dimanche 10 juillet 2011

CHARLOTTE CASIRAGHI

PAR PA DORIOT



Charlotte de Monaco




                                                                Artfoto PA Doriot 

                                natation1@hotmail.com  / http://fr.fotolia.com/p/119760


samedi 9 juillet 2011

LES DANGERS SUR L'ASPARTAME

                                                L' AMERE VERITE SUR L' ASPARTAME



 

 

 

 

 

 

 

 

 

                                                         ASPARTAME E 951



L'aspartame a été découvert par hasard en 1965 au laboratoire Searle, aux États-Unis, par un scientifique qui cherchait à mettre au point un médicament contre les ulcères. En goûtant une pincée de sa poudre, il se serait rendu compte qu'elle avait un goût étonnamment sucré.

Cette découverte était une bénédiction pour l'industrie alimentaire qui cherchait une solution de rechange aux cyclamates et à la saccharine alors interdits dans les aliments par le gouvernement depuis que des études chez les animaux avaient révélé qu'ils entraînaient des cancers. L'aspartame a été autorisé dans les aliments secs en 1981, puis dans les boissons gazeuses en 1983.

Commercialisé sous le nom de NutraSweet et d'Égal, l'aspartame est un édulcorant synthétique modifié génétiquement et composé de deux acides aminés (composants des protéines), la phénylalanine et l'acide aspartique. Son pouvoir sucrant est 200 fois plus élevé que celui du sucrose. Pourtant, le cheminement de l'aspartame laisse plutôt un goût amer dans la bouche.

Il a même des allures de conspiration puisque le Pentagone a déjà nommé l'aspartame dans un inventaire d'armes chimiques! En fait, tant G.D. Searle, la compagnie de produits chimiques et pharmaceutiques mentionnée précédemment, que Monsanto, maintenant propriétaire et fabricant d'aspartame, ont des liens tangibles avec la fabrication d'armes chimiques...

Le documentaire suivant "L'amère vérité sur l'Aspartame" nous explique les réels dangers de l'aspartame :



UN PUISSANT POISON L'ASPARTAME

Il y a 92 symptômes prouvés de l’aspartame passant par le coma et allant jusqu’à la mort. 

Lien : http://www.danger-sante.org/category/aspartame-danger/



 De nombreux médicaments contiennent également de l'aspartame.








L'aspartame est, de loin, la substance la plus dangereuse sur le marché à être ajoutée aux aliments.

MONTREUX JAZZ FESZIVAL 2011 - MONTREUX




                                                  Montreux Jazz Festival 2011 - Montreux





Du 1er au 16 juillet 2011, le festival de tous les superlatifs célèbre 45 ans de passion pour la musique.

Entre Montreux, Claude Nobs et le Jazz Festival, une longue histoire d'amour s'est tissée au fil des ans. Malgré bien des turbulences et même un... incendie resté dans les annales, la manifestation se porte bien et roule à vive allure vers son demi-siècle d'existence.

 Il a tout d'un malicieux jazzman dans la force de l'âge, ce festival désormais entré dans le cœur des mélomanes! Un temps décrié à cause de l'élargissement de l'offre musicale, il réunit aujourd'hui puristes et simples amateurs de bon son dans une cérémonie païenne faite d'hybridations des genres et des courants, de concerts exceptionnels à graver dans les mémoires et de jam sessions qui vous feraient presque croire en Dieu. Et ils seront bien là cette année, les mânes de Miles Davis, les dieux actuels et futurs du jazz, du rock ou du hip hop!


Une affiche colorée, des concerts à faire tomber les murs de Jéricho et un festival off toujours aussi riche
A tout seigneur, tout honneur: la 45e édition du Montreux Jazz Festival s'ouvre sur la rencontre de deux géants de la guitare, Carlos Santana et B.B. King. Moments d'anthologie en perspective, notamment la soirée du 1er juillet - au cours de laquelle Santana et John McLaughlin présenteront pour la première fois en live leur album commun de 1973, "Love, Devotion and Surrender" - et celle du 3 juillet, "B.B. King - Welcome to the Chairman of the Board", qui verra le maître convier différents invités sur la scène de l'Auditorium Stravinski et jouer pour la première fois en compagnie de Santana.


