


Aux Etats-
Unis, dans les années cinquante, la rencontre d'un golden boy richissime et charmeur et d'une jeune Vénus avait toutes les chances de ne jamais passer à la postérité.

Mais le fils de milliardaires est devenu président des Etats-Unis et la starlette une star. Ces rencontres frivoles, dictées par le plaisir de la chair et de la vanité, s'inscrivent dans les coulisses de la grande politique. Le désir devient otage du pouvoir : l'innocence des caresses, les senteurs des parfums échangés laissent des empreintes dans les mémoires de certains témoins, qui se révèlent encombrants.Ces traces sont vite l'enjeu d'une sourde lutte entre pouvoir légal et pouvoirs occultes (la Mafia, les services secrets, etc.).
MARILYN MONROE
Lorsque leurs chemins se croisent pour la première fois, au milieu des années 50, Marilyn et Jack –? le surnom de John?– traînent déjà une lourde réputation derrière eux. Ils sont tous deux mariés. Lui, avec Jacqueline Bouvier, fille de bonne famille qu’il a épousée sous la pression de son père Joe, patriarche des Kennedy. Tel James Bond, dont il admire le pouvoir de séduction, il multiplie les conquêtes. Il se renseigne sur Marilyn, épouse de la star de baseball Joe DiMaggio, et découvre qu’à Hollywood, l’actrice passe de lit en lit. On murmure même qu’au début de sa carrière, elle faisait le tour des studios avec une lettre de recommandation d’un producteur. Ce dernier y aurait écrit: «Cette fille fait des pipes formidables.» John adore ces ragots. Et encore plus les filles faciles.





Si les amourettes du président sont un secret de Polichinelle – l’homme n’est vraiment pas discret –? la presse continue à entretenir le mythe Kennedy. Quel journaliste oserait dire publiquement que l’homme beau, jeune, charismatique qui dirige le pays –?cette Amérique encore très prude?– n’est qu’un coureur de jupons invétéré, rongé par les maladies vénériennes et incapable d’aimer? Le 3 août 1962, la chroniqueuse Dorothy Kilgallen brise pourtant la loi du silence: «Marilyn Monroe fait très fort, dans le secteur du sex appeal. Elle semble avoir des attraits pour un homme bien plus célèbre que Joe DiMaggio. Non, Marilyn n’est pas finie.» Le lendemain, l’actrice est retrouvée morte dans son lit. Nue, seule, le téléphone à côté d’elle, ses pilules à proximité.

Les grandes passions n’en finissent jamais d’alimenter la légende. Femina rallume la flamme dans ses numéros estivaux. Pleins feux sur les amours interdites d’une étoile et d’un lion, Marilyn Monroe et John F. Kennedy.

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