mercredi 6 mai 2015

L' ESCLAVAGE


L'ENFER OU LE PARADIS ?

Aucune nation sur cette planète ne peut se permettre de diminuer le pouvoir d'une autre nation. Aucune guerre n'a jamais apporté autre chose que la guerre

Il existe beaucoup de matériaux de type discursif traitant de la question de savoir si oui ou non l'homme va aller au ciel ou en enfer. Il y a eu également de nombreuses tentatives pour mettre dans ses mains une sorte de carte routière qui puisse le mener dans l'un ou l'autre de ces endroits. Mais la question -clé n'a jamais été posée : Y a-t-il un ciel ? Y a-t-il un enfer ?

Imaginez la déception de quelqu'un qui casse sa pipe, convaincu d'avoir mené une vie exemplaire, qui se prépare à frapper à la porte et n'arrive pas à trouver l'entrée du paradis. Il se sentirait plutôt perdu. De même que vous, si on vous demandait de vous rendre à Trifouillis-les-Oies, et que personne n'ait jamais construit de ville portant ce nom. Mais le fait qu'un individu n'arrive pas à trouver Trifouillis-les-Oies n'est pas une raison pour qu'il croie qu'il ait tort. La question est : cette ville existe-t-elle ?

Ces cartes routières qu'on a données à lire à l'homme contenaient toutes une entourloupe. Elle comportait une entourloupe - elles étaient destinées à le rendre bon pour le bénéfice de quelqu'un d'autre, pas pour le sien. C'est là mon opinion et elle vaut ce qu'elle vaut. Le faire produire pour le compte de quelqu'un d'autre - pas pour son propre compte.

Toutes ces cartes routières ont été écrites sur la base de l'idée erronée selon laquelle il faut avoir des esclaves ! Et j'ai vu des esclaves ça et là, mais je n'ai jamais trouvé qu'ils faisaient quoi que ce soit si ce n'est causer des ennuis. L'homme ne peut pas se permettre l'esclavage.

Ce n'est même pas la question de savoir si l'esclavage est bon ou mauvais, si c'est quelque chose d'ésotérique ou contraire à la proclamation de l'affranchissement des esclaves aux Etats-Unis, selon le 24eme ou le 29eme amendement ou je ne sais plus lequel au juste. Là n'est pas la question.

La question est, les gens peuvent-ils se permettre d'avoir des esclaves dans leur entourage ? Au niveau national, une nation peut-elle se permettre d'avoir un voisin pauvre et meurtri ? Non. Une nation peut-elle se permettre de ruiner le gouvernement d'une autre nation ? Non.

Juste en passant, pour illustrer ceci, regardez la Révolution française. Le gouvernement stable de la France a été renversé ; ses voisins l'ont gardé en pleine agitation en lui déclarant la guerre, en exerçant sur lui des pressions, etc. Il en a résulté une vaste guerre mondiale à la fin du dix-huitième siècle. Lorsque la France a commencé à devenir incontrôlable, aucun de ses voisins, ni l'Angleterre, ni les autres, n'ont tendu la main et dit :  << Remettons-là sur pied. Rétablissons ses structures de contrôle de façon à obtenir un exercice plus équitable du pouvoir au sein du gouvernement de la France. >>  Ils ne l'ont pas fait, et en conséquence ils ont dû vivre avec un voisin psychotique pendant quinze ou vingt ans. Il provoquait des guerres de tous les côtés. Deux générations d'hommes adultes en Europe ont été dévorés dans les flammes de l'hystérie incontrôlée de la France.

En outre, la France elle-même fut dévorée parce qu'elle avait fondé son économie sur une sorte d'esclavage. Et les autres nations tout autour observaient sans sourciller cet état d'esclavage féodal se perpétuer indéfiniment, et regardaient l'homme se faire piétiner dans la boue et dans la poussière. Elles en payèrent le prix au bout d'un temps.

