samedi 3 septembre 2011

PROCHAINE CIBLE DE L' OCCIDENT : LA SYRIE

SYRIE: l’Occident incite l’opposition à rejeter les appels au dialogue


L'urgence : mettre hors d’état de nuire les fauteurs de guerre




Après la guerre de Libye, baptisée « printemps arabe » [1], le trio infernal Obama-Cameron-Sarkozy ne recule devant aucune manipulation pour désigner la Syrie comme sa prochaine cible.

Tandis que le ministre russe Sergueï Lavrov dénonce les manœuvres destinées à faire échouer toute tentative de règlement diplomatique et pacifique des troubles syriens, aux États-Unis même, les voix sont de plus en plus nombreuses pour dénoncer le danger que représente l’incontrôlable CIA, y compris pour les citoyens américains. Coutumière de piétiner le droit international, avec la complicité - ou la passivité - d’Obama, l’agence s’affranchit désormais également du droit constitutionnel américain pour déclencher les conflits. De toute part, se lèvent ceux qui n’acceptent plus ce système dictatorial livrant au chaos, l’une après l’autre, toutes les nations du Sud, dans le seul but de masquer les faillites morales, sociétales et économiques du bloc euro-américain. (DECAP'ACTU)

Serguei Lavrov, ministre russe
Site de la chaîne AlManar-Liban

Le président syrien Bachar el-Assad propose des "réformes parfaitement réelles", mais la communauté internationale refuse de les prendre au sérieux et encourage l'opposition à boycotter les appels au dialogue, a déclaré jeudi le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov.
"Au Yémen, qui est toujours le théâtre d'un violent conflit armé, tous les membres de la communauté internationale cherchent à promouvoir un compromis entre les autorités et l'opposition, tandis qu'en Syrie, certains pays influents incitent l'opposition à boycotter les appels au dialogue", a-t-il indiqué dans son intervention devant les professeurs et les étudiants de l'Institut des relations internationales de Moscou.Le chef de la diplomatie russe a constaté que les partenaires internationaux "refusaient même d'examiner les réformes, certes tardives, mais parfaitement réels proposées par le président el-Assad".

Par ailleurs, le chef de l'institut des affaires internationales de Moscou a indiqué que ceux qui se disaient "manifestants pacifiques en Syrie" manipulaient les armes d'une manière extra-professionnelle, estimant qu'ils sont soutenus financièrement, logistiquement et médiatiquement par des forces étrangères.


Dans un entretien accordé à la TV syrienne, l'expert russe a appelé à mettre un terme  "à la campagne médiatique sauvage  dirigée " contre la Syrie et aux ingérences étrangères dans ses affaires intérieures.

Et de poursuivre : "Ceux qui sont à l'origine des événements en Syrie ont pour objectif  d'affaiblir la Russie et de la priver de son plus proche allié au Moyen-Orient, la Syrie", a-t-il souligné, déplorant l'existence des plans agressifs, américains et israéliens, visant à porter atteinte à la souveraineté des pays de la région.

"L'agression de l'OTAN contre la Libye a dévoilé que le droit international n'a plus d'influence, et que la force reste le seul moyen pour se défendre", a-t-il jugé.

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HARRY POTTER




Harry Potter est le nom d'une suite romanesque de fantasy comprenant sept tomes, écrite par J. K. Rowling et traduite en français par Jean-François Ménard[1]. Ils narrent les aventures d'un apprenti sorcier nommé Harry Potter et de ses amis Ron Weasley et Hermione Granger à l'école de sorcellerie Poudlard. L'intrigue principale concerne la confrontation entre Harry et le mage noir Lord Voldemort, qui a tué les parents de Harry et tente de prendre le pouvoir sur le monde des sorciers.

Sept films à succès (dont un en deux parties), ainsi que des jeux vidéo et de nombreux autres produits dérivés ont été adaptés à ce jour de la série de romans.
Depuis la sortie du premier tome de la série en 1997, Harry Potter à l'école des sorciers, les livres ont gagné une grande popularité, représenté un véritable succès commercial et ont été acclamés par la critique[2]. En juin 2008, les livres de la série ont été vendus à plus de 400 millions d'exemplaires, et traduits dans près de 70 langues[3].




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vendredi 2 septembre 2011

CATHEDRALE







Détendez vos âmes artistiques en naviguant sur l'océan des pages,
         en vous laissant aller dans l'amour ou la tristesse...


Ecrire, c'est arrêter des parcelles d'instants pour les donner. Ecrire c'est déjà un peu arrêter le temps.


