mardi 13 mai 2014

LE POUVOIR


SIMON BOLIVAR (1783-1830) 













MANUELA SAENZ

Comment un leader peut-il perdre son pouvoir et succomber? 

Quelles erreurs peut-il commettre au point de l'anéantir?

Voici quelques commentaires sur le pouvoir, sur le fait d'être ou de travailler prés du pouvoir ou sous celui-ci, c'est-à-dire d'un leader ou quelqu'un exerçant une influence vaste et primordiale sur les affaires des hommes


Simon Bolivar fut le libérateur de l'Amérique du Sud et délivra celle-ci du joug de l'Espagne.





Manuela Sainz fut la libératrice et sa compagne

Simon Bolivar était un personnage trés puissant. Le meilleur chef militaire de tous les temps. C'était l'un des hommes les plus riches d'Amérique du Sud. Il possédait des capacités personnelles qui ne sont données qu'à quelques hommes sur cette planète. Pourtant il échoua et 

mourut en exil sans un sou.

Manuela Sainz était une femme brillante, belle et capable. Elle était loyale et dévouée, trés comparable à Bolivar, bien au-dessus de l'humanoide moyen. Alors pourquoi a t-elle vécu exclue et calomniée?


Ces deux personnages remarquables ont inévitablement commis des erreurs, ce qui les ont précipité dans le fossé.


Sur le plan personnel, Bolivar manquait totalement de perspicacité. Il ne pouvait voir que les apparences, et même dans ce cas, il n'observait ni n'écoutait. Il arrangeait les choses par son charisme. Ce qui est pitoyable, c'est que le fait qu'il en fût capable causa sa perte... jusqu'à ce qu'il n'en fût plus capable.


Sa perte vint de l'usage abusif d'un talent, simplement parce que c'était facile! Il y était trop bon. C'est pourquoi il n'eut jamais recours à d'autre talent et il ne songea même pas un seul instant qu'il puisse exister d'autre façon de faire.


Bolivar n'avait aucune compétence financière personnelle. Il commença fortuné et finit dans la misère, sa statistique passant de celle de l'un des hommes les plus riches de l'Amérique du Sud, si ce n'est le plus riche, à celle d'un homme en exil, enterré dans une chemise de nuit d'emprunt. Et cela, alors que les terres des royalistes étaient à portée de main; les plus grands domaines et les plus grandes richesses minières d'Amérique du Sud étaient à portée de main, incroyable! Mais vrai. Il ne demanda jamais le remboursement de l'argent qu'il avait prêté aux gouvernements, même lorsqu'il fut à leur tête.

Aussi, il n'est pas étonnant que nous trouvions deux autres graves erreurs menant à sa chute: il ne récompensa pas ses troupes ni ses officiers et n'essaya pas de rendre solvable les Etats dont il avait pris le contrôle.


Il ne sut jamais reconnaître une personne mal intentionnée et ne considéra jamais qu'il fût nécessaire de tuer quelqu'un, sinon sur un champ de bataille. Là, c'était glorieux. Pourtant quelqu'un s'employa à détruire son nom et son âme, ainsi que la sécurité de tous ses partisans et amis : la personne mal intentionnée (le psychotique) Santander, son vice président, que n'importe quel peloton de caporaux aurait pu arrêter et exécuter sur le centième des preuves existantes, Santander qui réussit à détourner l'ensemble des finances publiques et à retourner la population contre Bolivar sans que celui-ci, constamment mis en garde, preuve à l'appui, ne lui adressât jamais la moindre réprimande. Et ceci provoqua sa perte de popularité et finalement son exil.


Il omit également, de la même façon, de protéger son état-major et Manuela Sainz contre ses autres ennemis. Il affaiblit donc ses amis et ignora ses ennemis, par simple négligence.


Bolivar accordait une grande importance aux honneurs. Etre aimé était sa vie. Et sans doute était-ce plus important pour lui que de veiller à ce que les choses marchent vraiment bien.Il ne transigeait jamais avec ses principes, mais il vivait d'admiration, un régime plutôt malsain puisqu'il exige alors une  << mise en scène  >>  permanente. On est ce que l'on est, et non pas ce pour quoi on est admiré ou hai. Celui qui se juge d'après ses victoires ne fait que constater que ses postulats ont marché et cela développe la confiance en ses aptitudes. Mais celui qui a besoin qu'on lui dise que cela à marché ne fait que critiquer sa propre vue et tend à ses ennemis l'arme avec laquelle ils pourront à volonté porter atteinte à son orgueil. Les louanges sont agréables. C'est merveilleux d'être remercié et admiré. Mais ne travailler que pour cela ?


Et sa soif, sa dépendance de la drogue la plus capricieuse de l'histoire   -- la gloire -- causèrent la mort de Bolivar. Cette arme que l'on offre soi-même. Il faisait continuellement savoir au monde entier comment le tuer:lui faire perdre l'estime des autres. Et comme l'argent et les terres permettent d'acheter un nombre infini de cabales, il pouvait être abattu en gâtant cette estime, la chose la plus facile que vous puissiez faire faire à une foule.


Manuela Saenz



En tant que maîtresse de Bolivar, la tragédie de Manuela Saenz fut quelle ne fut jamais été utilisée, qu'elle n'eut jamais une part du pouvoir et que Bolivar ne la protégea et ne l'honora jamais.

