jeudi 25 août 2011

SYRIE: LES RACINES DE LA CRISE



Boris Dolgov : « Il y a un consensus occidental pour frapper la Syrie »

Entretien que nous accorde à Damas, le 22 août, le docteur Boris Dolgov, membre de l’Académie russe des Sciences et de l’Institut des Etudes orientales de Moscou, et docteur en histoire. Ami de la Syrie et de son président, Boris Dolgov nous donne son sentiment sur la situation en Syrie, sur les racines de la crise, et sur la position de la Russie.

par infosyrie

-Infosyrie : Pourriez-vous d’abord nous préciser les raisons de votre présence à Damas et à Hama ?


-Boris Dolgov : Je suis ici à l’invitation du gouvernement syrien, et je suis l’un des 25 membres de la délégation russe, qui comprend des représentants du monde de la culture et du journalisme, ainsi que des délégués d’associations d’amitié russo-syrienne.


-IS : On a le sentiment que l’actuel soutien de la Russie à la Syrie a valeur de message aux Occidentaux. Un message qui dirait en substance : « Nous ne sommes pas dupes de vos grands discours sur la démocratie et les droits de l’homme, qui servent à légitimer votre ingérence et vos plans de déstabilisation ». Qu’en pensez-vous ?


-BD : En effet, on a déjà eu ce scénario, cette façon de faire en Libye, il n’est pas admissible que cela se répète en Syrie. En Libye, l’Occident ne combat pas pour la démocratie, il encourage et intervient dans une guerre civile. Et la Russie ne veut pas que la Syrie soit victime des mêmes manoeuvres.


-IS : En France, on oppose souvent Medvedev et Poutine, dans l’espoir de diviser l’exécutif russe. Est-ce que le soutien à la Syrie fait l’objet d’un consensus à Moscou, ou bien y a-t-il des divergences ?


-BD : Je crois effectivement qu’il y a deux tendances au Kremlin : l’une plus pro-occidentale que l’autre. Mais pour le moment, la ligne officielle est celle du soutien au régime syrien. Cela peut-il changer par la suite, je ne sais pas.


-IS : Ne pensez-vous pas que les Américains refont en Syrie ce qu’ils ont tenté naguère aux portes de la Russie, en soutenant les révolutions « oranges » en Ukraine et en Georgie, via des ONG ?


-BD : Oui, c’est pratiquement la même chose. Certaines forces voudraient changer le régime à Damas pour installer à sa place un qui serait plus favorable à l’Occident.


-IS : Savez-vous si le président Medvedev et le premier ministre Poutine ont des contacts fréquents avec Bachar al-Assad, notamment depuis le début de la crise ?
-BD : Honnêtement, je ne sais pas.


-IS : Et est-ce que la Russie a les moyens d’aider la Syrie à faire face, dans les prochains mois, aux différents embargos technologiques et économiques dont les Euro-américains veulent accabler le pays ?


-BD : La Russie aide la Syrie dans différents domaines, ne serait-ce que parce que les liens entre les deux pays sont aussi anciens qu’étroits, et remontent à la période soviétique. Cela dit, je ne pense pas que d’éventuels achats russes de gaz ou de pétrole syriens constitueront l’essentiel de l’aide de Moscou.


-IS : Est-ce que les médias russes relaient les informations sur la présence en Syrie de groupes armés d’obédience salafiste, et responsables de crimes, ou bien l’information est-elle manichéenne comme chez nous ?


-BD : La majorité de la presse russe donne une information qu’on pourrait qualifier de « neutre » avec des reportages sur l’opposition, d’autres sur les soutiens du régime. Les informations plus détaillées, moins formatées, sont le fait des revues et journaux plus « pointus ». L’existence des groupes armés est aussi mise en avant par une presse plus engagée.


-IS : Mais est-ce que le peuple russe soutient globalement la ligne pro-syrienne, ou est-il sensible à la propagande occidentale sur le sujet ?


-BD : Une grande partie de l’intelligentsia russe, notamment les milieux universitaires, est très au fait des enjeux et des péripéties de la situation, et elle soutient la démarche pro-syrienne du gouvernement russe. Les milieux populaires sont, évidemment, moins sensibilisés par cette question.


-IS : Le représentant russe à l’OTAN, Rogozine, a évoqué une prochaine agression des forces occidentales contre la Syrie. Croyez-vous vraiment que ce soit possible ?


-BD : Oui, je crois que c’est possible, surtout après la chute de Kadhafi en Libye. Mais certainement pas dans l’immédiat. Il y a un consensus occidental pour frapper la Syrie.


-IS : Mais est ce-que vous pensez que la Russie, avec la Chine, tiendra bon au Conseil de sécurité, et ne concèdera aux Occidentaux aucune résolution, dont on a vu, dans le cas de la Libye, qu’elle pouvait servir de tremplin à une agression militaire ?