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LA CIA ET LA RESERVE FEDERALE



LA PIEUVRE CIA MENE LE BAL DES VAMPIRES



La CIA choisit les dictateurs dans le monde



La CIA est aussi secrète que la réseve fédérale (FED), pensez simplement aux dégâts qu'elle a fait depuis sa création  après la seconde guerre mondiale. Elle est un gouvernement dans le gouvernement. Elle est dans les affaires, le trafic de drogue, ils font et défont les dictateurs....

La Central Intelligence Agency ou CIA (« Agence centrale de renseignement »), fondée en 1947 par le National Security Act, est l'une des agences de renseignement les plus connues des États-Unis. Elle est chargée de l'acquisition du renseignement (notamment par l'espionnage) et de la plupart des opérations clandestines effectuées hors de ce pays. Elle a le statut juridique d'agence indépendante du gouvernement des États-Unis.


Le candidat à la présidentielle élabore sur le “coup d’état” de la CIA

Nous avons traduit un article relatant les positions du candidat à la présidentielle américaine 2012 Ron Paul quant à l’immanence de la CIA dans toutes les affaires de l’empire. Beaucoup de Français ne connaissent sans doute pas Ron Paul, député républicain à la chambre basse du congrès des Etats-Unis (parlement chez nous), ancien candidat à la présidentielle de 1988 du Libertarian Party (créé en 1971), médecin gynécologue de formation et profession, et très certainement la personnalité la plus attachante du paysage politique nord-américain. Il est aussi membre des comités parlementaires aux affaires étrangères et aux services financiers. Il est particulièrement connu pour mettre sur le grill les présidents de la réserve fédérale lorsqu’ils sont auditionnés par le parlement: ses algarades avec Alan Greenspan et Ben Bernanke sont devenues célèbres…

Ron Paul est un avocat de la minimisation optimale du rôle de l’état dans la société (les Etats-Unis sont les champions du détournement sémantique… Un libertaire aux Etats-Unis n’est pas un anarchiste comme chez nous bien qu’il emprunte quelques idées aux concepts libertaires réels, mais quelqu’un qui prône une minimisation du rôle de l’état et non sa suppression, une politique étrangère non interventionniste et une dérégulation des marchés afin qu’ils s’auto-régulent, du moins dans la théorie, nous savons aujourd’hui que cela est impossible..), c’est un pacifiste attaché à la constitution des Etats-Unis, qui veut un arrêt immédiat des guerres impérialistes menées par son pays à travers le monde sous des prétextes qu’il reconnaît comme étant erronés, il prône l’audit de la réserve fédérale, l’arrêt des mesures d’austérité ineptes et criminelles, le retour du travail délocalisé au pays et le démantèlement de la CIA, vue à juste titre comme un gouvernement dans le gouvernement.

Dans un optique gouvernementale, il est loin de ce qui se fait de pire pour un pays…

Ron Paul est ostracisé par les médias et la classe politique qui voit en lui au mieux un farfelu, au pire un empêcheur de tourner en rond. Rappelons-nous que JFK avait déjà déclaré peut avant son assassinat qu’il voulait démanteler la CIA, tout comme il voulait mettre un terme à la toute puissance de la réserve fédérale, cartel de banques privées en charge de la monnaie et de l’impression de la dette des Etats-Unis qui enchaîne les citoyens toujours plus avant à l’usure machiavélique des banksters privés en charge de l’économie mondiale et à qui les peuples du monde paient les intérêts de la dette de leur pays directement.

Kennedy avait été choisi par l’oligarchie car venant d’une famille mafieuse et pour sa faiblesse vis à vis des femmes, qui en faisait un idiot utile, pensait-elle, facilement contrôlable… L’oligarchie s’est trompée et a dû interrompre radicalement le jeu qui ne se déroulait plus selon ses règles.

Ron Paul ne sera jamais élu, il n’a pas le soutien de l’oligarchie financière et il s’est inféodé au parti républicain, car il a vu là une plus grande bannière pour appuyer ses idées. Il est écrasé dans la machine à broyer de la dissidence et comme d’autres politiciens minoritaires, il n’est autorisé à parler que pour donner une fois de plus l’illusion de la liberté d’expression, l’illusion de la démocratie made in USA et l’illusion de choix…

Ron Paul nous dit ici que la CIA fait et défait les dictateurs de ce monde à son gré. Il peut être considéré de par ses fonctions et son passé politique comme une source officielle. Le Dr. Paul, sait de quoi il parle !…

Un membre du département d’état américain déclarait il y a plusieurs années à propos d’un dictateur local mis en place par leurs soins: « C’est un beau fils de pute… Mais c’est notre fils de pute… » – Eloquent non ?