Le reste du programme est à l'avenant et marie hommages somptueux, rencontres inédites et événements qui feront claquer haut l'oriflamme du jazz ou du rock: le 13 juillet un "Tribute to Miles Davis", avec notamment Herbie Hancock au piano; un concert très attendu des Montréalais d'Arcade Fire, le 10; le 13 une soirée dédiée aux 30 ans du label Tommy Boy Records, "The History of Hip Hop", où la crème de la scène "old school" des années 90 partagera le plateau avec des danseurs et des graffeurs pour une performance totale; sans oublier, en clôture du festival le 16 juillet, un concert de Deep Purple accompagné d'un orchestre symphonique - le tube "Smoke on the Water" risque fort d'embraser l'Auditorium, métamorphosé pour un soir en temple du rock...


Images de Montreux : http://fr.fotolia.com/p/119760

vendredi 8 juillet 2011

LA PRISE DE POUVOIR DE LA CIA AU LIT AVEC LE CARTEL MILITARO-INDUSTRIEL


La prise de pouvoir de Petraeus et de la CIA

 par Jack D. Douglas


Url de l’article original en anglais :
http://lewrockwell.com/douglas/douglas43.1.html


July 05, Le parti américain bouge rapidement pour concentrer le pouvoir de l’armée, pour développer plus avant les attaques assassines états-uniennes dans le monde et pour intimider toute critique en adoptant les méthodes des régimes totalitaires classiques afin de faire taire les dissidents et consolider le pouvoir; par la suite ils pourront utiliser des formes bien plus ouvertes de terreurs et d’oppression. Obama apparaît de plus en plus comme l’homme de paille pour cette prise rapide de pouvoir, bien que nous ne pouvons pas encore dire à l’heure actuelle, à quel point il pousse pour cet agenda. [Hitler utilisa le président de l’Allemagne comme son homme de paille, le parti intimida secrètement les journalistes et quiconque se trouvait sur le chemin; ce n’est que plus tard après l’adoption de la loi d’autorisation que la répression devint plus draconienne. La loi du “patriot act” américain est une loi très similaire à la loi d’autorisation, mais pas si extrieme, ainsi ils ont toujours besoin d’utiliser l’intimidation dissimulée par les SS-Services Secrets: CIA, FBI etc...]

Le général Petraeus est devenu le chef officiel de la CIA afin de renforcer les opérations barbouzes d’assassinats de la CIA avec celles des forces armées. Les opérations de meurtres par drones se sont très rapidement développées en une force mondiale opérationnelle spéciale de meurtre et d’invasion. Les opérations d’escadrons de la mort ont pris beaucoup d’ampleur sous le commandement de Petraeus à la fois en Afghanistan et en Irak.

Quelques nations commencent déjà à resister à ces opérations de meurtres par drones interposés. Le Pakistan vient tout juste d’ordonner aux etats-Unis d’arrêter de lancer des attaques assassines par drones depuis les bases américaines implantées sur le sol pakistanais dans la province du Baluchistan. La Somalie vient de révéler deux meurtres récents par drone et d’invasions corollaires pour saisir des corps. Quelques unes des forces se battant contre le régime totalitaire marionnette des Etats-Unis au Yémen ont rapporté des meurtres par drone là-bas.

Il semblerait que les Etats-Unis aient la volonté d’étendre leurs campagnes de meurtres par drone au Mexique et dans d’autres nations sud-américaines. Si ceci se passe réellement, la haine contre les Etats-Unis, dejà biern présente dans la zone, va sérieusement augmenter de la même façon que cela s’est déjà produit dans le monde musulman. La Pakistan s’est allié rapidement avec la Chine en partie à cause des opérations d’attaques par drones qui ont sérieusement augmentées dans le pays lorsque les forces US étaient sous le commandement du général Petraeus en Afghanistan. Karzai, la marionnette értats-unienne en Afghanistan est devenu de plus en plus ouvertement anti-américain en grande partie à cause des opérations de meurtres et de nettoyage de Petraeus.

Obama, Petraeus et le régime dans sa totalité semblent apparemment penser que la campagne de terreur des drones est un moyen efficace d’augmenter la puissance impériale états-unienne. Mais il semble qu’en ce moment, cela soit plus enclin à produire de puissants effets néfastes en retour, même si peu de personnes osent parler ouvertement à l’encontre du terrorisme américain venant du ciel avec ses missiles Hell Fire. Même les européens commencent à s’enrager contre les Etats-Unis à propos d’actions tyranniques, ceci incluant le lynchage médiatique du présumé candidat socialiste français à l’élection présidentielle et à ce moment patron du FMI. [les socialistes sous Strauss-Kahn auraient sûrement mis fin à la soumission continuelle de Sarkozy aux diktats américians.]



Jack D. Douglas [jddougla@ucsd.edu] est un professeur de sociologie retraité de l’université de Californie à San Diego. Il a été publié de manière extensive sur tous les aspects majeurs de l’humain. Il a notoirement écrit “le mythe de l’état providence".
 

