit un pont, un parolier qui écrit une chanson, etc. Ce n'est pas comparable au sexe, c'est bien au-dessus
Pour avoir du plaisir, les perceptions d'un individu doivent être en bon état. Il en existe pas moins d'une cinquantaine hormis la vue, le toucher, l'odorat, ou l'ouie.
Les médicaments, psychotropes, l'alcool, les drogues, les insecticides, pesticides et bien d'autre produits altèrent les perceptions.
Une fois que les perceptions sont dénaturés, à quoi bon vivre! L'individu n'est plus capable de ressentir du plaisir, du bonheur et la vie devient un enfer.
Etre effet de certaines sensations en consommant des substances néfastes devient un piège. Ces substances prennent le contrôle sur l'individu. Il n'est plus au commande de sa vie.
Par Pierre-André Doriot
UN MONDE EMPOISONNE ET DROGUE
Une addiction est simplement une chose qui procure du plaisir, une habitude qui devient rapidement un piège dont on a plus le contrôle. La chose contrôle l'individu.
On pourrait dire que chaque chose qui procure une sensation ou du plaisir est un piège, si l'individu ni prend pas garde et cesse de la contrôler d'une manière à rester maître de cette chose.
Avant que la structure, le cerveau dicte la conduite à suivre, la fonction, l'être, qui est au-dessus de la structure commande. Pour cela la personne doit être saine d'esprit et en bonne forme.
Le cerveau ou la structure est comme un ordinateur, si les données sont correctes, il fonctionnera correctement, mais si les données sont fausses ou incorrectes, il fonctionnera incorrectement et sera aberré.
Toute sorte de pièges se trouvent dans l'environnement, ce qui fait un jeu. En connaissant suffisamment les règles du jeu de cet univers, il est plus aisé pour un individu de gagner et d'apprécier la vie.
Les addictions les plus connues comme l'alcool, les drogues, le sexe, les jeux (casino, loterie, tiercé, etc.) sans compter toutes les autres addictions que l'on ne pense pas être des addictions, (ex. l'excès de chocolat, ou de sport, d'aliments, d'argent, d'objets et tant d'autres qui ruinent notre santé physique et psychique.
Notre planète se heurte à un obstacle qui entrave tout progrès social d’envergure : les drogues et autres substances biochimiques. Notre culture a profondément souffert de la prolifération fulgurante des drogues, qui a commencé dans les années soixante, et qui se poursuit sans répit encore de nos jours. Des années avant cette décennie tumultueuse, les psychiatres avaient déjà préconisé le recours aux drogues comme solution thérapeutique à une multitude de conditions mentales et émotionnelles. Prenons l’exemple du L.S.D. : Ron Hubbard avait donné l’alerte sur les dangers qu’il représentait pour la société dès 1951. Mais il fut néanmoins l’objet d’une publicité soutenue de la part de la psychiatrie qui l’a abondamment utilisé pendant les années cinquante et soixante pour le traitement de certains états mentaux. Par la suite, il s’est propagé dans toutes les couches de la société et on l’a présenté comme un moyen d’atteindre l’illumination. C’est ainsi que le marché illégal des stupéfiants a connu un essor sans précédent. L’ingestion de narcotiques, de stimulants et d’autres substances est devenue chose de plus en plus acceptable et banale. Autrefois, restreint à une partie minime de la société, l’abus de ces drogues s’est multiplié en une véritable épidémie pendant les années soixante parmi les étudiants dans les universités et s’est propagé à partir de là. Avec la bénédiction des géants de l’industrie pharmaceutique et un vif intérêt de la part des médias, la psychiatrie a entériné l’usage des drogues qui est devenu une activité en vogue. Outre le L.S.D., les compagnies pharmaceutiques ont déversé en masse une multitude d’autres drogues dans la société, notamment l’héroïne, la méthadone et d’innombrables tranquillisants. Ces drogues sont devenues le cauchemar de l’humanité. D’autant que l’usage toujours plus répandu de la marijuana, de la mescaline et d’autres drogues psychédéliques ont rendu les drogues en général de plus en plus à la mode et accessibles.