Parlant de son assertion que la CIA a orchestré un “coup” en Amérique contre le gouvernement, le député Ron Paul a déclaré dans l’émission d’Alex Jones que l’agence est aussi derrière le choix des dictateurs à mettre en place à travers le monde.

“La CIA est véritablement le monsieur loyal du cirque; elle est impliquée dans la guerre, elle est impliquée dans les activités militaires, ils choisissent les cibles depuis Langley en Virginie (NdT: QG de la CIA), ils peuvent tirer des missiles en tout point de la terre, en général tuant beaucoup d’innocents dans le processus et manquant le cible qu’ils essaient d’éliminer”, a dit le Dr. Paul, ajoutant que ce type d’activités était même en dehors de la réalité déjà anticonstitutionnelle d’Obama bombardant la Libye.

“Maintenant nous avons une personne clef du département de la défense (NdT: Ministère de la Défense états-unien) qui s’en va présider à la CIA et le chef de la CIA qui s’en va à la tête de l’armée », a dit Paul, ajoutant “Je sais que la CIA a été impliquée dans beaucoup d’élections à travers le monde, ils sélectionnent les dictateurs… Je ne pense pas qu’il y ait quelque doute que ce soit qu’elle ne soit impliquée dans ces révolutions qui se déroulent autour de la Méditérannée, nous allons juste sélectionner le bon dictateur”, a dit Paul, ajoutant également que le secret entourant les actions de la CIA était complètement “hors de contrôle”.

Les commentaires initiaux du député Ron Paul concernant le “coup” de la CIA furent faits durant la conférence régionale Campagne pour la Liberté, à Atlanta Géorgie, en Janvier 2010.

“Savez-vous qu’il y a eu un ‘coup’ ? C’est un coup de la CIA”, déclara Paul. “La CIA gère et contrôle tout, elle dirige l’armée. C’est elle qui lobe des missiles et des bombes sur les pays… et bien sûr la CIA est aussi secrète que la réserve fédérale, pensez simplement aux dégâts qu’elle a fait depuis sa création après la seconde guerre mondiale. Elle est un gouvernement dans le gouvernement. Elle est dans les affaires, le traffic de drogue, ils font et défont les dictateurs.. Nous devons nous débarasser de la CIA”, a t’il ajouté.


R 71
Par Paul Joseph Watson




CIA, DE HEICHMANN (SS) A BEN LADEN

PETRAEUS À LA TÊTE DE LA CIADavid Petraeus, qui commande actuellement la Force internationale de l'Otan en Afghanistan (ISAF), est nommé à la place de Leon Panetta au poste de directeur de la CIA, selon des informations diffusées par les chaînes américaines ABC et NBC, mais non confirmées par le responsable interrogé par l'AFP.
Autre remaniement, le général



Engagé dans le parti nazi dès 1932, Adolf Eichmann à fait carrière chez les SS, obtenant le grade de colonel. Il servira au sein du Bureau des Affaires juives et fut en charge de la logistique de la « solution finale ». Capturé après la guerre, il s’évade miraculeusement des prisons américaines, se cache en Europe avant de s’évaporer en Argentine en 1950, avec un faux passeport allemand au nom de Ricardo Klement. Il sera enlevé par des agents du Mossad, les services secrets israéliens, en 1960, jugé l’année suivant et exécuté en 1962. Des sources du renseignement israélien indiquent clairement que la CIA connaissait la planque de Eichmann en Argentine depuis 1953, mais ils ne leur ont jamais communiqué ces informations. La CIA a en fait couvert un bon nombre de criminel nazi dès la fin de la deuxième guerre mondiale.

Si Eichmann a pu « échapper » des geôles américaines, c’est qu’il collaborait pleinement avec l’agence, tout comme Hans Globke, également attaché au Bureau des Affaires juives, et qui, dès 1946, sera le point central entre le gouvernement de Bonn, la CIA et l’OTAN, avant de devenir le conseiller spécial à la sécurité nationale du chancelier Konrad Adenauer. Après l’arrestation d’Adolf Eichmann, la CIA a refusé de collaborer avec la justice israélienne, car cela aurait mis en péril tout leur réseau d’ex-nazi recruté au sein de l’organisation Ghelen, l’ancêtre des services secrets de l’Allemagne de l’ouest (du nom de Reinhard Gehlen, ancien chef du renseignement nazi sur le front de l’Est), créé directement par la centrale américaine.