La société et l`individu


"Tous les problèmes auxquels l`humanité se trouve confrontée aujourd`hui- qu`ils soient moraux, sociaux, religieux ou politiques- sont issus de l`aveuglement psychologique de chaque individu. Du refus vaniteux de chaque individu à s`avouer la vérité à son propre égard émergent des sociétés fondées sur le même aveuglement, et caractérisées par conséquent, par la même impuissance à résoudre ses problèmes. ** La crise de civilisation que nous traversons a sa source dans la faiblesse psychique de chaque individu. La société n`existe pas. Seuls existent les individus dont l`ensemble constituent la société. La société reflète l`ensemble de vérités et d`erreurs que les individus passés et présents ont découvertes et transmises. Elle est ainsi le reflet de l`état d`esprit des individus qui la composent. ** Si l`esprit des individus est sain, c`est-à-dire clairvoyant et prévoyant, la société qu`ils fondent, est bien constituée. Si leur esprit est malsain, c`est-à-dire déformé et aveuglé par les imaginations sur le monde extérieur et le monde intérieur, la société est mal constituée. ** Or l`aveuglement de l`esprit des individus peut se manifester collectivement de deux manières, opposées l`une de l`autre, ou ambivalente. Il peut se manifester soit sous la forme d`un spiritualisme qui exalte l`esprit ou bien sous la forme d`un matérialisme qui exalte le monde matériel. ** De tout les temps, les sociétés ont ainsi vacillé entre le spiritualisme et le matérialisme, les deux pôles ambivalents d`une même erreur, de la même maladie de l`esprit: son aveuglement par la vanité. ** La conclusion qui s`impose est donc que l`on ne peut guérir les sociétés malades qu`en soignant l`esprit des individus. Sinon, toutes les améliorations extérieures, aussi bénéfiques qu`elles puissent être, seront tôt ou tard anéanties par l`esprit déformé des individus. ** Dr. Marianne Sedar À la découverte de soi-même

samedi 2 juillet 2011

MONACO MARIAGE PRINCIER

                                                   
                                                            CHARLOTTE


Indiscrétions...découvrez les personnalités présentes au Mariage princier


MARIAGE PRINCE ALBERT DE MONACO ET CHARLENE
















PRINCESSE STEPHANIE ET CAROLINE


M ★ MARIAGE -religieux  M






OBAMA LA GUERRE FINANCIERE ET L' ELIMINATION DE DSK

Obama, la guerre financière et l’élimination de DSK

par Thierry Meyssan




On ne peut comprendre la chute de Dominique Strauss-Kahn sans la replacer dans le contexte du projet qu’il incarnait de création d’une nouvelle monnaie de réserve internationale prévue pour aujourd’hui 26 mai 2011. Un projet paradoxalement attendu par les États émergents tout autant que par la finance apatride, mais refusé par le complexe militaro industriel israélo-états-unien. Thierry Meyssan lève le voile sur le coup-fourré de l’administration Obama pour ne pas tenir ses engagements.

26 MAI 2011


Les Français ont assisté avec stupeur à l’arrestation aux États- Unis du leader politique le plus populaire chez eux, Dominique Strauss-Kahn. Ancien ministre de l’Économie, l’homme était devenu le haut fonctionnaire le mieux payé au monde (salaire de base annuel, hors primes et frais : 461 510 USD) et s’apprêtait, disait-on, à briguer la présidence de la République. Cette personnalité chaleureuse, connue pour son appétit à table et au lit, parfois accusé de faire de la politique avec dilettantisme tant il aime prendre le temps de jouir de la vie, est accusée d’avoir violé précipitamment une femme de chambre dans un hôtel de Manhattan.


Pendant six jours, les Français sont restés vissés devant leurs écrans de télévision à regarder hébétés l’acharnement judiciaire contre un homme qu’ils s’étaient habitués à considérer comme un recours possible après le catastrophique quinquennat de Nicolas Sarkozy. Sa chute était aussi la fin de leurs illusions.
Le spectacle de ce destin brisé tient de la tragédie antique. Le dicton romain « Arx tarpeia Capitoli proxima » revient sur les lèvres : la roche tarpeïenne d’où les condamnés à mort étaient précipités dans le vide était si proche du Capitole, lieu symbolique du pouvoir et des honneurs.
Indépendamment de toute considération sur son innocence ou sa culpabilité, le broyage d’une si haute personnalité ne peut que provoquer l’angoisse chez le simple citoyen : si celui-là ne parvient pas à se défendre, alors comment pourrions-nous espérer le faire si nous étions accusés comme lui ?