-BD : Oui, je crois, car la subversion de la Syrie aurait des conséquences trop graves sur la région. Mais il faut dire que la très grave situation économique que connaissent, entre autres, les Etats-Unis et la Grande-Bretagne ne leur donne guère la possibilité de se lancer dans une nouvelle aventure militaire.


-IS : Pensez-vous que l’attitude des Américains est liée aussi à l’existence de la base navale russe de Tartous ?


-DB : Ce n’est pas à mon sens, la raison essentielle, car cette base a une activité plus modeste que du temps de l’URSS.


-IS : En cas d’escalade américaine et européenne contre Damas, que pourrait faire Moscou pour défendre la Syrie ? Et pourquoi la diplomatie russe n’a-t-elle pas d’avantage soutenu Kadhafi ?


-DB : Je l’ai déjà dit, il y a au Kremlin deux tendances : l’une pro-syrienne, l’autre tentée par un rapprochement avec les Occidentaux. Il y a aussi la question des relations économiques avec les pays occidentaux, qui ne peuvent être à chaque fois sacrifiées aux considérations strictement géopolitiques. De toute façon, on y verra plus clair après les prochaines présidentielles.


-IS : Et où en est la diplomatie russe vis-à-vis d’autres pays musulmans stratégiques comme la Turquie et l’Egypte, ou l’Irak ?


-DB : En ce qui concerne l’Egypte, je constate une certaine islamisation du pays qui ne va pas dans le sens des intérêts américains et israéliens, et une récente actualité le confirme. La diplomatie russe a tendance à privilégier le côté pratique, c’est-à-dire économique, des relations avec ces pays, au détriment de la géostratégie.


-IS : Comment voyez-vous l’avenir de la Syrie, après cette nouvelle adresse à la nation de Bachar, et après cette visite de Hama. ? Les choses vont-elles se calmer, la crise va-t-elle au contraire repartir?


-BD : Je vois deux tendances ; l’une positive, avec la reprise de contrôle des autorités dans les zones et villes problématiques, et avec le soutien, j’en suis persuadé, d’une majorité de Syriens. Il ne faut pas oublier que le régime baasiste a fait beaucoup – par exemple les études et la Santé sont gratuits – et la situation sociale et économique en Syrie est bien meilleure que dans les pays limitrophes. D’après moi, d’ailleurs, et c’est l’aspect négatif, les raisons essentielles de la crise se trouvent à l’extérieur beaucoup plus qu’à l’intérieur des frontières syriennes. En effet, il existe des plans de démembrement de  ce pays, l’un d’entre eux prévoyant par exemple l’attribution d’une portion de territoire syrien à la Turquie, d’une autre à Israël, un troisième « morceau » allant à un Kurdistan indépendant. Mais encore une fois une intervention étrangère contre le pays me parait impensable pour le moment.


-IS : Ce plan que vous évoquez, qui l’a concocté, les Américains, les Israéliens ?


-BD : J’ai connu ce plan par des articles de certains experts géopolitiques russes. Il s’inscrit de toute façon dans le contexte des relations historiques de la Syrie avec la Jordanie, Israël, la Turquie. Par exemple, ce dernier pays est l’héritier de l’empire ottoman qui contrôlait l’actuel territoire syrien. Et aujourd’hui Ankara est à nouveau une puissance régionale qui n’a sans doute pas renoncé à récupérer tout ou partie de ses anciens territoires. et puis Israël, bien sûr, a tout intérêt à affaiblir la Syrie.


-IS : Une intervention armée contre la Syrie embraserait à coup sûr la région. On peut même dire qu’on frôlerait alors dangereusement une guerre mondiale. Dans ces conditions, le véto russe ne protège pas seulement la Syrie, mais le monde entier, de la folie euro-américaine…


-BD : Absolument. Mais je répète qu’une résolution anti-syrienne n’a aucune chance d’être avalisée par la Russie dans un avenir prévisible.


-IS : Vous avez écouté hier l’intervention télévisée de Bachar al-Assad (vous parlez l’arabe couramment). Considérez-vous que ce discours peut « calmer » les chancelleries occidentales, ou bien celles-ci sont de toute façon décidées à chercher l’incident et à aggraver la crise, quelles que réformes que puisse promouvoir le n°1 syrien ?


-BD : Les réformes sont nécessaires pour réconcilier les Syriens entre eux. Mais le puissances occidentales veulent, elles, un changement de régime. A tout prix. Les réformes ne les intéressent pas.


-IS :  Une dernière question : croyez-vous que la politique réformiste de Bachar puisse rapidement isoler l’opposition radicale des factions plus réformistes et modérées ?


-BD : Il y a en effet deux oppositions syriennes : le dialogue est possible avec l’une
d’entre elles. D’autant qu’une loi sur le multipartisme a été promulguée. Reste que l’article 8 de la constitution proclamant le rôle dominant du Baas continue de faire problème, en tout cas aux yeux des réformistes. On verra si un dialogue peut faire avancer les choses. Pour les radicaux, il n’y a que le langage des armes, et le pouvoir ne peut faire autrement que de les réprimer.


