jeudi 23 juin 2011

MÉDIAS OCCIDENTAUX UN POUVOIR DIABOLIQUE POUR TROMPER LES PEUPLES!






















Un pouvoir diabolique pour tromper les peuples



Presse Suisse

Michael Ringier  président du groupe de presse suisse Ringier.
Grand Patron de Tramedia et Edipresse :  le Blick, 24 heures, tribune le Matin, le Temps, tribune de Genève, etc., a participé au Bilderberg

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Celui qui contrôle les médias contrôle les esprits
                                            ( La Presse, instrument du Diable)


"Nous sommes reconnaissants au Washington Post, au New York Times, Time Magazine et d'autres grandes publications dont les directeurs ont assisté à nos réunions et respecté leurs promesses de discrétion depuis presque 40 ans. Il nous aurait été impossible de développer nos plans pour le monde si nous avions été assujettis à l'exposition publique durant toutes ces années. Mais le monde est maintenant plus sophistiqué et préparé à entrer dans un gouvernement mondial. La souveraineté supranationale d'une élite intellectuelle et de banquiers mondiaux est assurément préférable à l'autodétermination nationale pratiquée dans les siècles passés."

David Rockefeller co-fondateur du Club Bilderberg, Baden-Baden, Allemagne, 1991

Les Secrets de Bilderberg

Bilderberg Group, son nom en anglais, appelé ainsi à cause de leur premier rendez-vous en Mai 1954 dans l’hôtel Bilderberg, pas loin de Arnhem en Hollande, et, selon le « Christian Jeremiah Project » basé aux USA:

« Astucieux et calculateurs, leurs cœurs sont remplis de convoitise de pouvoir, et sont consumés par le désir de l’argent. Riches et aristocratiques, ils méprisent les chrétiens et ils exècrent la classe de travail la plus humble. Ils contrôlent la presse du monde et virtuellement toutes les banques et les institutions financières. Ils protègent et choisissent qui seront les leaders Américains et même ceux qui vont diriger le parti Démocratique et Républicain »

« Orgueilleusement, ils complotent la corruption afin de s’emparer des constitutions des gouvernements partout dans le monde. Leur but est d’avoir un gouvernement mondial, exclusivement dirigé par les marionnettes qu’ils auront choisis »

D’un autre côté pour certains, un gouvernement mondial pourrait être une meilleure alternative aux désaccords des nationalistes et du fondamentalisme religieux, qui a été difficile pour la planète durant le dernier millénaire. Une chose est sur; Les Bilderbergers représentent la fondation la plus puissante et la plus richissime de toutes les nations de l’Ouest. Cela inclus la royauté, des exécutifs de corporations multinationales, des chefs d’états, des ex-militaires top niveau et autres élites. Leur rendez-vous, qui a lieu à différents endroits chaque année, n’est pas annoncé, leurs paroles ne sont pas rapportées et leurs décisions ne sont pas enregistrées. Cela ressemble à la mère de toutes les conspirations et cela a été comme cela pendant une longue période.


 «À défaut d’avoir recours à la force pour contrôler les populations, on peut parfaitement les contrôler par l’opinion»

Harold Laswell, spécialiste des médias.

L’actualité internationale est plus que jamais verrouillée par les médias occidentaux et même ceux qui sont à leur ordre, notamment la chaîne Al Jazeera qui a montré son vrai visage celui d’un média aux ordres d’un roitelet immoral avachi, sur une montagne de dollars obéissant à un Occident qui lui permet de faire dans la diplomatie du dollar contre la prise en charge irréversible des réserves de gaz par les Occidentaux.
Pire encore, les journalistes de cette chaîne de caniveau se permettent-elles et eux aussi de dicter la norme aux Arabes en termes de professionnalisme. Et de liberté. N’a-t-on pas vu en effet, des paléo-algériens et algériennes se permettre d’admonester l’Algérie qu’ils ont abandonnée au plus fort de sa détresse? Je n’ai pas de sympathie particulière pour le gouvernement actuel, mais j’invite ces donneurs de leçons à plus d’humilité et à faire leur introspection éthique s’agissant de l’honnêteté journalistique en imitant un de leur collège qui vient de démissionner pour des informations fausses.