Aucune nation sur cette planète ne peut se permettre de diminuer le pouvoir d'une autre nation. Aucune guerre n'a jamais apporté autre chose que la guerre. Et à chaque fois que vous diminuez le contrôle d'un autre être humain par rapport à lui-même et à son environnement, il se passe la même chose. Vous obtenez quelqu'un à côté duquel vous ne pouvez pas vivre.

Et qu'est-ce que l'esclavage si ce n'est le fait de remplacer la zone de contrôle correcte par une autre. On prend un être humain qui devrait être capable de se contrôler ainsi que son environnement, on lui met des chaînes et on lui dit que dorénavant il est totalement contrôlé !  Et il ne doit plus respirer ou cracher sans une sorte d'autorisation gouvernementale. Et on dit :  << Ah, c'est comme ça qu'il faut s'y prendre. C'est comme ça qu'on obtient une civilisation. >>

Oh non, ce n'est pas vrai. C'est comme ça qu'on obtient le chaos !  Et l'homme ne peut pas se permettre l'esclavage. Il ne peut pas se permettre la servitude. Il ne peut pas se permettre de mettre son prochain en morceau s'il désire vivre quelque sorte de vie que ce soit.

Il n'y a rien qui cloche dans le monde aujourd'hui si ce n'est que le monde croit que la servitude et l'esclavage sont des méthodes pour posséder. Non, c'est une chose très simple. C'est une situation très simple. Regardons quelle influence ces idées ont eue sur le sujet tout entier de l'étude du mental ... une étude qui nous vient de Chaldée (région de l'ancienne Babylone, ancien empire d'Asie du sud-ouest dans ce qui est maintenant l'Irak qui a prospéré de 2100 à 538 avant J.-C.)  Une étude qui a traversé tous les âges de l'Asie.

Chaque fois que quelqu'un arrivait avec une petite idée contenant quelque notion de ce dont il était réellement question, il y avait toujours quelqu'un là prêt à se saisir de cette petite idée et à s'en servir sur quelqu'un d'autre en tant que mécanisme de contrôle, et ceci au profit de l'esclavage et non de l'homme.

En d'autres termes, quelqu'un essayait de regarder la chose, et l'instant d'après vous saviez que tout ce qui avait été découvert serait utilisé pour faire des esclaves. 

 La société, toujours plus avide de dominer davantage de gens, substitue la religion à l'esprit, le corps à l'âme, l'identité à l'individu, et la science et les données à la vérité. Dans cette direction résident la folie, un esclavage croissant, moins de savoir, plus de pénurie et moins de société. LRH/BSU

dimanche 3 mai 2015

CERVIN - MATTERHORN

4 478 M

Le Cervin (Cervino en italien, Matterhorn en allemand) est un sommet alpin de 4 478 mètres d'altitude, situé sur la frontière italo-suisse.


Le Cervin est la montagne la plus connue de Suisse, notamment pour l'aspect pyramidal qu'elle offre depuis le village de Zermatt, dans la partie alémanique du canton du Valais.


L'ascension de la face nord fut considérée comme le dernier des grands exploits d'alpinisme dans les Alpes, avec celle de l'Eiger et des Grandes Jorasses.

Le Cervin est plus qu’une merveille de la nature. Par sa forme et sa position isolée, il symbolise la force brute de la montagne. Mais il est plus encore : il n’existe aucune montagne au monde dont la forme naturelle est une pyramide aussi parfaite que celle du Cervin. La forme pyramidale symbolise le lien entre nature et culture, paysage et histoire. Il y 100 millions d’années, d’énormes mouvements de compression des plaques tectoniques rapprochent l’Afrique et l’Europe. L’Océan situé entre les deux continents commence à se retirer. 50 millions d’années plus tard, les masses rocheuses commencent à se déformer et à se plier. Les masses rocheuses poussant vers le haut donnent naissance au Cervin. Il est l’emblème de la Suisse, la plus belle montagne du monde et la plus photographiée.