Les menaces changent, mais les méthodes restent les mêmes. En 1953, l’opération AJAX aura pour but de destituer le Chah d’Iran et de mettre en place les fondamentalistes islamistes. À partir de cette date, la politique de la CIA au Moyen-orient n’aura pour but que de déstabiliser les régimes laïques et indépendants, au profit d’organisations islamistes.


Depuis que Washington est parvenu à obtenir du Roi Ibn Séoud, le 29 mai 1933, la stratégie  » islamo-pétrolière  » des USA a été la suivante : « Nous vous laissons régner et appliquer la loi islamique en Arabie Saoudite et vous coopérez économiquement avec nous« .


Afin de comprendre l’islamisme radical moderne, il est nécéssaire de prendre en compte le choc pétrolier des années septante et la hausse du cours du brut provoquée par les pays arabes producteurs de pétrole et par les sociétés pétrolières américaines. Ceci aura pour conséquence l’enrichissement considérable de l’Arabie Saoudite – dont les revenus annuels sont passés, de 4,35 à 36 milliards de dollars entre 1973 et 1978 – qui investira une grande partie de ses bénéfices dans la promotion de l’islam wahhabite. L’introduction de l’islamisme radical saoudien au sein des législations des États musulmans sera la condition sine qua non de l’aide au développement. La quasi-totalité des réseaux islamistes implantés dans le monde musulman seront ainsi financés par l’État saoudien et par le biais des institutions islamiques internationales qu’il contrôle : l’Organisation de la Conférence Islamique, la Ligue islamique mondiale, et surtout les banques saoudiennes, tels Fayçal Islamic Bank, Fayçal Islamic Bank, Dellah el-Baraka, etc.


Dans leurs manuels d’histoire, les élèves des écoles américaines apprennent que les méchants Soviétiques, en 1979, ont envahi l’Afghanistan en faisant preuve d’une force écrasante. Les Etats-Unis se seraient ensuite « portés au secours » de la résistance afghane. En effet, selon la version officielle, la CIA aurait commencé à fournir de l’aide aux moudjahidin en 1980, c’est-à-dire après l’invasion de l’Afghanistan par l’armée soviétique le 24 décembre 1979. En réalité, la CIA avait mis sur pied dès 1977 des réseaux de propagande islamiste destinés à infiltrer les mouvements nationalistes musulmans en Asie centrale afin de les dégager de l’influence soviétique de l’époque. Des exemplaires du Coran et de la littérature interdite par Moscou (qui avait fait détruire 70’000 mosquées par l’armée rouge), sur les héros de guerres anciennes contre les Russes, furent introduits en masse, ainsi que des armes. Ces réseaux furent organisés sous l’autorité du patron du NSC (National Security Council), Zbigniew Brzezinski, qui parvint à convaincre Carter de jouer la carte islamique pour affaiblir l’Union soviétique. La CIA a aidé les moujahidîn, en rébellion contre Najibullah, dès le 3 juillet 1979, soit six mois avant l’invasion soviétique. Ils ont en fait, à travers cette opération clandestine, provoqué l’invasion soviétique. Le soutien américain des moudjahidin en Afghanistan visait clairement de se placer dans un conflit indirect contre les Soviétiques, et de leur faire connaître un « Vietnam » dans le but de réduire au maximum leur influence dans la région.


Entre-temps, en avril 1979, Zulficar Ali Bhutto, Premier ministre élu du Pakistan, était renversé par un coup d’Etat militaire et condamné à mort par le général Zia ul-Haq. Là aussi, les relations entre la CIA et l’ISI (les services secrets militaire pakistanais), s’étaient réchauffées juste avant le coup d’Etat.


L’entraînement et le financement de la guérilla afghane par la CIA a intégré la création de millier de madrasas, permettant ainsi l’essor du mouvement fondamentaliste Taliban.


Anecdote qui démontre à quel point les liens entre fondamentalistes islamistes et CIA étaient étroits : la « porte-parole officielle » du régime taliban à l’ONU n’était autre que Laili Helms, petite-fille de Faïz Mohammed Zikira, dernier ministre des Affaires étrangères du régime Taliban, et surtout épouse de Richard Helms, numéro 2 de la CIA à l’époque.


C’est en 1982 que le prince Turki Ibn-Fayçal issu du clan ultra-puissant des Sudaïri, et chef des services secrets saoudiens, mandate Oussama Ben Laden pour créer la «Légion islamique afghane», milice qui sera ensuite directement soutenue par la CIA l’ISI et Riyad.