-IS : Vous avez des informations sur l’importance numérique des groupes armés ?


-BD : D’après tout ce que je sais, ça se compte en quelques centaines d’individus. C’est un phénomène très minoritaire, mais efficace à son niveau.


-IS : M. Dolgov, nous vous remercions.


Propos recueillis par Guy Delorme


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SYRIE: LES OCCIDENTAUX NE RENONCENT PAS... LES RUSSES NON PLUS



Medvedev et Bachar à Damas (mai 2010) : apparemment le couple fonctionne toujoursLA LIBYE SOUS CONTROLE DE L'OCCIDENT!


 PROCHAINE
CIBLE: LA SYRIE, L'IRAN, LA RUSSIE, LA CHINE ?



Par Louis Denghien,



On sait qu’à défaut de pouvoir obliger le peuple syrien à changer de gouvernement, les Américains et leurs affidés européens et arabes font le forcing, ces derniers jours, pour stigmatiser diplomatiquement et surtout économiquement le pays. Aux exigences de démission de Bachar émanant des Euro-américains, aux rappels d’ambassadeurs arabo-atlantistes (Saoudiens, Qataris, etc), à la publication d’un rapport d’une commission d’enquête de l’ONU concluant à la possibilité d’une action internationale contre Damas pour « crime contre l’humanité », à l’envoi sur place d’une « mission humanitaire » mandatée par le « conseil des droits de l’homme » de l’ONU et aux menaces de saisine de la Cour pénale internationale, se sont ajoutées de nouvelles mesures de rétorsion économique : à Bruxelles, les représentants de 27 gouvernements européens ont décidé de préparer un plan d’embargo sur les importations de pétrole syrien en Europe : selon des sources françaises, 95% des exportations de pétrole syrien vont vers l’Europe, ce qui représenterait un tiers des recettes commerciales du pays ! Et, histoire de ne pas s’arrêter en si bon chemin, les mêmes ont voté – à mains levées ? – la suspension de l’aide de la Banque européenne d’investissement à Damas.

Très clairement, les Européens, ou plutôt les Eurocrates parient sur l’asphyxie économique du pays, pour relancer l’agitation politique. C’est une idée, mais une idée qui n’a jamais marché, ni en Irak, ni en Yougoslavie, pays qui ont été « réduits » par une intervention armée, les boycotts et blocus économiques s’étant révélés inefficaces, bien que douloureux pour les populations.
Il faut aussi rappeler que les principaux clients de la Syrie à l’exportation demeurent ses voisins irakien (30% des exportations en 2009) et libanais (12,21%) ; les partenaires européens qui comptent sont l’Allemagne (8,90% des exportations en 2009) et l’Italie (4,93%). La capacité de nuisance de l’Union européenne est donc, dans ce domaine, réelle mais relativement limitée.
De tout cela il ressort au moins une bonne nouvelle, pour les fédéralistes européens : l’intégration européenne, ça existe, mais c’est une intégration par le bas et l’inféodation à l’empire américain : 27 pays et Obama/Clinton ne voient qu’une seule tête, bien inclinée devant eux !

La Russie soutient – plus que jamais – Bachar et sermonne l’opposition


Décidément fourmillant d’idées pour domestiquer la Syrie – à défaut d’en avoir pour sortir leurs peuples de la crise – les dirigeants européens repartent à l’attaque au Conseil de sécurité de l’ONU, espérant obtenir une résolution imposant des sanctions, telles qu’embargo sur les armes, gel d’avoirs syriens et interdictions de déplacements à l’étranger pour les dirigeants syriens. Une constance dans l’effort qui mériterait d’être « récompensée » !

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mercredi 24 août 2011

ISLAM OCCIDENT LA GUERRE TOTALE

LIBYE
L'Occident et sa « compassion » soudaine pour les peuples opprimés
par Jules Dufour


L'année 2011 a permis d'observer un changement notoire dans l'approche des grandes puissances occidentales dans le déploiement de leurs opérations de conquête, d'occupation et de contrôle des territoires et des ressources stratégiques. En premier lieu, nous avons été à même de constater que les deux principales approches de la politique étrangère des États-Unis, soit celui de la puissance intelligente et celui de la main tendue, ont été appliquées dans le processus d'émancipation des peuples arabes de l'Afrique du Nord et du Proche-Orient, d'abord en Égypte et en Tunisie et ensuite en Libye, à Bahreïn, au Yémen et en Syrie. À plusieurs reprises, l'Administration Obama et les pays membres de l'UE ont indiqué aux divers protagonistes la voie à suivre tout en leur offrant leur collaboration.  
Les États-Unis et l'Union européenne ont introduit, en effet, dans leur discours et leurs interventions un nouveau volet, soit celui de la compassion pour les peuples opprimés de ces pays. Cette variation nouvelle dans la voix de l'impérialisme nous a paru tout de suite extrêmement trompeuse quand on sait très bien que la nature de l'impérialisme n'a jamais été assortie de sentiments et de traitements humanitaires pour la majorité. Bien au contraire, la main mise sur les ressources a toujours passé par le contrôle et l'asservissement des peuples. La collaboration au développement de la puissance des empires est récompensée, tandis que la résistance est sévèrement punie ou tout simplement éradiquée.