La tactique habituelle utilisée pour faire adopter un produit pharmaceutique est de le mettre en circulation et de le lancer à coups d’énormes campagnes de presse et de relations publiques, vantant son efficacité et son innocuité. Mais souvent, les cas discréditant cette prétendue innocuité commencent à s’accumuler, révélant au contraire qu’ils ont des effets secondaires dangereux. Le milieu du dix-neuvième siècle vit l’apparition de la morphine, encensée par le corps médical comme un excellent traitement de l’opiomanie, sans accoutumance. Mais vers 1870, on finit par reconnaître que la morphine engendrait en fait une plus grande accoutumance que l’opium. Cela entraîna alors la production de l’héroïne, qui à son tour fut portée aux nues comme substitut de la morphine et prétendument elle aussi sans accoutumance. En moins de quinze ans, il fut clairement démontré que cela n’était certes pas le cas. Puis, après la Seconde Guerre mondiale, les psychiatres commencèrent à encourager l’utilisation d’une nouvelle drogue, la méthadone, pour les cures de désintoxication des héroïnomanes, perpétuant ainsi une escroquerie vieille d’un siècle sur un nombre croissant de victimes, tout en étant largement subventionnés par l’État.
D’autres produits prescrits sur ordonnance tels que le Valium, le Librium, le Xanax, l’Opren, l’Halcion et le Prozac-20, ont tous été déclarés inoffensifs, mais chacun d’entre eux s’est avéré produire des effets secondaires dangereux. Les psychiatres ont touché des centaines de millions de dollars en prescrivant ces médicaments et en soignant ensuite les problèmes créés par leurs propres prescriptions.
Pour les compagnies pharmaceutiques, c’est une source d’énormes profits. L’usage de plus en plus répandu des psychotropes traitant la liste croissante des symptômes de nouvelles maladies « découvertes » chaque année par les psychiatres leur rapporte des dizaines de milliards de dollars par an. Les drogues ont été implantées jusque dans le système d’éducation. Aujourd’hui, dans les écoles américaines et sans doute bientôt françaises, il suffit de coller à un enfant l’étiquette « hyperactif » pour justifier de le droguer avec une amphétamine appelée Ritaline. En outre, des centaines de psychotropes sont utilisés par des millions de personnes pour « soigner » une multitude de problèmes coutumiers de notre civilisation moderne tels que l’insomnie, la nervosité, le stress ou même tout simplement, l’ennui.
Nous vivons dans une société chimique. Les rapport de l’EPA (Agence Américaine de Protection de l’Environnement) indiquent que l’américain moyen consomme deux kilos de pesticides par an, et que son corps contient les traces de plus de quatres cents susbtances toxiques. Il existe plus de trois mille produits chimiques qui sont ajoutés à nos aliments.
Ces prétendues maladies, que l’on rend crédibles en leur donnant des noms compliqués, deviennent officielles lors du Congrès annuel de l’Association Américaine de la Psychiatrie (APA, American Psychiatric Association). Les psychiatres présentent une maladie nouvellement découverte, puis l’on passe au vote et, avec l’accord de la majorité, on crée une nouvelle maladie officielle. Pourquoi officielle ? Parce que les compagnies d’assurances et les assurances sociales ne remboursent que le traitement des maladies reconnues officiellement. Cela assure également, à la coalition psychiatrie/laboratoires pharmaceutiques, une source de revenus illimitée. Ceci est sans doute la plus grande escroquerie du vingtième siècle. Le scandale peut continuer d’être étouffé grâce aux milliards de dollars dont les intéressés disposent pour leurs campagnes de relations publiques d’avant-garde et leurs coûteuses stratégies de marketing. Celles-ci créent à leur tour des revenus publicitaires pour les médias, qui se retrouveraient paralysés financièrement s’ils exposaient l’escroquerie au grand jour.
Tout cela s’ajoute à la consommation largement répandue de drogues illégales (dont beaucoup étaient à l’origine prescrites sur ordonnance). Celles-ci représentent à elles seules une entreprise qui, selon les estimations, rapporterait environ cinq cent milliards de dollars par an. La marijuana serait la culture la plus lucrative des États-Unis à l’heure actuelle. La cocaïne et ses dérivés étaient très à la mode dans les années soixante-dix. Leur consommation est à présent généralisée, en partie à cause des informations erronées répandues par les psychiatres. En effet, ces derniers affirmaient encore en 1980, et ce dans leurs propres textes, que la cocaïne ne créait pas d’accoutumance. Ils ne pouvaient pas se trouver plus loin de la vérité. De nombreux psychotropes et autres drogues telles que l’héroïne, le L.S.D., la méthadone, la méthédrine et les tranquillisants, pour n’en citer que quelques-uns, étaient utilisés par les médecins et les psychiatres mais mal contrôlés par ceux-ci. Elles ont pu ainsi librement proliférer sur le marché illégal des drogues, et cela n’a fait qu’aggraver le problème. Actuellement, l’antidépresseur le plus prescrit, le Prozac-20, est également la dernière nouveauté qui fait fureur dans les rues des villes américaines et sur le marché des stupéfiants. Dans notre monde moderne, on en vient à croire que se droguer fait partie de la vie de tous les jours.