Au début des années quatre-vingt, 3’000 volontaires arabes étaient venu pour combattre en Afghanistan. En 1985, ils seront 16’000 auprès de Hekmatyar et Ben Laden. En avril 1982, le premier centre de recrutement pour combattants islamistes, le « El-Kifah Center », à été ouvert sous le patronage de la CIA et avec la bénédiction de William Casey, à Brooklyn, USA. La direction en avait été confiée à l’Egyptien Mustafa Shalabi. Les volontaires recrutés dans ce centre iront ensuite s’entraîner au High Rock Shooting Range de Naugatuck dans le Connecticut. Dix-sept centres semblables au « El-Kifah Center » seront ouverts par la suite aux USA.


Le rôle de Ben Laden et de ses lieutenants était de faire le lien entre les services secrets saoudiens, américains, pakistanais et les combattants. C’est pour cela qu’il a créé Al-Qaeda, qui était la base de donnée qui faisait le pont entre les différents services et qui répertoriait les noms, fonctions et états de services des moudjahidin. Al-Qaeda n’a jamais été ce nom comme définissant un groupe d’action ou d’organisation. Ça n’a jamais été qu’une base de donnée, entre les mains de la CIA, de l’ISI et des services secrets saoudiens. Le nom d’Al-Qaeda est apparu pour la première fois dans un rapport du congrès US en 1998. C’est alors devenu un slogan pour désigner une partie des combattants qui avaient servi contre les Soviétiques en Afghanistan.

Spencer Delane, Mecanopolis


Sources :

Ihab El Sherif, L’Islamisme militant en Egypte : son origine, son évolution et sa radicalisation, 1970-1990, Thèse de doctorat, Sorbonne Paris IV,  1993, p. 422.
Victor Ostrovsky et Claire Hoy, Mossad, un agent des services secrets israéliens parle , Presse de la Cité, Toronto, p. 299.
Ibid. , p. 14.
Ibid. , p. 301.
Nicolas Nasr , Le suicide américain , Dar-al-Amal, Beyrouth, 2002, p. 514.
Alexandre de Marenches, Dans le secret des princes, Stock, 1986, p. 256. Même thèse dans Jean Louis Martrez,  » Eloge du Shah d’Iran « , dans Religion, Politique et Société. Mélanges offerts à Jacques Ellul , Paris, PUF, P. 19.
Entretien au Nouvel Observateur , 15-20 janvier 1998.
Dans Assem Akram, Histoire de la guerre d’Afghanistan , Balland, Paris, 1996, p. 320.
Idem, p. 326.
Ghassan Salamé, Géopolitique des réislamisations à travers le monde , Séminaire Monde musulman ; Institut d’Études politiques de Paris, 1995.
P. M. Gallois, Le Soleil d’Allah aveugle l’Occident , L’Age d’Homme, Lausanne, 2000, p. 39.
A Sense of Siege : The Geopolitics of Islams and the West , Rand Corporation, Westview Press, 2002, pp. 122-123, 135 ; Politica Exterior , n° 50, mars/avril 1996.
Yves Bataille,  » La CIA obtient les assurances du FIS « , Nouvelle Afrique-Asie , N°57, juin 1994.
L’Islam et la guerre , conférence, Boulogne, juin 1997.
Denise Artaud,  » Les Etats-Unis et l’Europe, une nouvelle architecture de sécurité « , Defense Nationale , janvier 1999, p. 14.
Robert Mortimer, Monde Arabe-Maghreb-Machrek , juillet-sept 1995, P 5.
Zbigniew Brzezinski,  » Le Grand Echiquier. L’Amérique et le reste du monde « , Bayard, 1997.
Edward G. Shirley, Foreign Affairs , mai/juin 2004, pp. 29-30.
Xavier Raufer, note d’information du Laboratoire Minos, Les identités criminelles hybrides, le cas du GIA , Centre des Hautes .
Le Monde , 5 octobre 2003
Dans le quotidien Al Hayat de juin 2005
Dans Neu Zuricher Zeitung , 30 octobre 2004
Washington Post , 9 janvier 1998.
M. Dorri-Najafabadi, hebdomadaire Gozarech , 18 janvier 1998.
 » La politique des Etats-Unis en Irak est criminelle »
Le Monde diplomatique , mai 1997.
P.-M. Gallois, Le soleil d’Allah aveugle l’Occident, La capitulation ? , pp. 7 et 15.
Denise Artaud,  » Les Etats-Unis et l’Europe : une nouvelle architecture de sécurité ? « , Défense Nationale , janvier 1999.
Consulter l’ouvrage du Général Gallois, Le Sang du Pétrole, Bosnie , Age d’Homme, 1996.
Sergio Romano, « Aujourd’hui, l’OTAN sert les intérêts américains, non l’Europe », Il Folio, 28 février 1996 (en italien dans le texte). Sergio Romano est ancien ambassadeur d’Italie à Moscou.