Le 14 juillet 1865, le Cervin est ascensionné pour la première fois. Guidés par l’Anglais Edward Whymper, quatre des sept jeunes hommes de la cordée y perdent la vie. Zermatt et l’accident du Cervin font alors toutes les unes. La corde qui reliait Edward Whymper, Taugwalder père et fils de Zermatt au reste de la malheureuse cordée est exposée au Matterhorn Museum avec d’autres vestiges de cette première ascension.

Le Cervin est cité pour la première fois dans des documents médiévaux comme „Mons Silvus“. Le nom se transforme ensuite en „Mons Servinus“ et „Mons Servin“ puis devient enfin „Cervin“ en français et „Cervino“ en italien. Les étymologistes ne sont pas tous d’accord sur l’origine du nom : certains supposent qu’il vient du latin „silva“ (forêt), d’autres de l’italien „cervo“ (cerf). Le Cervin est cité pour la première fois en 1581 comme „Mont Cervin“ puis plus tard comme „Monte Silvio“ et „Monte Servino“. Le mot allemand „Matterhorn“ apparaît pour la première fois en 1682. L’étymologie du nom vient probablement du mot „Matte“, c’est-à-dire la plaine alluviale herbeuse en-dessous des gorges de la Gorner, aujourd’hui presque intégralement recouverte par le village de Zermatt („zur Matt“). La population locale appelle la montagne „ds'Hore“ (= das Horn (la corne), dialecte de Zermatt) ou „ds'Horu“ (dialecte valaisan).

 

VOUS



Après tout, qu'est-ce que la masse si ce n'est un rassemblement de << VOUS ? >>


Le cas du sergent Gricha, un roman qui débute avec la prémisse intéressante selon laquelle quand un gouvernement fait du tort à un individu, il est alors voué à l'échec. 

Il lui suffit de faire du tort à un individu et il est perdu. J'ignore si le roman contenait beaucoup de philosophie pour soutenir cette prémisse, mais cette pensée m'a paru particulièrement frappante par sa justesse: faire du tort à une personne, c'est faire du tort à une personne de trop. 

N'est-ce pas ?


Comment pensez-vous que quelqu'un puisse apporter l'ordre public à une société s'il utilise la menace et la violence ? Il existe de meilleures méthodes. Il existe des méthodes plus efficaces. Je veux dire qu'il y a un très grand nombre de gens bien dans ce monde qui essaient de faire marcher les choses, mais ce qui bloque le chemin de l'homme aujourd'hui, c'est l'aberration individuelle. Il faut prendre une société à raison d'un individu à la fois. La masse n'existe pas. Je me moque des lois qui ont été adoptées récemment au Kremlin, il n'existe toujours pas de masse - une masse de gens, les masses. Il n'existe pas vraiment de groupes;  il y a des rassemblements d'individus.

Et ces rassemblements d'individus ont alors l'air de coopérer ou de ne pas coopérer ou d'agir comme une entité. Mais si vous essayez de traiter cette entité, en tant que telle, sans accorder aucune attention à l'individu, vos efforts seront vains. N'est-ce pas ? L'idée de dire :  <<  Eh bien, nous travaillons pour le bien de la masse et, par conséquent, nous nous fichons de vous  >>, ça ne fonctionne pas. Après tout, qu'est-ce que la masse si ce n'est un rassemblement de   << vous  >> ?


Bon, où allez-vous trouver quelqu'un dans le monde aujourd'hui qui puisse prendre cet individu et le libérer de la violence et de la confusion qu'il a subies pendant tous les infiniment nombreux millénaires qu'il a vécus ?