C'était une femme intelligente, splendide, d'une fidélité et d'une compétence extraordinaires, dotée d'une intuition prodigieuse, susceptible de donner complète satisfaction et de rendre des services énormes.Mais seule sa capacité à donner satisfaction fut utilisés, et encore, pas tout le temps, ni même honnêtement.


Tout d'abord, Bolivar ne l'épousa jamais. Il n'épousa jamais personne. Cela ouvrait une brèche énorme dans toute défense qu'elle pouvait jamais ériger contre les ennemis, lesquels étaient légion. Sa première erreur fut donc de ne pas se débrouiller, d'une façon ou d'une autre, pour se faire épouser.


SANTANDER
Image illustrative de l'article Francisco de Paula Santander
Son erreur la plus fatale fut de ne pas éliminer Santander, le plus grand ennemi de Bolivar. Cela lui coûta tout ce qu'elle possédait, avant la fin et après la mort de Bolivar. Elle savait depuis des années qu'il fallait tuer Santander. Elle le disait ou l'écrivait presque tous les jours.


Elle ne fut pas suffisamment impitoyable et prévoyante pour compenser l`indulgence et le manque de prévoyance de Bolivar.


Les voies qui s'offraient à elle en matière d'argent et d'action étaient totalement ouvertes. Une avenue s'étendait à l'infini.


Elle se battit avec courage, mais ne passa pas à l'action.


Elle avait même un grade de colonel, mais ne s'en servait pas.


Elle fut actrice seulement pour la scène.


Elle en mourut. Et pour la même raison, elle laissa Bolivar en mourir.



LRH

samedi 15 mars 2014

A DECOUVRIR SUR FOTOLIA


PHOTOS LIBRE DE DROITS

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Collection Pierre-André Doriot
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vendredi 14 mars 2014

STAAZ

STAAZ en Showcase au Bureau- Extrait du titre Temps de répit

mercredi 1 janvier 2014

MUGLER FOLLIES PARIS

MUGLER FOLLIESDATE :
Elle rêve de devenir funambule, d'atteindre cette douce harmonie entre joie et équilibre qui la fera briller de tous feux sur le fil de sa vie.
Pas à pas, nous suivons le parcours initiatique de cette jeune femme, ses rencontres fantasques et insolites, qui l'amèneront telle une chrysalide, à devenir un être sublime et épanoui, au plus près des étoiles.

Pour cette création, Mugler revisite la revue, expression artistique dans laquelle il retrouve la plus grande liberté. Changer d’ambiance à chaque tableau, passer de l’émerveillement à l’émotion en passant par le rire et l’empathie, la Revue permet toutes les folies, toutes les audaces, toutes les métamorphoses.

Dans un spectacle bouillonnant de créativité, le Créateur mêle la joie à l’érotisme, la magie à la haute technologie, la lumière à la transformation pour emporter le spectateur dans un tourbillon d’émotions. Chaque tableau permet de passer d’un univers à un autre, rythmé par les musiques et chansons originales spécifiquement créées pour l’occasion.
 
A cette occasion et pour fêter la nouvelle année, nous sommes invités par Dominique Desseigne au diner-spectacle le 8 janvier 2014 à 19h30 et spectacle 20h45, puis nous passerons la nuit à l'hôtel du lac d'Enghen-Les-Bains.
P.A. Doriot
 

mercredi 18 décembre 2013

THE NEW AVATAR


Photo actor Pierre-André Doriot


The new avatar sur nos écrans dès 2016, un succès garanti

James Cameron va tourner trois suites en Nouvelle-Zélande

C'est désormais officiel: James Cameron a annoncé ce lundi le tournage des suites du film Avatar, en Nouvelle-Zélande. La première sortie est programmée en 2016.

Le plus gros succès du box-office mondial aura bien une suite. James Cameron va tourner, en Nouvelle-Zélande, trois films qui formeront la suite d'Avatar. La sortie sera échelonnée à partir de 2016, après avoir conclu un accord avec le gouvernement à Wellington, capitale néo-zélandaise, a annoncé ce lundi le réalisateur canadien.

Les trois films seront tournés l'un après l'autre, sans interruption, et sortiront tous les 12 mois à partir de 2016, a ajouté le réalisateur. Le premier Avatar, sorti en 2009, est le plus gros succès du box-office mondial avec près de 3 milliards de dollars de recettes. James Cameron avait battu le record de recettes de "Titanic" réalisé… par lui-même, en 1997.

Un budget d'au moins 300 millions d'euros par film     
 
Le réalisateur canadien ne compte pas lésiner sur les moyens quant aux futurs Avatar 2, 3 et 4. Chaque film sera doté d'un budget d'au moins 300 millions d'euros.

James Cameron entretient un rapport particulier avec le pays au long nuage blanc. Le réalisateur a acheté une maison près de Wellington et entamé les démarches pour obtenir un permis de résidence.

Le premier Avatar avait d'ailleurs été filmé en partie en Nouvelle-Zélande et ses effets spéciaux étaient l'œuvre d'une société néo-zélandaise, basée à Wellington, qui a également travaillé pour le Seigneur des Anneaux et le Hobbit de Peter Jackson. Le réalisateur canadien dit avoir choisi ce pays en raison du professionnalisme des équipes de production sur place, du savoir-faire en matière d'effets spéciaux. Mais aussi des subventions apportées par l’Etat, qui représenteront jusqu'à 25% du budget.

Q - We Are The Plan