D’autre part, les progrès technologiques de ce siècle ont engendré une avalanche de maux qui menacent le bien-être des populations. Le smog, par exemple, était inconnu avant l’apparition des usines en Grande-Bretagne. Aujourd’hui, toutes les grandes villes du monde informent quotidiennement leurs habitants de la qualité de l’air qu’ils respirent. Il y a cent ans, les principaux conservateurs alimentaires étaient le sel et la glace. Aujourd’hui, presque tous les aliments emballés portent sur leurs étiquettes une liste d’ingrédients artificiels plus longue que la liste de leurs ingrédients naturels. Les catastrophes écologiques comme Tchernobyl auraient été impossibles il y a cinquante ans, sans parler des retombées radioactives dues à la prolifération des essais nucléaires.
Le frère de Charlot acteur et réalisateur de films muets américain est mort à Nice Alpes -Maritimes France en 1965, d'une longue maladie à l'age de 80 ans.
Il est enterré à Clarens Commune de Montreux Suisse. Sydney Chaplin est le demi-frère de Charlot. Dès l'age de douze ans, il veillera sur la vie miséreuse de son petit frère Charlie le sortant de la misère et lui permettant de décrocher un premier contrat. Il veillera encore longtemps sur ses intérêts, travaillera à ses côtés et l'aidera à créer "United Artists". Il reviendra en Europe dans les années cinquante, puis s'y établit définitivement, alternant ses séjours à Nice et au Montreux-Palace. Sa tombe est au cimetière de Clarens. E:F
Sydney dans le rôle du Kaiser-The Bond
Charlie and Sydney Chaplin
Statue de Charlot sur les quais de Vevey
Le « Charlot » du film les Temps Modernes, alias Charlie Chaplin, comédien, scénariste et producteur de cinéma, s’établit au Manoir de Ban à Vevey. Sa statue sur les quais rappelle un séjour de 25 ans
CHARLOT SUISSE D'ADOPTION ?
Lors d’une tournée en Europe pour présenter le film Les Lumières de la rampe, Charlie Chaplin (Londres 1889-Vevey 1977) se voit interdire le retour aux USA en raison du maccarthysme.
Il choisit de s’établir à Vevey avec son épouse et ses enfants, dont 4 naîtront en Suisse. La famille réside au Manoir du Ban à Corsier, une maison de maître de style néoclassique, construite en 1840 et entourée d'un vaste parc de 14 hectares aux arbres centenaires. Les enfants fréquentent l’école publique et Charlie Chaplin, au faîte de sa gloire, réalisera et jouera notamment dans Un Roi à New-York (1957) et La Princesse de Hong-Kong (1967).
Charlie Chaplin a été l’un des professionnels les plus créatifs de l'ère du cinéma muet. Acteur, réalisateur, producteur, scénariste, écrivain et compositeur musical, il s’est fait remarquer à Hollywood par son jeu de mime et sa clownerie.
Il repose au côté de son épouse au cimetière de Corsier et une statue de bronze de Charlot, sur la promenade des quais, rappelle sa présence à Vevey
Dans un proche futur, le Manoir de Ban abritera le Musée Charlie Chaplin dédié à sa vie et ses œuvres.
Acteur de cinéma, c'est vouloir être acteur de cinéma en le créant comme n'importe quel autre métier. Sa physionomie joue un rôle, mais ce n'est pas le seul critère.
Citation d'Hector Berlioz << La chance d'avoir du talent ne suffit pas : il faut encore le talent d'avoir de la chance >>
Celui qui cherche la chance récolte la malchance. Le hasard n'existe pas. Pour obtenir quelque chose dans la vie, il est nécessaire de le planifier. On récolte ce que l'on sème. La responsabilité c'est ce que l'on crée et l'irresponsabilité c'est de dire que c'est la faute des autres, ou d'un Dieu quelconque.