Ce n'est pas que la psychanalyse et les autres pratiques du dix-neuvième siècle soient mauvaises ; elles ne sont pas mauvaises. Les gens qui les pratiques sont tout à fait sincères. Leur effort de comprendre leurs semblables reflète leur dévouement. Mais au bout de sept ans, qu'avez-vous ? Vous avez encore un patient. C'est de l'efficacité dont nous parlons maintenant. Nous ne critiquons pas quelqu'un parce qu'il essaie et ne réussit pas. Ce ne serait pas très beau joueur, n'est-ce pas ? Hein ?

Là où je veux en venir, c'est que quand on essaie de s'adresser à la vaste multitude au moyen de restrictions et de lois arbitraires en vue de soigner ses maux sociaux, on le fait parce que l'homme a oublié comment faire face à un homme. Et, en évitant de faire face à cet homme seul, il manque alors tout le monde. C'est quelque chose de tout à fait intéressant.

Vous verrez des fois une organisation ou un bateau - je parle beaucoup de bateaux parce que j'ai acquis de l'expérience avec. Vous observez ceci : une règle apparaît sur le tableau d'affichage :  <<  Jamais, à aucun moment, en aucune circonstance, nulle ne devra laisser la porte d'entrée ouverte et celui qui laissera béante la porte d'entrée se verra congédier sans ménagement !  >>



Ils destinent cette règle à toute l'organisation ? Eh bien, qui a trouvé la porte ouverte ? Un cadre. Qui a laissé la porte ouverte ? Une ou deux ou trois personnes. Alors maintenant, on va punir tout le personnel ! Et je crains que ce ne soit ainsi qu'ont pris forme le règlement du roi, le règlement de la marine américaine et tout autre ensemble de règles qui punissent, punissent, punissent, tranchent, tranchent, tranchent. Au lieu d'aller trouver celui qui a laissé la porte ouverte et de lui dire :  <<  Mon fils, vous péchâtes  >>, on peut faire face à cette chose nébuleuse appelée  <<  équipage  >>  et le menacer d'une contrainte affreuse si jamais quelqu'un laisse à nouveau la porte ouverte. Et cela ne marche pas !

Je n'entends pas par là que les lois humaines sont impraticables ni que la société devrait être mise en pièces. De même que vous devriez toujours améliorer un individu et ne jamais le mettre en pièces, vous devriez pouvoir améliorer une société et ne pas la mettre en pièces. Vous ne pouvez pas enlever à cette société sa structure législative actuelle et en fourrer une autre à la place, juste comme ça. Et c'est ce qu'un grand nombre de réformateurs aimeraient faire. Ils disent :  <<  Toutes ces lois sont mauvaises ; nous nous en débarrasserons donc et introduirons ces lois idéales comme le code d'Hammourabi.  >>



A une époque, c'est ce qu'utilisèrent les réformateurs. Ils dirent :  <<  Nous allons faire de la société une bonne société et nous allons y arriver en arrachant un oeil pour un oeil et une dent pour une dent. Ca leur apprendra.  >>

Eh bien, ces vastes choses, ces mandats et ces arbitraires d'une vaste amplitude ne portent pas un but final de paix. Ils ne portent pas une plus grande probité parce qu'ils ont l'inconvénient de nuire à l'individu ( ouvrez les guillemets )  <<  pour le bien de la masse  >> ( fermez les guillemets )

Maintenant, voici notre problème en tant que société. Les individus dans cette société sont soumis à une violence considérable au nom d'une grande humanité et chaque individu que l'on égare un peu plus au moyen de violence dégrade la société tout autant. L'empressement des gens à aider et à vivre est amputé ; il est réduit. Et qu'est-ce que la volonté de la société de survivre si ce n'est la volonté collective ou agrégée des individus de vivre ? C'est tout ce que c'est. C'est aussi simple que ça. 1958/LRH

Roman de Zweig Arnold (Auteur) 

mardi 28 avril 2015

SOUVENIR


  

Francis le 4 mai 2009

Sortie info-ville 2006


Nous t'avons pas oublié, toi qui aimait tellement la vie, les bons repas, le bon vin et ta famille. Nous gardons en souvenir les bons moments passés ensemble! Ta famille qui pense à toi..