La guerre contre la Libye. Un modèle efficace pour le contrôle de la gouvernance mondiale?
La guerre livrée contre la Libye, en s'appuyant sur une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU, a été essentiellement définie dans un contexte dans lequel les membres les plus puissants de l'OTAN ont été autorisés à survoler et à bombarder à volonté le territoire libyen tout en assurant la protection de la population civile. C'est ainsi que les bombes larguées par cette organisation qui ne rend de comptes à personne ont été qualifiées, en dérision, comme étant des bombes « humanitaires ». Elles ont, dans les faits, servi à soutenir l'avancée des forces rebelles en direction de Tripoli dans des combats acharnés, au sol, qui ont causé un grand nombre de victimes. Il y a lieu de nous demander en quoi ce caractère soi-disant humanitaire ait pu se traduire dans la réalité. La guerre des tous puissants sacrifie, dans les faits, la vie et l'avenir de la population d'un pays tout entier.

Cette approche ou ce modèle opérationnel qui sera désormais suivi pour évincer du pouvoir tout leader infidèle semble se définir ainsi:
- Infiltration dans les réseaux sociaux de messages faisant appel au renversement du pouvoir en place et déstabilisation des institutions nationales;
- Accusations de crimes de guerre ou de crimes contre l'humanité logées contre le Président du pays et son régime devant être évincé du pouvoir;
- Constitution d'un gouvernement provisoire rendu légitime par une reconnaissance formelle de la part des gouvernements occidentaux;
- Résolution du Conseil de sécurité autorisant le recours à la force armée contre le régime en place dans le but de « sauver » des vies humaines;
- Création d'une zone d'exclusion aérienne;
- Demandes répétées au Président ou au Premier ministre de quitter illico le pouvoir, demandes accompagnées par des menaces de sanctions;
- Adoption de sanctions économiques et politiques;
- Reconnaissance de la victoire obtenue par les combattants maintenant perçus par Washington comme étant des révolutionnaires.
La raison d'être de cette guerre a résidé, selon les analystes avertis, dans la nécessité pour les forces impérialistes d'étouffer l'influence du leader libyen dans l'ensemble du continent africain à l'instar de celle qu'exerce Hugo Chavez en Amérique latine. La neutralisation des interventions de M. Kadhafi en Afrique et ailleurs dans le monde était devenue nécessaire et même impérieuse pour l'Italie, la France, le Royaume-Uni qui sont encore les principales puissances à spolier et à se partager les richesses du continent africain. Selon le Président des États-Unis, M. Barack Obama,  « cette opération militaire avait permis de mettre un frein aux avancées du colonel Kadhafi et prévenir un massacre qui aurait pu ébranler la stabilité d'une région entière » (AP, AFP et La Presse Canadienne, 2011).
La puissance intelligente des États-Unis, dans ce conflit, s'est sans doute affirmée dans leur retrait du commandement direct de cette opération guerrière qui sera dirigée désormais par d'autres belligérants, membres de l'OTAN, sur lesquels ils exercent déjà un parfait contrôle et sur lesquels ils pourront compter lorsque viendra le temps de se partager les ressources de territoire conquis.  

La guerre contre la Libye s'est aussi exercée dans les médias. Ceux de l'Occident ont été submergés par deux dépêches principales: la diabolisation de Mouammar Kadhafi d'une part et la détermination et le courage des membres du Conseil national de transition libyen (CNT) et de leurs combattants sur le terrain d'autre part. Dès le début des bombardements on a voulu glorifier ces insurgés qui avaient pour objectif de renverser, dans un laps de temps très court, le régime en place et de chasser le colonel Kadhafi du pouvoir et même du pays. De plus, l'OTAN et les insurgés agiraient avec l'aval de l'ONU. Au départ, ces éléments ont été suffisants pour convaincre une partie importante de l'opinion publique du bien-fondé de cette agression armée. Après six mois de guerre, même si l'appui à cette opération s'est affaibli en Europe et dans tous les pays engagés les combats se sont poursuivis jusqu'à la chute du régime. La reconnaissance formelle du Conseil national de transition (CNT) libyen comme étant le nouveau gouvernement légitime de la Libye qui s'est opérée en dehors du cadre de l'ONU a été un autre élément déterminant à l'intérieur de ce processus. La déclaration du président Barack Obama disant que "Kadhafi doit renoncer 'expressément" au pouvoir est venue consacrer la fin de cette guerre. Le grand patron avait parlé...
Conclusion