L’ascension et la chute


Cependant les Français étant un peuple politisé, nourri des leçons de Machiavel sans jamais l’avoir lu, n’ont pas tardé à s’interroger sur le bien-fondé de l’accusation portée contre leur concitoyen,
DSK. À 57 %, selon des sondages d’opinion, ils n’ont pas cru cette histoire de rut que les médias états-uniens se délectent à raconter. Les uns se sont mis à imaginer les scenari possibles de manipulation, tandis que les autres se demandaient « Cui bono ? » (À qui profite le crime ?).
À ce jeu là, le premier nom qui vient à l’esprit est celui de Nicolas Sarkozy. Comment ne pas y penser lorsque l’on se souvient qu’il est devenu président en portant plainte contre son principal rival, Dominique de Villepin, et en l’empêtrant dans une affaire toute aussi rocambolesque de faux documents. Alors, pourquoi pas un nouveau complot pour écarter un nouveau concurrent ?


Et peu importe que les deux hommes aient eu besoin l’un de l’autre pour préparer les prochains sommets internationaux, ni qu’ils aient été tous deux inféodés au suzerain états-unien. On sait bien que les pires crimes exigent le sang des amis ou mieux des parents.
Au demeurant, les Français ignorent les attaches de DSK [1], comme ils ignoraient celles de Nicolas Sarkozy lorsqu’ils l’ont élu [2]. Jamais la presse ne les a informés que, dans les années 90, au cours de sa traversée politique du désert, il avait été engagé comme professeur à l’université de Stanford par une certaine… Condoleezza Rice. Ils ne savent pas non plus que lui et ses lieutenants Pierre Moscovici et Jean-Chrisophe Cambadélis furent chargé du financement du Parti socialiste et de la Fondation Jean-Jaurès par la National Endowment for Democracy —façade légale de la CIA [3]—. Ils n’ont pas suivi ses nombreux travaux et contrats avec les think tanks atlantistes, le German Marshall Fund of the United States [4] ou le Groupe de Bilderberg [5].  En  définitive, ils ne savent  rien de son engagement pour l’intégration de la France et de l’Europe au sein d’un grand marché transatlantique dominé par les États-Unis.


Les Français n’en savent pas plus sur ses liens étroits avec Israël. Il pilote au sein du Parti socialiste le Cercle Léon Blum, du nom d’un ancien Premier ministre juif. Ce discret et puissant lobby veille à écarter de la scène politique tout individu qui contesterait le projet sioniste. Ainsi fait-il tomber des têtes, comme celle du politologue Pascal Boniface qui soulignait le caractère électoralement contre-productif d’un soutien à Tel-Aviv dans un pays où 10 % de la population est de culture arabe. DSK ne se cache pourtant pas. Il déclare sans ambage : « Je considère que tout juif de la diaspora et de France doit apporter son aide à Israël. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle il est important que les juifs prennent des responsabilités politiques. En somme, dans mes fonctions et dans ma vie de tous les jours, à travers l’ensemble de mes actions, j’essaie d’apporter ma modeste pierre à la construction d’Israël. » Bizarre pour quelqu’un qui brigue la présidence française. Peu importe, il est si jovial.


Néanmoins, rien n’aura été épargné à Dominique Strauss-Khan et à ceux qui l’aiment : pendant qu’il était placé en garde à vue, puis en détention préventive, sans jamais avoir l’occasion de s’exprimer, le procureur de New York faisait distribuer aux médias un acte d’accusation détaillé.
On peut y lire le descriptif froidement clinique du crime imputé : « L’accusé a tenté d’avoir, par la force, une relation sexuelle anale et orale avec un tiers ; l’accusé a tenté par la force d’avoir des rapports vaginaux avec un tiers ; l’accusé a forcé un tiers à un contact sexuel ; l’accusé a séquestré un tiers : l’accusé a obligé un tiers à un contact sexuel sans son consentement ; l’accusé a de façon intentionnelle et sans raison légitime touché les parties génitales et autres parties intimes d’un tiers dans le but d’avilir cette personne et d’abuser d’elle, et dans le but d’assouvir le désir sexuel de l’accusé.
Ces délits ont été commis dans les circonstances suivantes : le soussigné déclare avoir été informé par une personne connue des services du procureur que l’accusé 1) a fermé la porte de la pièce et a empêché la plaignante de quitter cette pièce ; 2) s’est saisi de la poitrine de la plaignante sans son consentement ; 3) a tenté de retirer de force le collant de cette personne et de toucher ses parties génitales de force ; 4) a forcé la bouche de la plaignante à toucher son pénis à deux reprises ; 5) a pu commettre ces actes en utilisant sa force physique. »
Tout cela étalé des jours durant au journal de 20h, avec moult détails, sous les yeux écarquillés de parents rentrant du travail, et devant des enfants effarés baissant leur nez sur leur assiette de potage.