Pierre-André
Annie, mariage de sa petite fille Sylvie


Annie, Le 15 septembre 2014 à 15h.10, tu nous a quitté paisiblement dans ta 88ème année, à l'hopital de Vevey.

BIENVENUE SUR UNIVERS
Les tournesols peinture faite par Annie


Ton joli sourire nous manque...


Port de Clarens, bateau de Francis


Un voilier passe dans la brise du matin...


Je suis debout au bord de la plage.
Un voilier passe dans la brise du matin,
et part vers l'océan.
Il est la beauté, il est la vie.
Je le regarde jusqu'à ce qu'il disparaisse à l'horizon.
Quelqu'un à mon côté dit : « il est parti !»
Parti vers où ? 
Parti de mon regard, c'est tout ! Son mât est toujours aussi haut, sa coque a toujours la force de porter sa charge humaine. Sa disparition totale de ma vue est en moi, pas en lui.
Et juste au moment où quelqu'un prés de moi dit : «il est parti !» il en est d'autres qui le voyant poindre à l'horizon et venir vers eux s'exclament avec joie : «Le voilà !»
C'est ça la mort ! Il n'y a pas de morts. Il y a des vivants sur les deux rives. W.B.


San-Francisco
San Francisco - Saint Francis

lundi 27 avril 2015

L' ECHANGE

L'ARGENT

Parmi les nombreux pièges que nous trouvons dans la société, celui qui remporte la palme d'or est sans aucun doute l' ARGENT 


L'argent est le bouton, la pensée qui domine toute société. Sans lui, à notre époque il est difficile de vivre, de se nourrir, de s'habiller!


LE CASINO ET SES JEUX D'ARGENT REPRESENTENT UN REEL DANGER POUR L'INDIVIDU

L'argent à remplacer le troc. Jadis le moyen d'acheter une marchandise était le troc.


L'ECHANGE


On échangeait par exemple, 1 kilo de pain contre quelques oeufs, etc. On a simplifié ce moyen d'échanger des choses, en créant des billets de banque, ce qui est plus facile à transporter.


L'argent reste un moyen d'échange, ni plus ni moins, contre une production, un travail fourni par l'individu.


Un bon échange, est un travail qui représente de l'argent, de la nourriture etc. Un mauvais échange, est un mauvais travail fourni, ou un vol, ce qui représente un crime puisque l'argent n'a pas été gagné d'une manière honnête.


Ca revient au même qu'au niveau du troc, on prend le pain mais on ne donne pas les oeufs en échange, 


Un mauvais échange n'est pas la solution. Cela apporte beaucoup de misère, c'est un crime.


Accepter des cadeaux, sans apporter un échange  est mauvais, car la personne qui reçoit ne contribue pas.


Résultat de recherche d'images pour "malheureuse"Les loteries, les jeux d'argent, les casinos sont des pièges. Gagner de l'argent avec ce principe mal faisant, n'apporte pas de satisfaction réelle. Il est prouvé qu'une personne qui gagne un gain au loto, au casino, ou d'autre moyens similaires se retrouve très rapidement ruiné, et malheureuse.


Résultat de recherche d'images pour "malheureuse"Bien mal acquis ne profite jamais


Même si les jeux d'argent procurent de l'adrénaline, des sensations fortes, eh bien au Diable tout ça!


Voir dans ce blog : Tromperie et traîtrise
 http://doriot-univers.blogspot.ch/2015/03/tromperie-et-traitrise.html


LA ROUTE DES PIRATES

BIENVENUE SUR UNIVERS
LA VERITABLE HISTOIRE DES PIRATES DES CARAIBES 


HIER J'AURAIS PU ETRE UN PIRATE - VOUS AURIEZ PU ETRE UN PIRATE ! 
BIENVENUE SUR UNIVERS

                                             Ah, oui, qu'en est-il du romantisme ?