L'ordre mondial dicté et maintenu par les forces impérialistes n'est plus tout simplement tolérable. Partout, dans le monde, des voix s'élèvent pour crier: Assez, c'est assez! Cet ordre, il est sans cesse mis en place selon une approche qui fait fi des droits humains et des libertés fondamentales. Il est bâti suivant un processus de conquête, de domination et d'occupation systématique des continents, des océans et de l'espace. Tout doit être sacrifié pour l'expansion de l'empire. La moindre résistance au développement de ce processus fait l'objet d'interventions qui peuvent prendre de multiples formes: assassinats de leaders politiques, renversements de régimes politiques, sanctions économiques, instauration de plans d'austérité, aide militaire, agressions armées, etc.

Les révoltes auxquelles nous avons assisté en Tunisie et en Égypte ont suivi le plan d’intervention des grandes puissances. La Secrétaire d’État des États-Unis, Madame Hillary Clinton, en tournée éclair, dans ces deux pays, s’est montrée satisfaite du processus de transition en cours. Pourrait-on alors parler de révolutions avortées ou inachevées? Rien n’a vraiment changé dans ces pays. En Égypte, l’armée nationale entraînée et équipée par les États-Unis détient le pouvoir et veille à ce que la «démocratie» s’installe sur les bases de l’ancien régime et selon les termes de la diplomatie étasunienne, soit ceux de la «puissance intelligente» et de la «main tendue». Comment aurait-on pu assister à un autre scénario quand on connaît le haut degré d’assujettissement de ce pays vis-à-vis des forces impérialistes? Les choses ne pouvaient changer en un jour. Peut-on encore espérer que les Tunisiens et les Égyptiens se libéreront un jour de ces chaînes qui continuent de les attacher? Il faudrait plus qu’un c
L’un des derniers chapitres en cours a été marqué par la plus grande imposture que l’on puisse imaginer. Un scénario tissé de mensonges éhontés : Une intervention militaire par les forces de plusieurs pays occidentaux contre la Libye. Une intervention avalisée par le Conseil de sécurité de l’ONU voulant soit-disant protéger la population libyenne, une opération qui, dans les faits, a provoqué, par les bombardements (plus de 1200 missions de frappes aériennes) (V. Mazataud, 2011) la mort de plus d'un millier de civils libyens et la destruction des infrastructures du pays qui n'a jamais demandé, par d'ailleurs, à l'OTAN d'intervenir. On ne peut imaginer un acte aussi cruel et barbare et une action aussi illégale et injustifiée. hangement de garde.
Les médias occidentaux nous ont fait rager plus d’une fois, mais ici, dans le processus de préparation de cette intervention armée, leur servilité aux plus puissants a été exemplaire. Ils ont mis en exergue, en première page et en primeur, de façon systématique, les mensonges véhiculés à l’échelle mondiale et ils ont su, comme ils l’avaient fait avec Saddam Hussein, diaboliser au plus haut point le colonel Khadafi et ses partisans tout en glorifiant les «insurgés» dont les motifs et l’origine ont été gardés secrets jusqu’à maintenant.
Dans ce contexte horrifiant, heureusement quelques voix se sont levées pour demander un cessez-le-feu et faire appel à la diplomatie dans la résolution de ce conflit armé. Comment pouvons-nous accepter qu’un pays souverain fasse l’objet d’une attaque militaire alors qu’il n’a jamais agressé un autre pays? Le droit international a été encore une fois piétiné et le système onusien, comme en Côte d’Ivoire, s’est montré soumis aux ordres des grandes puissances. Quelle tristesse et quel avenir commun nous est réservé !
Les appels répétés pour l’instauration de réformes sociales et politiques par les forces impérialistes, en Tunisie, en Égypte, au Yémen, et en Syrie cachent les véritables intentions de l’Empire : assurer le contrôle à un accès facile et soit disant légal aux ressources stratégiques de ces espaces. L’impérialisme impose ses lois implacables par la violence armée selon la doctrine de la «guerre permanente» et de celle de «l’intervention militaire préventive». Nous croyons que seule l’union des peuples, dans un environnement révolutionnaire mondial, pourra mettre un terme aux tueries barbares de l’Occident
Enfin, le discours de Madame Hilary Clinton sans cesse répété sur la nécessité pour les chefs d'états arabes de procéder à une transition marquée par des réformes dans la gouvernance et la dispensation des services publics n'est certes pas inspiré par un sentiment de compassion et de solidarité pour les peuples concernés. Les États-Unis et les membres de l'UE entretiennent des relations d'affaires avec tous les pays de la planète; ils ont rarement éprouvé de la sympathie pour ceux et celles qui n'obéissent pas aux doctrines de la 'démocratie' à l'occidentale.