Le choc culturel


On ne sait qui est le plus traumatisé : le brillant économiste qui devait sauver l’humanité de la crise financière et se trouve soudain ravalé au rang d’infâme criminel, ou le peuple qui aspirait au repos et envisageait de le choisir pour chef, et se voit contraint d’observer une fois de plus la violence des États-Unis.
À ce sujet, les Français cherchent des excuses au système judiciaire anglo-saxon qu’ils découvrent. Certes, ils avaient déjà vu cette parodie de justice dans des séries télévisées, mais ils n’avaient jamais cru que cela exista pour de vrai. Et du système extra-judiciaire, de Guantanamo et des prisons secrètes, ils n’ont jamais rien voulu savoir. Quelques commentateurs ont tenté d’expliquer la dureté de la police et du premier juge comme une volonté de traiter à égalité les puissants et les faibles. Ils ont pourtant tous lu les travaux d’illustres sociologues montrant que dans ce système inique l’argent est roi, et la justice est de classe.
Les Français ont aussi accepté sans broncher les reproches de la presse anglo-saxonne. Tout cela est la faute de la presse française, pouvait-on lire, qui n’a pas enquêté sur la vie sexuelle débridée de M. Strauss-Kahn au nom du respect de sa vie privée. Pourtant, poursuivent les puritains, celui qui séduit ostensiblement les femmes, voire les presse, parfois les bouscule, est un violeur potentiel. « Qui vole un œuf, vole un bœuf ! ».
En couverture, Time Magazine représente DSK et ceux qui lui ressemblent sous la forme d’un cochon. Nul n’a relevé que l’accusé était directeur du FMI et vivait à Washington depuis 3 ans sans que la presse anglo-saxonne donneuse de leçon ait, elle, enquêté sur ses supposés vices cachés.
L’accusation ayant ouvert le soupçon, chacun se souvient —mais un peu tard— qu’en 2002 DSK avait tenté de forcer une belle journaliste, Tristane Banon. Lorsqu’elle lui avait demandé un entretien, il l’avait invitée dans un appartement particulier, situé dans le quartier historique du Marais à Paris. Il avait accueilli la jeune femme dans un grand loft, dénué de tout meuble, excepté un grand lit. Et comme la belle ne cédait pas au libertin, il l’avait frappée.
Peut-être à New York, cette violence avait-elle submergé le galant homme et l’avait-elle transformé en criminel ?
Rien ne permet de l’imaginer, d’autant que DSK n’est pas un célibataire frustré. Il est marié à une star de la télévision, Anne Sinclair, qui fut la journaliste préférée des Français avant d’abandonner son métier pour l’accompagner, lui, dans sa carrière. Les Français l’ont retrouvée au Tribunal lorsque Dominique Strauss-Kahn comparaissait, toujours aussi belle et volontaire, malgré les années de plus. Petite fille d’un grand marchand d’art, elle dispose d’une confortable fortune familiale. Sans hésiter, elle était venue de Paris pour payer un million de dollars de caution et offrir cinq millions de dollars de garanties bancaires supplémentaires. En cet instant, cette femme d’argent était prête à tout céder pour arracher son époux des mâchoires écrasantes de la justice états-unienne. Elle n’en était que plus admirable. C’est qu’elle ne lui faisait pas grief de ses incartades, elle qui aimait à l’accompagner à la Chandelle, un club échangiste parisien


DSK, le dindon de la farce.


Dans toute nation digne de ce nom, on n’aurait pas supporté de voir une personnalité qui était pressentie pour être élue président et incarner le pays apparaître menottée entre des sbires du FBI, jeté à l’arrière d’une voiture comme un malfrat, exhibé devant un tribunal sans avoir la possibilité de se raser. On aurait probablement fait le siège de l’ambassade US en chantant des hymnes patriotiques. Pas en France. On y admire trop les « Américains ». On les contemple comme le lapin hypnotisé par le serpent cobra. Et l’on a du mal à admettre que l’on n’est pas le centre du monde, que si complot il y a, il ne s’est pas tramé aux bords de la Seine, mais sur les rives du Potomac.
La séquestration