                          Par :  Pierre-André Doriot C'est ce à quoi l'homme du passé devait faire face.


En parcourant à plusieurs reprises la route des Pirates des Caraibes et passionné par la vie de ces hommes du 17e et 18eme siècles, en particulier Henry Morgan ( 1635-1688) ou Edward Teach dit Barbe Noir 1718, pirate anglais.
 A cette époque, j'aurais pu être un pirate, vous auriez pu être également un pirate si vous faite partie de la masse radicale qui aime avoir un peu de liberté personnelle, un assez bon repas et qui déteste la punition. 


Pirates et FlibustiersLRH


La véritable histoire des Pirates des Caraibes est de loin celle racontée par l'historien, car quand l'historien veut voyager, il le fait à bord d'un paquebot bien aménagé et pour l'expérience de la mer que cela lui procure, il pourrait tout aussi bien passer quelques nuits dans un hotel local.

L'historien condamne énergiquement cette saga maritime qui dura deux siécles et l'estampille de noms comme Teach, Morgan, et l'Olonnais.

En fait, si les bateaux modernes étaient moins bien aménagés et si les équipages mangeaient encore de la viande salée, des pois séchés et buvaient de l'eau recouverte d'une écume verte, nous aurions encore des pirates, des flibustiers.

Quand nous pensons à ces pirates hurlant, agitant leurs sabres, ces pillards avec leur pavillon noir, nous oublions de nous souvenir de l'époque -- ces deux siècles d'extorsion impériale, de souverains aveugles et d'esclavage.
Pour comprendre pourquoi un pirate devenait pirate, on doit comprendre les conditions en mer à cette époque.
La discipline - cette déesse - de l'enfer était en vigueur dans les marines militaires et les marines marchandes des dix-septième et dix-huitième siècles au travers de plusieurs mécanismes, notamment le chat à neuf queues.

En théorie, ce fouet n'est rien de plus que neuf lanières attachées à un manche court. Même sous cette forme, c'était assez dur. Mais ce n'est pas ce que les capitaines militaires et les marchands de l'époque pensaient. Ils cherchèrent donc à améliorer la discipline en prenant du fil de cuivre et en l'enroulant autour des extrémités de chaque lanière. Quelques fois ils ajoutèrent une balle en plomb à l'extrémité.

Pour oublier de saluer un aspirant de marine, un marin pouvait recevoir quinze coups. Vous et moi, avec notre façon de vivre moderne, n'aurions pas survécu après dix coups.

Les Anglais avaient une coutume qui mérite d'être mentionnée. Si un marin frappait un officier - sans considération de provocation - la punition était la << flagellation à travers la flotte >>.

Le marin était amené par bateau de navire en navire et était flagellé sur chaque passerelle. Inutile de dire que personne n'a jamais survécu à l'expérience.

Toute infraction pouvait être punie par la flagellation et très peu de commandants savaient réellement à combien de coups de fouet un homme pouvait survivre - des coups donnés avec chaque parcelle de force musculaire disponible aux moyens de lanières aux extrémités en cuivre qui réduisaient le dos en bouillie.

Se plaindre au sujet de la nourriture ? Soixante coups. Faire le malade ? Une centaine de coups. Manquer d'arriver en temps voulu pour sa fonction de quart ? Soixante dix coups. Et cinquante étaient fatals, par moments.

Je ne parle pas des exceptionnels. C'était la condition dans chaque marine d'Europe - et il n'y a pas si longtemps c'était la condition au sein de notre propre Constitution. Pouvez-vous visualiser ses ponts rougis du sang des hommes flagellés ?
Des hommes mourraient du scorbut à une allure épouvantable. Et même après que ceux au pouvoir avait appris ce qui causait le scorbut - le manque de vitamine C - rien ne fut fait à ce sujet. Les dents des hommes pourrissaient, ils dépérissaient et finalement - si le capitaine avait du temps - on les enroulait dans de la toile avec quelques boulets et on les jetait par-dessus bord. Habituellement, on les jetait tout simplement.