Le vrai visage d’Al jazeera

Justement à propos d’information honnête et devant l’addiction des peuples à l’information made in Occident supposée être fiable, professionnelle et donc indiscutable, je veux à travers cette contribution donner des exemples sur la manipulation permanente des médias. «La presse libre déclare John Waiton, éditeur du New York Times, lors de son discours d’adieu, n’existe pas. Aucun de vous n’oserait donner son avis personnel ouvertement. Nous sommes les pantins qui sautent et qui dansent quand ils tirent sur les fils. Notre savoir-faire, nos capacités et notre vie même leur appartiennent. Nous sommes les laquais des puissances financières derrière nous. Nous ne sommes rien d’autre que des intellectuels prostitués. Le travail du journaliste est la destruction de la vérité, le mensonge patent, la perversion des faits et la manipulation de l’opinion au service des Puissances de l’Argent. Nous sommes les outils obéissants des Puissants et des Riches qui tirent les ficelles dans les coulisses.» Il est bien connu en effet, que le quatrième pouvoir, celui des médias est une force importante qui permet, en principe, dans les démocraties, de tenir le peuple informé du fonctionnement des institutions. Cette force peut, cependant, être au service d’une cause et de ce fait s’avérer dangereuse en temps de paix qu’en temps de guerre. (1)

Parlant de la manipulation de plus en plus évidente de l’information, Ignacio Ramonet pointe du doigt les grands protagonistes que sont les acteurs d’une mondialisation dimensionnée à la taille des plus riches. Ecoutons-le: «Contre les abus des pouvoirs, la presse et les médias ont été, pendant de longues décennies, dans le cadre démocratique, un recours des citoyens. En effet, les trois pouvoirs traditionnels - législatif, exécutif et judiciaire - peuvent faillir, se méprendre et commettre des erreurs. Mais, dans les pays démocratiques aussi, de graves abus peuvent être commis, ce fut le cas aux Etats-Unis, durant plus d’un siècle, à l’encontre des Afro-Américains, et cela l’est aujourd’hui contre les ressortissants des pays musulmans en vertu du «Patriot Act»); Depuis une quinzaine d’années, à mesure que s’accélérait la mondialisation libérale, ce «quatrième pouvoir» a été vidé de son sens, il a perdu peu à peu sa fonction essentielle de contre-pouvoir. Cette choquante évidence s’impose en étudiant de près le fonctionnement de la globalisation. Le pouvoir véritable est désormais détenu par un faisceau de groupes économiques planétaires et d’entreprises globales dont le poids dans les affaires du monde apparaît parfois plus important que celui des gouvernements et des Etats (...)«Dans la nouvelle guerre idéologique qu’impose la mondialisation, les médias sont utilisés comme une arme de combat. L’information, en raison de son explosion, de sa multiplication, de sa surabondance, se trouve littéralement contaminée, empoisonnée par toute sorte de mensonges, polluée par les rumeurs, par les déformations, les distorsions, les manipulations. Elle nous empoisonne l’esprit, nous pollue le cerveau, nous manipule, nous intoxique, elle tente d’instiller dans notre inconscient des idées qui ne sont pas les nôtres. C’est pourquoi il est nécessaire d’élaborer ce qu’on pourrait appeler une «écologie de l’information». (2)

Ahmadinjad diabolisé car « coupable » d’avoir appelé à la disparition d’Israël
Un coup fumant réalisé par Israël! Celui de graver dans l’imaginaire des Occidentaux qu’Ahmadinjad veut la mort des Juifs. En fait, il n’en n’est rien. Les juifs iraniens vivent leur spiritualité sans problème majeur. Qu’a réellement dit Ahmadinjad? Ahmadinejad n’a jamais dit «Israël doit être rayé de la carte». Cette citation attribuée au président iranien, largement reprise par la presse et les politiques, est fausse. Arash Norouzi, un iranien opposant au régime, a démonté pièce par pièce les éléments du dossier de cette fabrication médiatique irresponsable sinon malveillante. Si l’on en croit la légende, le président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, a menacé de détruire Israël, ou, pour reprendre la citation erronée: «Israël doit être rayé de la carte». Contrairement à une certitude très répandue, une telle déclaration n’a jamais été faite, et c’est ce qui sera démontré dans cet article.(3)