Jules Dufour, né en 1941 à Jonquière au Québec (Canada), est un géographe. Il assume les fonctions de professeur et de chercheur au département des sciences humaines de l'Université du Québec à Chicoutimi depuis 1971[1].

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mardi 23 août 2011

LEONARDO DICAPRIO

                                                                                      ARTFOTO P.A.DORIOT


Leonardo Wilhelm DiCaprio est un acteur, scénariste et producteur de cinéma américain né le 11 novembre 1974 à Los Angeles, en Californie.


Encouragé très tôt par ses parents à s'épanouir dans différentes activités artistiques, le jeune Leonardo montre un intérêt et un talent évident pour la comédie et se voit rapidement proposer des rôles à la télévision puis au cinéma. Après avoir été choisi parmi de très nombreux candidats pour jouer face à Robert De Niro dans Blessures secrètes, il se fait particulièrement remarquer grâce à son film suivant, Gilbert Grape, en interprétant face à Johnny Depp le rôle d'un jeune handicapé mental (pour lequel il est nommé à l'Oscar du meilleur second rôle à l'âge de dix-neuf ans). Après plusieurs films dans le circuit indépendant, il est découvert par le grand public dans l'adaptation moderne et rock de Roméo et Juliette à savoir Roméo + Juliette au cinema en 1996. Un an plus tard, il devient une star planétaire en incarnant le héros romantique Jack Dawson dans Titanic, le deuxième plus gros succès de l'histoire du cinéma.

Parallèlement à ses métiers d'acteur et de producteur, il est connu pour son fort engagement en faveur de l'écologie : il a écrit et produit le documentaire La 11e heure, le dernier virage, qui traite du réchauffement climatique.

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LIBYE LE GROS COUP DE PROPAGANDE DE L'OTAN S'ESSOUFFLE



                                                            Photo: Taken overnight, Qaddafi's son Saif Al-Islam

Libye: l’opération psychologique de l’OTAN s’effondre, Kadhafi sort une nouvelle fois vainqueur

Le bluff de l’OTAN dénoncé par Kadhafi, la façade de la “victoire” des rebelles s’effondre

Par Tony Cartalucci 
 Le 23 Août 2011

url de l’article original:

Une fois de plus un Kadhafi défiant et résolu sort vainqueur de ce bras de fer avec la force toute puissante de l’OTAN, qui inclut une campagne meurtrière de bombardements, suivie par le soutien au sol des forces spéciales de l’OTAN, incluant des militaires des Etats-Unis, de la Grande-Bretagne de la France et du Qatar, qui ont appuyés les bandits d’Al Qaïda qui avaient investis Tripoli ce week-end. Les “illustres” agences de presse du gouvernement qatari Al Jazeera ont été exposées, jusqu’aux fraudes maintenant exposées au grand jour de CNN, BBC, Reuters, AP, AFP, qui ont été prises la main dans le sac à perpétrer une campagne de propagande de guerre concertée afin de vaincre la résistance psychologique du peuple libyen, surtout celui de Tripoli.

(légende le la photo sur l’article original): Photo prise cette nuit du fils de Kadhafi Saif Al-Islam, qui avait été “confirmé” capturé et prêt à être transféré à
cette cour pénale illégale internationale; il est en fait bien libre et mène les efforts de repousser les assassins d’Al Qaïda soutenus par l’OTAN de Tripoli.

Des rapports que le fils de Kadhafi Saif Al-Islam avait été capturé par les rebelles libyens, ont émané des agences médiatiques partiales et cette information qui fut “confirmée” par
la cour pénale internationale sponsorisée par les Fortune 500 de ce monde, annonça même que Saif Al-Islam était prêt pour un transfert à la Hague. Il apparaît désormais que l’intéressé soit bel et bien libre et qu’il soit apparu devant des journalistes logés à l’hôtel Rixos au sud de Tripoli; il était accompagné de forces militaires libyennes loyalistes et il menait apparemment une contre-attaque d’envergure. Il apparaît de fait que les opérations de l’OTAN en Libye se terminent comme elles ont commencé: sur la base d’un paquet de mensonges éhontés (Please see March’s “Libya: Another War, Another Pack of Lies“)

Tout ce qui nous a été dit, des annonces d’Obama depuis son téléprompteur au boss de de la cour pénale internationale Luis Moreno-Ocampo qui déclara la capture “confirmée” de Saif Al-Islam, en passant par les médias de masse et au “conseil national de transition” libyen
infesté d’agents d’Al Qaïda, tout cela est maintenant exposé au grand jour, des mensonges vérifiés de ce qui risque de devenir la plus grosse opération de guerre psychologique de l’histoire moderne. Al Jazeera, qui était déjà en train de programmer le narratif des “derniers jours de Kadhafi”, est obligée de faire face à la réalité et aux preuves de plus en plus irréfutables que l’opération rebelle à Tripoli était une manœuvre de propagande et de guerre psychologique sur-gonflée et que la réalité s’affirme être que Kadhafi et le peuple libyen ont exposé ce gros bluff de l’OTAN.