L'eau était toujours rare, toujours putride. Les condensateurs de vapeur n'allaient exister que dans un futur lointain. Il y avait de l'écume verte dans les tonneaux et sous l'écume mille choses rampantes. Aucun effort n'était fait pour découvrir que le fer transportait l'eau dans de meilleures condition que le bois.

Il y a quelque années je suis allé aux Antilles dans un vaisseau. Nous avions environ soixante hommes à bord d'un bateau de mille tonnes et nous étions affreusement entassés et mal logés.

Mais il y a quelque siècles, un bateau de cent tonnes transportait cent personnes.Il n'y avait aucun endroit sec pour dormir. Rien de plus mou qu'une planche de chêne. Aucun effort n'était fait pour fournir des couvertures aux hommes ou pour les vêtir afin de rendre leur vie plus supportable.
Un marin ou un membre d'un navire marchand ne recevait que rarement tout le bénéfice de son salaire. Il était englouti par toutes sortes de comptes mesquins et par des prêteurs sur gage à terre -qui étaient approchés en premier lieu parce qu'un marin n'avait pas pu obtenir un sou d'avance sur la paie de sa libération.

Aucune permission à terre pour la marine ou le bateau de marchandises parce que l'équipage entier aurait pu déserter.

Qu'en est-il de ces dix-septième et dix huitième siècles colorés et romantiques ? Qu'en est-il de ces garçons vaillants qui ont tout donné pour leur roi et leur pays ? Reçurent-ils une compensation pour les blessures ? Non. Reçurent-ils des pensions ? Non. Se faisaient-ils souvent tuer ? Je dirais que oui.

Comme les marines de cette époque étaient trop mesquines pour acheter des pansements, les chirurgiens (ex-barbiers) utilisaient des éponges d'un homme à l'autre, une douzaine d'hommes par éponge et une blessure signifiait soit un membre perdu soit une vie perdue, une grosse infection dans le meilleur des cas.

Ces docteurs utilisaient des fers rouges chauffés à blanc pour cautoriser des plaies. Ils coupaient les bras au lieu de réparer les os cassés. Et si des boulets ou des chaînes tirées par des canons, ou des piques, n'avaient pas ôté la vie du marin, alors le chirurgien le faisait.

Ah, oui, qu'en est-il du romantisme ?

Les marins s'engageaient très rarement à cette époque. Ils étaient enrolés de force par des gangs qui les forçaient, les droguaient, les tabassaient, les menaient dans un enfer pour un pays, un roi et la marine marchande. Ils ne pouvaient même pas dire à leurs familles qu'ils partaient. Et même s'ils gagnaient leurs vingt dollars par mois sur un navire marchand, ils risquaient dêtre saisis à terre et jetés dans la marine militaire.
Autrement dit, ils n'avaient aucun choix. Ils étaient forcés contre leur volonté. Ils étaient traités comme du bétail et mouraient comme des fourmis écrasées par un talon. Ils étaient flagellé s'ils ne travaillaient pas ou ne combattaient pas et mouraient ainsi. Et s'ils travaillaient et combattaient, ils mouraient de toute façon.

Mais à travers cette amertume, il existe tout de même quelque chose au sujet de la mer. Quelque chose que la vapeur a perdu à nos yeux. Quelque chose au sujet des voiles, d'une quille bien dessinée et des pays lointains auquel les hommes ne pouvaient résister.

Il y avait le charme des tropiques, de l'embrun marin et d'un empire à conquérir. Mais tout cela n'était pas pour le marin ordinaire. Pour les officiers, oui. Mais un officier provenait habituellement d'une famille noble et un marin ne pouvait pas en devenir un s'il était né devant un foyer au lieu de naître dans un lit à baldaquins. L'histoire nous dit, de manière véridique, que les hommes les plus forts sont ceux qui sont hissés jusqu'à une position élevée.