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jeudi 1 septembre 2011

JOUR DE FETE




Aujourd'hui, jour de fête, mon cœur est léger
Le soleil doucement se couche, laissant la nuit arriver
Cette dernière prend sa place, donnant son côté mystérieux
On se regarde, on a tous le même sourire heureux.

                                              
  La musique fait tambouriner nos tympans
                                                 Alors que trop vite s'écoule le temps
                                                 On est sur les auto-tamponneuses
                                                 Et moi en mauvaise joueuse
                                                 Je te suis, je te file
                                                 Sur ma petite automobile.

Riant aux éclats, je te donne mon plus beau regard
Le regard un peu ténébreux, hélas, il se fait tard
Certains manèges s'arrêtent
Alors on fait tous la tête.

                                                          On le sait, tout reprendra demain
                                                          Sauf notre tête à tête
                                                          Mon cœur est plein de chagrin
                                                          Alors que demain reprendra la fête.

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mercredi 31 août 2011

SYRTE: L' OTAN COMMET UN MASSACRE !



L’OTAN commet un massacre à Syrte et rase la ville

Témoignage d’un ancien lieutenant-colonel russe présent sur place


Libye: le visage criminel de l’impérialisme
Pour la troisième journée consécutive, des avions de l’OTAN lancent des missiles et bombardent massivement la ville de Syrte, ville natale de Mouammar Kadhafi, ne permettant pas à quiconque de s’échapper. Le périmètre de la ville est entouré de points de contrôle « rebelle », derrière lesquels se trouvent des unités des forces spéciales de la Grande Bretagne, de la France, du Qatar et des Émirats arabes unis.

La sortie de la ville est complètement bloquée. Ni les femmes, ni les enfants ne sont autorisés à la quitter. Les hommes qui tentent de quitter la ville avec leurs familles, sont capturés puis fusillés. Leurs familles sont renvoyées dans la ville sous les bombardements. « Il n’y a pratiquement aucun moyen d’enterrer les cadavres », a déclaré dans une lettre qui a été reçue à Argumenty.ru ce matin. L’auteur est un ancien officier de l’armée soviétique et des services spéciaux russes, qui est maintenant à Syrte.

Ilya Korenev, cet ancien officier de l’URSS et des forces spéciales russes, est un ancien lieutenant-colonel, que la rédaction d’Argumenti.ru a précédemment qualifié de « source », et qui assume être proche au colonel Kadhafi, a décidé de mentionner son nom dans la lettre.

« Dans la ville jusqu’à présent pas de troupes (ndlr : pas "d’armée" loyaliste, stricto sensu) : les rebelles ou les forces spéciales ont osé entrer. Dans la nuit il y avait beaucoup de petites provocations afin d’essayer d’établir la présence et l’emplacement de troupes gouvernementales. Plusieurs petites escouades de rebelles ont tenté une action pour sonder dans la nuit et les reconnaître, mais ils ont été détruits. En même temps, un avion de reconnaissance télécommandés d’espionnage sans pilote "drone" était en l’air, qui a répertoriait les défenses de la ville. Une heure après, les attaques aériennes ont commencé sur les cibles ainsi repérées. Cependant, les défenseurs de la ville avaient déjà quitté leurs positions pour d’autres endroits », écrit le lieutenant-colonel.

Selon lui  la "situation ressemble au terrible hiver de 1995 à Grosny, Tchétchénie, où tot ce qûi bougeait était bombardè, sans aucun bon système de guidage ou sans coordonnées précises . La seule différence était que la Russie et l'armée de l'air n'avait pas beaucoup  de combustibles, donc les vols n'étaient pas aussi intenses que ceux d'aujourd'hui. Pour le moment les forves aériennes de l'OTAN sont en opération quasiment 24 heures sur 24."


Libye: le visage criminel de l’impérialisme

L’attaque de l’OTAN contre la Libye qui a été, dès son début il y a plus de cinq mois, une guerre impérialiste criminelle est devenue un exercice totalement meurtrier avec la traque du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi par les agents des forces spéciales et du renseignement.