DSK est-il coupable de viol ou victime d’une machination ? Il suffit de réfléchir pour répondre à la question.
L’accusé aurait passé la nuit en compagnie d’une call-girl. Il aurait violé la femme de chambre au brunch matinal, puis se serait rendu paisiblement déjeuner avec sa fille, étudiante à Columbia University. Enfin, il aurait été prendre son avion réservé plusieurs jours à l’avance pour aller rencontrer la chancelière Angela Merkel à Berlin. C’est confortablement assis dans un avion d’Air France qu’il a été appréhendé, dix minutes avant le décollage.
Selon le personnel naviguant, les policiers de l’Unité spéciale pour les victimes (celle du feuilleton Law and Order SVU [6]) n’ont pas demandé à leurs homologues de l’aéroport de procéder à l’interpellation, mais ont tenu à la réaliser eux-mêmes malgré le risque d’arriver trop tard. Pour éviter que DSK ne soit prévenu, ils ont par contre demandé que l’on brouille les téléphones portables dans cette zone de l’aéroport le temps nécessaire à leur venue [7]. Or, un tel brouillage n’est pas de la compétence d’une brigade mondaine. Ceci est bien une affaire de sécurité nationale.


Lorsque le suspect a été placé en garde à vue, il a été coupé de tout contact extérieur, hormis avec ses avocats, ainsi que le prévoit le droit états-unien. Mais lorsque la juge Melissa Jackson l’a mis en détention provisoire, il a encore été coupéde l’extérieur. Sans raison. La détention avait-on expliqué est nécessaire car le prévenu pourrait fuir en France, Etat avec lequel Washington n’a pas conclu de traité d’extradition et qui a protégé un autre prévenu accusé de viol, le cinéaste Roman Polanski. Cette décision n’avait pas été prise pour isoler l’accusé et l’empêcher d’influencer des témoins. Cependant la juge avait décidé de le faire enfermer à Rikers Island, une des plus importantes prisons du monde avec 14 000 détenus, et l’une des plus sombres. Un enfer sur Terre. « Pour sa protection », on l’avait alors gratifié d’une chambre individuelle et mis au secret.


Au total, durant 10 jours, le directeur général du FMI a été séquestré. Pendant 10 jours, le fonctionnement de l’institution internationale a été bloqué faute de signature. Pendant 10 jours, les problèmes de l’euro et du dollar, la faillite de la Grèce, et bien d’autres enjeux ont été suspendus au bon vouloir de policiers, de juges et de matons.
Selon la jurisprudence états-unienne, DSK qui n’a pas d’antécédents judiciaires et qui est domicilié à Washington, n’aurait pas dû être placé en détention préventive, mais aurait dû bénéficier d’une liberté sous caution. Il a probablement vite analysé la situation. Par l’intermédiaire d’un de ses avocats, il a réussi à faire parvenir au FMI une lettre de démission. Le lendemain même, contre toute attente, un nouveau juge accédait à sa demande de remise en liberté surveillée. Il n’était en effet plus utile de le maintenir sous écrou puisque le FMI avait recouvré sa capacité à agir.
Christine Lagarde, ministre française de l’Économie qui a fait carrière aux États-Unis en défendant les intérêts du complexe      militaro- industriel [8], est pressentie pour succéder au prévenu à la direction du FMI, malgré les cris d’orfraie de la Russie et de la Chine.
Au fait, son second avocat, Benjamin Brafman, n’est pas venu le voir en prison et ne s’est pas présenté à la seconde audience. La star du barreau de New York était partie précipitamment en Israël. Officiellement pour y célébrer une fête religieuse en famille [9]. Mais      pour      exiger      ses honoraires, Me Brafman n’a
pas dû se contenter d’allumer les feux de Lag Ba’omer, mais il a dû négocier de l’aide pour son client.