Juste pour illustrer combien les médias occidentaux sont devenus absurdes au travers de leurs mensonges répétés se brisant sur le roc de la réalité, une tentative de sauver la face en regard de La “capture de Saif” fut effectuée devant les journalistes de l’hôtel Rixos, où Al Jazeera rapporta que les leaders des rebelles avaient eu la confirmation que Saif Al-Islam avait bien été capturé mais “qu’ils n’avaient aucune idée du comment il s’était échappé” (NdT: info relayé par le Figaro en France). Pour aider les médias, simplement suggérons le fait que Saif ne fut jamais appréhendé et que l’annonce de sa capture n’était en fait qu’un plan de déception afin de faire croire que le momentum de la bataille était définitivement du côté de l’OTAN. (Pour plus de mensonges du département d’état américain à travers les médias, veuillez consulter ce lien: “
Libyan Rebels Lying Left and Right)La cour pénale internationale “confirme” le mensonge vérifié que Saif Al-Islam a été capturé par les rebelles (NdT: voir la capture d’écran sur l’article original). Le procureur de la cour Luis Moreno-Ocampo déclare dans une bordée de mensonges que “nous avons l’information confidentielle émanant de plusieurs sources que noius avons en Libye qui confirme cette information”. Il continue: “Il est très important de notifier clairement qu’il y a une obligation de transférer Saif à la cour pénale internationale en accord avec la résolution des Nations-Unies.” Ceci renforcé par la déclaration du boss de l’ONU Ban Ki-Moon qui a dit que la “communauté internationale” se doit d’obtempérer avec la CPI. Nous voyons se dérouler devant nos yeux les exactions d’une organisation criminelle de menteurs et de dégénérés dans des proportions encore jamais atteintes.

Ce qui va suivre est incertain. Avec
le président du Council on Foreign relations (CFR) Richard Haas et d’autres officiels demandant un débarquement urgent et une occupation de la Libye par les forces de l’OTAN, il semble que ces gens savaient à quel point de faiblesse était la position des rebelles dans Tripoli. Comme nous l’avons expliqué auparavant, la guerre de Libye va bien au-delà de l’appropriation des biens d’une nation, il s’agit d’établir plus avant l’ordre international Wall Street-City de Londres et sa primauté sur les états-nations. Un échec de l’OTAN en Libye compliquerait très certainement les opérations déjà planifiées contre la Syrie, l’Iran et sur la périphérie de la Russie et de la Chine.

Alors qu’il apparaît de plus en plus que la dernière chance de charge meurtrière de l’OTAN a échoué, avec tant d’enjeux sur la table, tout devient possible, du tapis de bombes à une invasion terrestre des forces de l’OTAN sous le déguisement d’une “mission de paix” de l’ONU ou aux forces d’occupation préconisées par Haas, ce sont des possibilités qui sont en cours de planification.

Ce que nous savons pour sûr, c’est que “l’élite” de la finance et de l’industrie est désespérée et aussi combien elle contrôle de manière absolue les médias de masse. Une telle campagne de désinformation et de propagande à cette échelle ne peut être possible que si chaque agence de presse de l’AP, Reuters, BBC, Guardian, Telegraph, New York Times, CNN, Al Jazeera aux autres (NdT: en France de l’AFP à tous les canards de masse, chaînes de télé et de radio; idem pour le reste de l’Europe…), est complètement compromise et assujettie aux intérêts de la finance et des corporations multinationales.

La liste qui suit montre qu’effectivement, beaucoup de ces “agences de presse” partagent des affinités et appartenances communes avec quelques uns des intérêts financiers et industriels sur terre, présentant un énorme conflit d’intérêt et ainsi produisant une duplicité sans équivoque.
 


Chatham House (Major Corporate Members)


Chatham House (Corporate Members)


Chatham House (Corporate Partners)


Brookings Institution (page 20 of Annual Report)


Quand nous voyons les représentants de Reuters assis côte à côte de ceux de BP, Exxon, Chevron au sein des halls du CFR et de Chatham House et ensuite nous voyons des rapports de presse encensant les compagnies occidentales du pétrole qui remplacent les investissements chinois et russes en Libye, leur duplicité et leur manque totale d’indépendance devient plus qu’évident. Ces organisations médiatiques ne sont en fait que des agences de relation publique pour les entreprises du Fortune 500 et leur but collectif est de réaliser l’avènement d’un empire global d’une nation à l’autre. Pour l’heure, ils sont suffisamment obssédés par la Libye et des implications de la conclusion de l’affaire sur leur futures conquêtes planifiées, la prochaine sur la liste étant la Syrie.