Dès le début, les principaux objectifs de cette guerre ont été de s’emparer du contrôle des réserves pétrolières de la Libye, les plus vastes du continent africain, et de faire une démonstration de force impérialiste dans le but de réprimer et de détourner les mouvements de masse populaires qui, il y a quelques mois seulement, avaient renversé les régimes de Moubarak en Egypte et de Ben Ali en Tunisie, soutenus par les Etats-Unis et l’OTAN,.

L’OTAN a appelé son assaut militaire « Protection des populations et des zones civiles » (« Operation United Protector »), mais il aurait été plus approprié de le nommer « Opération de viol collectif impérialiste ». Les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la France et l’Italie, qui poursuivent tous leurs propres intérêts en Libye et dans la région en général, ont réussi à s’unir pour l'objectif commun de « changement de régime. »

A cette fin, des avions de combat de l’OTAN ont effectué plus de 20.000 sorties, détruisant des écoles, des hôpitaux et des logements et abattant un nombre incalculable de soldats libyens, nombre d’entre eux de jeunes appelés.

Bafouant les termes de la résolution des Nations unies autorisant « l’usage de tous les moyens nécessaires » pour protéger les civils, les puissances de l’OTAN, dont les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne, ont envoyé des soldats des forces spéciales, des mercenaires militaires et des agents du renseignement engagés par contrat dans le but d’armer, d’organiser et de diriger les soi-disant « rebelles » dont la tâche essentielle était d’attirer les forces gouvernementales libyennes dans des combats afin de les éliminer à l’aide de l’aviation.

La prétention que cette guerre serait une guerre pour protéger des civils a été démasquéecomme étant une obscénité morale. Le bilan s’élève rien qu’à Tripoli à des milliers de morts alors que les bombes et les missiles de l’OTAN continuent de s’abattre dans des régions fortement peuplées.

Pour trouver des parallèles appropriés il faut se reporter aux années 1930 où le capitalisme mondial, tout comme aujourd’hui, était frappé par une crise économique désespérée. A l’époque, l’humanité était sidérée par l’agression sauvage déclenchée par l’invasion italienne de l’Ethiopie, le soutien accordé par Hitler aux Allemands des Sudètes pour découper la Tchécoslovaquie et le bombardement de l’Espagne par la Légion Condor allemande au nom de l’insurrection fasciste de Franco.

A cette époque, ces actes d’agression brutaux étaient regardés comme l’expression de la plongée du capitalisme mondial dans la barbarie. De nos jours, des actes identiques en Libye sont présentés comme étant l’épanouissement de « l’humanitarisme » et de la « démocratie. »

A l’époque, le président Franklin Delano Roosevelt avait fait appel aux sensibilités démocratiques du peuple américain – tout en préparant bien sûr les Etats-Unis à la poursuite de leur propres objectifs impérialistes – réclamant une mise en « quarantaine » de l’agression fasciste.

En 1937 Roosevelt avait déclaré, « Sans déclaration de guerre et sans avertissement ou justification d'aucune sorte, les civils, dont un grand nombre de femmes et d'enfants, sont impitoyablement assassinés par des bombes tombant du ciel… Des pays fomentent des guerres civiles ou prennent parti dans ces guerres dans des pays qui ne leur ont jamais fait de mal. Des pays réclamant la paix pour eux-mêmes la refusent aux autres. Des gens innocents, des nations innocentes, sont cruellement sacrifiés pour le pouvoir et la suprématie qui sont dépourvus de tout sens de justice et de considération humaine. »

Ces paroles datant d'il y a trois quarts de siècle se lisent comme un réquisitoire contre le gouvernement Obama et les gouvernements de Cameron, de Sarkozy et de Berlusconi.

Après la Deuxième Guerre mondiale, les procès de Nuremberg ont défini la guerre d’agression comme le « crime international suprême, ne différant des autres crimes de guerre que du fait qu’il contient les maux de tous. »

Cette conception avait été incorporée aux Nations unies qui excluent « de recourir à la menace ou à l’emploi de la force, soit contre l’intégrité territoriale ou l’indépendance politique de tout Etat. »

Et pourtant, de nos jours, il n’y a presque pas de critiques au sein de l’establishment politique contre la guerre d’agression menée par les alliés de l’OTAN. La canaille des médias s’est totalement intégrée à la machine de guerre impérialiste, marchant, au sens propre du terme, par dessus les cadavres et dissimulant les chiens de guerre occidentaux qui fuient les caméras pour pouvoir mieux façonner leur propagande sur la « révolution » et la « libération » en Libye.