Le projet Zhou


Pourquoi donc déployer des moyens hollywoodiens et bloquer le FMI durant 10 jours ? Deux réponses sont possibles, et elles sont peut-être liées.
En premier lieu, le 29 mars 2009, le gouverneur de la Banque centrale chinoise Zhou Xiaochuan a remis en cause la prédominance du dollar comme monnaie de réserve. Déplorant que le projet de l’économiste John Maynard Keynes de créer une monnaie internationale (le Bancor) n’ait pas été concrétisée à l’issue de la Seconde Guerre mondiale, il proposa d’utiliser les Droits de tirage spéciaux du FMI pour jouer ce rôle [10].
Cédant à la pression, les États-Unis acceptent un triplement des ressources du FMI et l’émission par le FMI de Droits de tirages spéciaux (DTS) d’une valeur de 250 milliards de dollars, lors du sommet du G20 à Londres, le 2 avril 2009. Ils acceptent      également      le principe d’un Conseil de stabilité financière auxquels seront associés les grands États émergents.
Cette idée est discutée au sommet du G8 à L’Aquila (Italie), le 8 juillet 2009.
Poussant le pion plus loin encore, la Russie proposa ne pas se contenter d’une monnaie virtuelle, mais de l’éditer. Dmitry Medevedev, qui avait fait frapper symboliquement des prototypes de cette monnaie, posa quelques pièces sur la table. D’un côté y figuraient les visages des huit chefs d’État et de l’autre la devise en anglais « Unity in Diversity » [11].
Le projet est soumis aux experts de la Division des Affaires économiques et sociales de l’ONU. Leur rapport, auquel participe le professeur Vladimir Popov de la New Economic School de Moscou, est étudié le 25 avril 2010 lors d’une réunion jointe du FMI et de la Banque mondiale [12].
Le processus devait aboutir, aujourd’hui 26 mai 2011, au sommet du G8 à Deauville (France). Le dollar aurait cessé d’être la monnaie de référence sur fond d’imminente cessation de paiement du gouvernement fédéral des États-Unis. Washington aurait renoncé au financement de son hyper-puissance militaire par la dette pour se consacrer à sa restructuration interne.
Malheureusement, durant les derniers mois de ce processus, des initiatives militaires et politiques ont bouleversé ce plan. Certains États —dont la Russie et la Chine— ont été floués. L’arrestation de DSK montre que Washington était de mauvaise foi et que ses concessions ne visaient qu’à gagner du temps.
Bien que le détail exact du montage imaginé par Dominique Strauss-Kahn pour créer cette nouvelle monnaie de réserve adossée aux Droits de tirages spéciaux du FMI soit secret, il apparaît que le Libye y jouait un rôle clé : à titre expérimental, c’est la Banque centrale libyenne qui la première avait décidé de fonder sa monnaie, le dinar, sur l’or et au delà sur les DTS. La chose est d’autant plus importante que la Libye dispose d’un fond souverain parmi les mieux dotés du monde (il est même un peu plus riche que celui de la Russie).
Or, en entrant en guerre contre la Libye, la France et le Royaume-Uni ont provoqué un gel théorique des avoirs non seulement de la famille Kadhafi, mais de l’État libyen. Pis, Paris et Londres ont dépêché des cadres de la banque HSBC à Benghazi pour créer une Banque centrale libyenne rebelle et tenter de s’emparer des avoirs nationaux [13]. Sans que l’on sache si Nicolas Sarkozy et David Cameron se sont laissés emporter par l’ivresse de leur force ou ont agi sur instruction de leurs mandants à Washington, le fragile édifice élaboré par Dominique Strauss-Kahn s’est effondré.
Selon nos contacts à Tripoli, au moment de son arrestation, DSK partait à Berlin pour trouver une solution avec la chancelière Angela Merkel. Il devait ensuite partir avec un émissaire de Mme Merkel négocier avec des représentants du colonel Kadhafi —voire avec lui directement—. La signature du Guide libyen étant indispensable au déblocage de la situation.
On assiste désormais à une guerre financière d’une ampleur jamais égalée : alors que la situation économique des États-Unis vacille et que le dollar pourrait devenir rapidement une monnaie de singe, l’accord conclu au G8 et avalisé au G20, mis en œuvre par le FMI en coordination avec la Banque mondiale et les milieux bancaires internationaux dont DSK était le champion, est suspendu. La domination du dollar est intacte quoique plus que jamais artificielle ; ce dollar que les États émergents voulaient relativiser, mais sur lequel le complexe militaro-industriel israélo- états-unien assoit sa puissance.
Dans ce contexte que vaut l’honneur d’un homme ?







L'OTAN voudrait faire taire Thierry Meyssan par Mecanopolis





vendredi 1 juillet 2011

DOMINIQUE STRAUSS- KAHN LIBRE



DOMINIQUE STRAUSS-KAHN ASSIGNATION A RESIDENCE  LEVEE
UNE PAGE SE TOURNE SUR L'ACCUSATION, TOUT S'EFFONDRE
LA FEMME DE CHAMBRE PERD TOUTE SA CREDIBILITE
L'ACCUSATION REFUTE, AFFAIRE A SUIVRE


DSK et son épouse Anne Sinclai sont arrivés d'un pas déterminé au tribunal, où l'ex patron du FMI devrait être libéré sur parole.