Il serait sage pour ceux suivant le déferlement meurtrier de l’OTAN en Libye d’abandonner toute confiance en ces agences telles Reuters, AP, BBC, CNN, MSNBC, CBS, NBC, ABC (NdT: de la clique habituelle chez nous: TV, Radio, canards de masse…), ainsi que dans tous les “journaux réputés” qui gâchent espace et papier dans les porte-journaux de la nation, et dont les destinés sont liées inextricablement aux intérêts de la haute finance et de l’industrie multinationale, et qui fondent tout espoir sur une victoire de l’OTAN en Libye.


Au lieu de cela, il serait bon de vous investir dans des sources d’information alternative, ainsi que de vous motiver à rechercher par vous-même les informations les plus viables et solides. Prenons tous bonne note de la nécessité de boycotter et de remplacer tout ce qui touche de près ou de loin au cartel des Fortune 500, ceci incluant bien évidemment leur armée de menteurs professionnels connue sous le nom de “presse de masse” écrite et audio-visuelle.


Tony Cartalucci  is rédacteur en chef du  Land Destoyer Report

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BIENVENUE SUR UNIVERS EN FETE !



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de la planète.

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de ce qui se passe autour de lui, et qu'il puisse se forger une opinion différente!
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Le lecteur a la possibilité de donner son avis et peut faire des commentaires. Les messages sont publiés sur les sites concernés.

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Bienvenue sur Univers souhaite à toutes et à tous, les meilleurs voeux de succés, de liberté et de prospérité. BSU / PAD


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 Il existe sur terre 10% d'individus qui contrôlent la Planète, contre 85% d'individus qui dorment et seulement 5% d'individus qui essayent de réveiller les 85% d'individus qui dorment!  Seul 2 à 3% d'individus sont réellement dangereux.

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lundi 22 août 2011

MARIA SHARAPOVA IMPERIALE


Maria Sharapova



Maria Sharapova est allée au bout d'elle-même. (Reuters)Comme face à Vera Zvonareva au tour précédent, Maria Sharapova a remonté un set contre Jelena Jankovic, dimanche soir en finale du tournoi WTA de Cincinnati, pour finalement l'emporter au bout de l'effort (4-6, 7-6 [3], 6-3). La Russe, tête de série n°4 dans l'Ohio, s'adjuge son deuxième titre de la saison après celui décroché à Rome.

Rien ne pouvait l'atteindre. Pas même le doute. Maria Sharapova, qui avait démarré la semaine avec le statut de tête de série n°4 à Cincinnati, a remporté dimanche soir la finale du tournoi contre une Jelena Jankovic qui avait pourtant bien mieux démarré la rencontre (4-6, 7-6 [3], 6-3). Une belle revanche pour la Russe qui, l'an dernier ici même, s'était inclinée au même stade face à Kim Clijsters après avoir obtenu trois balles de match.

"Ça a été très dur, très physique, mais c'est ce à quoi il faut s'attendre lorsque vous affrontez Jelena, a réagi l'ancienne reine du circuit, sur le site de la WTA. Sur la fin, ça aurait pu basculer dans les deux sens, on n'a pas arrêté de se breaker. Un coup, l'une de nous jouait quelques bons points, puis c'était au tour de l'autre. Il y a eu des hauts et des bas dans cette rencontre et je suis chanceuse qu'à l'arrivée, je sois celle qui l'emporte."

Jankovic: "J'ai eu mes chances mais..."

De la chance oui, mais pas que. Car ce n'est pas seulement le hasard qui a permis à Maria Sharapova de se relever après la perte du premier set (6-4), brièvement interrompu par la pluie à deux jeux à un. Et ce n'est pas seulement le sort qui a donné à la Russe le courage d'insister et de s'accrocher, alors qu'elle avait encore perdu sa mise en jeu en début de deuxième manche (0-2). Non, celle qui figurera ce lundi matin au quatrième rang mondial a fait preuve d'un mental à toute épreuve. Qui a fini par avoir raison de la réussite de la Serbe. "J'ai eu mes chances mais à la fin, c'était elle la meilleure", a d'ailleurs reconnu Jelena Jankovic, qui s'était imposée à Cincy en 2009.

"Je crois que ma plus grande erreur a été de ne pas bien servir, a-t-elle ajouté. Je l'ai breakée plusieurs fois et j'aurais pu prendre deux jeux d'avance mais je n'ai pas réussi à le faire. Cela prouve que le match n'est jamais fini avant de serrer la main de son adversaire." Une semaine avant le début de l'US Open, cette défaite reste encourageante pour Jelena Jankovic, qui n'a toujours pas remporté le moindre titre cette saison. Pour Maria Sharapova en revanche, elle est bien plus que ça. Car ce deuxième trophée de l'année, après celui soulevé à Rome, montre à quel point il faudra compter sur elle sur les courts de Flushing Meadows.


Sharapova, princesse Cincy
                                                                                                                                                              


MARIA SHARAPOVA JOUEUSE DE TENNIS TRES SEXY


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