La force motrice derrière la guerre en Libye est l’impérialisme, ce que Lénine a judicieusement décrit comme réactionnaire sur toute la ligne. C’est une guerre qui a été menée dans les intérêts prédateurs du capital financier. Elle est conçue pour produire ce que la presse économique appelle généralement une « aubaine » non seulement pour les principaux groupes énergétiques mais pour les banques et les entreprises tout en consolidant, de plus, les vastes fortunes accumulées par l’élite dirigeante par le biais de la spéculation financière, de la réduction des coûts de la main-d’œuvre en Amérique et en Europe et de l’exploitation de la main d’œuvre à bas salaire dans le monde entier.

Le banditisme international va de pair avec la criminalité économique et politique à l'intérieur du pays. L’agressivité à l’étranger est inséparable de l’attaque sans merci contre le niveau de vie et les droits fondamentaux des grandes masses de la population laborieuse en Europe, en Amérique et pratiquement tous les grands pays. Alors que partout on dit aux travailleurs qu’il n’y a pas d’argent pour l’emploi, l’éducation, les soins de santé, les retraites ou les services sociaux vitaux, des milliards sont dépensés pour bombarder et envahir la Libye sans que soit posée la moindre question.

Un trait frappant de la guerre en Libye est la manière dont elle a mobilisé derrière elle une certaine couche socio-politique comprenant des ex-gauchistes de la classe moyenne, des universitaires libéraux et d'anciens militants. C’est un processus qui s’est développé durant plusieurs décennies et qui s'est accéléré par la démoralisation d’une section de cette couche dont le « gauchisme » s’appuyait fortement sur la bureaucratie stalinienne et qui a commencé à se disperser avec l’auto-liquidation de celle-ci. D’autres s’étaient ralliés à l’intervention impérialiste dans les Balkans, attirés alors, comme maintenant, par les fausses affirmations que les plus grands agresseurs du monde menaient une guerre pour les « droits de l’homme. »

Il faudrait être aveugle aujourd’hui pour ne pas voir le profond changement qui se produit au sein de cette couche. L’on y trouve les vauriens universitaires comme Juan Cole, professeur d’histoire du Moyen-Orient à l’université du Michigan qui se sert de sa réputation de critique de la guerre du gouvernement Bush contre l’Irak pour vendre la guerre contre la Libye du gouvernement Obama.

En Europe, des groupes comme le Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) français ont utilisé la guerre pour forger des liens plus étroits avec leurs propres gouvernements et pour promouvoir les intérêts de leurs propres élites dirigeantes. Ils représentent toute une strate de la classe moyenne privilégiée qui est recrutée comme la nouvelle couche de soutien de l’impérialisme. Leur politique est pour l’essentiel exactement la même que celle d’Obama et de la CIA.

La guerre en Libye ne jouit d’aucun soutien populaire significatif dans aucun des pays agresseurs. Les travailleurs soupçonnent instinctivement que cette guerre, comme celles qui l’ont précédées, est menée au profit de l’oligarchie financière et aux dépens des masses.

La lutte contre la guerre et l’impérialisme ne peut être victorieuse que si elle est centrée sur la classe ouvrière. Le combat contre la guerre et la lutte contre la destruction des emplois, du niveau de vie et des droits fondamentaux sociaux et démocratiques sont aujourd’hui inséparables. Le militarisme à l’étranger et la contre-révolution à l’intérieur du pays ont des racines objectives communes dans la crise insoluble du capitalisme mondial. Tous deux ne peuvent être vaincus que par la mobilisation politique et l’unité internationale de la classe ouvrière en lutte pour le socialisme.


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NUIT D' ETOILES




Blottie dans la nuit étoilée
Sur le clair rivage de notre île
Je marche seule
À mi-chemin d'un rêve                Sous mes pas, le sable mouillé
                                                 Garde l'empreinte de mes souvenirs
                                                 Que le temps ne pourra effacer
                                                 Ni la mer recouvrir

                                                                             À l'horizon, je cherche dans mon coeur
                                                                             Une trace de toi, un écho de ta voix
                                                                             Un moment de bonheur à venir
                                                                              Au doux refuge de tes bras

Viendras-tu rejoindre mon chemin
Au delà de la mer ?
Et plonger dans les miens
Tes yeux verts ?

                                      Ici ou ailleurs,
                                      Mes bras t'attendent
                                      Ma bouche t'espère
                                      Et mon corps se fait tendre

                                                                                  Escortée de milliers d'étoiles
                                                                                  La nuit douce et bleue
                                                                                  Vers l'aube pâle
                                                                                  Lentement décline

Les yeux mi-clos,
Sur le rivage de notre île
Je te rêve... Je t'attends... Je t'imagine



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Q - We Are The Plan