L’opération de sécurité nationale US visant à empêcher la création d’une nouvelle monnaie de réserve internationale touche à sa fin.
Arrêté in extremis avant le G8 de Deauville, le directeur général du Fonds monétaire international, Dominique Strauss-Kahn, avait été accusé de viol et incarcéré. Il n’avait été placé en résidence surveillée qu’en échange de sa démission. Son successeur, Christine Lagarde, ayant été désigné, l’accusation devrait être retirée et M. Strauss-Kahn libéré.



DSK : Derrière la machination, Strauss-Khan lui même ?



DSK est aujourd’hui dans toutes le conversations, dans les cafés, sur la toile, tous se posent des questions sur le directeur du Fonds Monétaire International. Coupable ou victime d’une manipulation ?  Les politiques de tous bords réclament la retenue et la décence, en effet, la culpabilité de DSK n’est pas prouvée, il faut donc respecter la présomption d’innocence. Les amis les plus proches de l’ancien maire de Sarcelles ne comprennent pas, pour eux cette histoire ne ressemble pas à la personne qu’ils connaissent, alimentant la théorie du complot. Sa  femme elle-même Anne Sinclair a annoncé dans un bref communiqué qu’elle ne croyait pas une seule seconde en la culpabilité de son mari. Si ce n’est pas un coup d’élimination  de Nicolas Sarkozy, alors la vérité est ailleurs. Et si cette vérité venait de Dominique Strauss-Khan lui-même.
Nul ne doutait de sa victoire aux primaires socialistes, tous savaient que DSK serait le principal adversaire du Président actuel. Mais aujourd’hui, sa candidature s’envole. Peut-être pas pour très longtemps...
Mais regardons d’un autre point de vue  l’agression de la femme de ménage, Ophélia,  32 ans. Il paraît improbable que, DSK, stratège redoutable, soit tombé dans un le panneau d’une soudaine impulsion tandis que l’homme vise le sommet de la France, que les primaires socialistes approchent à grands pas, et si cela semble si invraisemblable, c’est qu’il y a certainement une raison : La campagne présidentielle qui l’attend.



Si la jeune Ophélia se rétracte demain, si elle dit avoir mentie, que tout est faux, ou que DSK apporte la preuve irréfutable de son innocence, alors cette affaire de viol lui sera favorable, il reviendra en France galvanisé, plus fort que jamais, sa popularité toujours plus haute. Premier avantage. Mais il y en a un second. On peut en effet dire sans se tromper que lors de sa campagne présidentielle, DSK aurait été attaqué de toute part sur son passé au féminin. Ses histoires d’agression lui serait revenues dans la figure ainsi qu’un boomerang. Mais là, si Ophélia devait se rétracter, aucune attaque de ce genre ne se pourrait plus, DSK ne serait plus embêter sur sa vie privée et son bon goût pour les femmes. La route de l’Elysée lui serait alors grande ouverte.


 Outre le fait d'un retrait de la plainte de la soi-disante Ophélia, d'autres éléments troublants mènent à cette théorie Strauss-Khanienne. Le portable oublié dans la chambre et autres affaires personnelles, puisque DSK aurait appelé de la voiture l'hôtel pour signifier à l'établissement que son chauffeur viendrait les récupérer. Cet oubli qui justifie l'hypothèse d'une fuite précipitée lui servira demain pour sa défense. Les témoignages des clients parlant d'un homme identique à la veille au soir, calme et souriant, mettent en pièce ce départ rapide de l'hôtel. Enfin, le meilleur moyen pour qu'une femme de ménage se retrouve dans la chambre était tout de même de lui ouvrir la porte. Hormis ces détails, on peut se demander si cette dernière n'aurait pas accepté une sorte de contrat en éhange d'argent.



Il n'y a pas que son arrestation dans un avion d'Air France qui intrigue. S'il avait vraiment fait du mal à quelqu'un, il savait parfaitement qu'il ne quitterait pas le pays comme cela. En l'occurrence, il a pris son temps pour que son arrestation se fasse en grande pompe. Et ce cinéma Hollywoodien continue jusqu'à sa sortie du commissariat, en effet, DSK l'a voulu grandiose, devant les caméras du monde entier, alors qu'il avait eu probablement le choix de passer par une porte dérobée.
Un autre coup de génie du favori socialiste, depuis son arrestation, ses amis les plus proches montent au créneau sur les chaînes de télévision et les radios, un scénario idéal qui place au premier plan des médias son entourage, comme pour nous habituer à les voir.



Ceci n’est qu’une hypothèse, mais il faut être honnête, tous les éléments en notre possession vont dans le sens d’un homme rattrapé par ses impulsions chroniques.
 
 
Ghisham Doyle pour WikiStrike





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