Mais que les choses soit bien claires. Cela vous plairait-il d'aller faire un tour jusqu'au drugstore du coin pour prendre l'air ou d'aller acheter un paquet de cigarettes et soudainement de vous retrouver confronté à une bande d'hommes armés qui vous saisissent à bras-le-corps et vous portent jusqu'au port où vous seriez jetés dans une cale puante, infestée de vermines avec d'autres malheureux tout aussi ébranlés que vous ? Cela vous plairait-il d'être partis pendant des années, d'être battu comme un esclave, et de revenir avec l'esprit déformé et le corps meurtri pour découvrir que tout ce que vous aviez connu avait été balayé par l'inévitable progrès ?

C'est ce à quoi l'homme du passé devait faire face.

Mais regardons le bon côté de la chose. Un marin dans la marine militaire ou dans la marine marchande n'avait aucune chance. N'était-ce pas naturel pour lui de déserter à la première occasion ? Il était prêt à braver les requins, la nuit dans un port étranger, pour nager loin de son enfer flottant.

Il était heureux de monter à bord du premier bateau qui se présentait, pourvu qu'il soit meilleur. Il aurait fait n'importe quoi pour échapper à ce calvaire.
Et ainsi, les pirates étaient nés.

Devenir pirate était simple. Un jour, à l'aube, vos officiers appercevaient un bateau. Bientôt le vaisseau avait doublé le vôtre et une courte bagarre s'ensuivait. Vous vous trouviez alors là, en train de regarder ces chahuteurs barbus qui vous avaient abordés, et vous entendiez l'un deux dire que celui qui voulait être pirate n'avait qu'à avancer.

Vous regardiez leurs corps splendides et la manière libre et hautaine avec laquelle ils dressaient leur tête. Et vous avanciez.Oh, oui ! c'est ce que vous faisiez, hors-la-loi ou pas.

Ou peut-être votre vaisseau avait coulé sur un récif et vous n'aviez nulle part où aller sinon sur un autre bateau comme le vôtre.Puis, une nuit, vous entriez dans une auberge et vous aperceviez quelques brutes à la voix de stentor avaler leur cognac à grandes gorgées.Ils vous regardaient, examinaient votre taille et la force de votre bras, puis vous demandaient de vous joindre à eux.

La loi ? Vous ne pensiez pas à la loi, vous pensiez à un estomac plein et à un goût de la vie en mer comme elle devait être vécue. Vous pensiez qu'ici vous auriez une permission à terre, qu'ici vous obtiendriez de bons vêtements, qu'ici vous seriez capable de vous défendre contre des officiers despotiques.

Vous vous joigniez à eux, bien sûr.


A bord de bateau pirate on avait la belle vie, on avait la belle vie. On était en sureffectif et le travail était bien réparti. Lorsque le capitaine devenait trop rude, on le retirait de son poste. On allait à terre toutes les fois qu'on avait besoin d'eau et au diable les horaires ou les trajets prédéfinis. On mangeait bien parce qu'on avait le meilleur de ce qu'il y avait dans les garde-manger des grandes cabines que l'on avait capturés. On pouvait entretenir des relations commerciales avec les autochtones de n'importe quelle île pour avoir de la viande fraîche et des légumes frais.

On ne passait pas toutes les journée en mer. On trouvait un refuge à Saint Thomas ou à la Culebra.
On naviguait comme vous et moi naviguerions si nous avions un bon yacht et beaucoup de temps.










 Et ainsi, les pirates étaient nés.

samedi 25 avril 2015

LA PLUS BELLE VOIX

APRES KENDJI GIRAC, LILIAN RENAUD REMPORTE LA FINALE DE THE VOICE 2015





LA PLUS BELLE VOIX DE FRANCE





Kendji Girac - Conmigo

Q - We Are The Plan