«Le mardi 25 octobre 2005, écrit Arash Norouzi Mahmoud Ahmadinejad prononça un discours à l’occasion d’une conférence intitulée «Le monde sans le sionisme». De grandes affiches l’entouraient, qui affichaient ostensiblement ce titre en anglais - «The World Without Zionism», à destination évidente des médias internationaux. «Avant d’en venir à la formule tristement célèbre en elle-même, il est important de noter que la «citation» en question était elle-même une citation - ce sont les mots du défunt Ayatollah Khomeiny, le père de la Révolution islamique. Commençons par citer ses mots exacts en persan: «Imam ghoft een rezhim-e ishghalgar-e qods bayad az safheh-ye ruzgar mahv shavad.» Ce passage ne signifiera rien pour la plupart des gens, mais un mot cependant devrait faire dresser l’oreille: «rezhim-e». C’est le mot «régime», prononcé comme le mot anglais [«régime»,] avec un son supplémentaire - «eh» - à la fin ». (3)Ahmadinejad ne se référait pas au pays-Israël ou au territoire-Israël, mais au régime israélien. Il s’agit là d’une distinction cruciale, puisqu’il est impossible de rayer un régime de la carte. Ahmadinejad ne se réfère même pas à Israël par son nom; à la place, il utilise la périphrase «rezhim-e ishghalgar-e qods» (c’est-à-dire littéralement «régime occupant Jérusalem»)». Alors que la fausse citation «rayé de la carte» a été répétée à l’infini sans vérification, le discours réel fait par Ahmadinejad a été en lui-même presque entièrement ignoré. Pour les faucons bellicistes, c’était un cadeau du ciel. Traduite de travers et attribuée au Président iranien, la citation «wiped off the map» («rayé de la carte») a été propagée partout dans le monde, répétée des milliers de fois dans les médias internationaux, et nombre de dirigeants internationaux ont tenu à la dénoncer. De grandes agences de presse, comme Associated Press et Reuters, se réfèrent à la citation erronée, mot à mot, et quasi quotidiennement. Le président George W. Bush, a dit que les commentaires d’Ahmadinejad représentaient une «menace explicite» de détruire Israël. (...) Ce qui vient d’être exposé constitue la preuve irréfutable d’une manipulation médiatique et d’une propagande en action. Associated Press déforme délibérément une citation de l’IRNA pour la faire rendre plus menaçante.»(3)

Dans le même ordre de la manipulation intentionnelle des médias, le philosophe italien Dominique Lesurdo écrit: «Depuis quelques jours, des groupes mystérieux tirent sur les manifestants en Syrie et, surtout, sur les participants aux funérailles qui ont suivi les événements sanglants. De qui sont composés ces groupes? Les autorités syriennes soutiennent qu’il s’agit de provocateurs, essentiellement liés aux services secrets étrangers. En Occident, par contre, même à gauche on avalise sans aucun doute la thèse proclamée en premier lieu par la Maison-Blanche: ceux qui tirent sont toujours et seulement des agents syriens en civil. Obama est-il la bouche de la vérité? (...) Ces derniers temps, par les interventions surtout de la secrétaire d’Etat Hillary Clinton, l’administration Obama ne rate pas une occasion de célébrer Internet, Facebook, Twitter comme instruments de diffusion de la vérité et de promotion, indirectement, de la paix. Des sommes considérables ont été attribuées par Washington pour potentialiser ces instruments et les rendre invulnérables aux censures et attaques des «tyrans». En réalité, pour les nouveaux medias comme pour les plus traditionnels, la même règle est de mise: ils peuvent aussi être des instruments de manipulation et d’attisement de la haine et même de la guerre. La radio a été savamment utilisée en ce sens par Goebbels et par le régime nazi ».(4)

« Le philosophe cite ensuite des exemples de manipulation de l’information dans le but est de stabiliser une situation présente au profit d’un ordre nouveau, un «reshaping» en conformité avec les désirs de l’empire. Nous l’écoutons: «A la fin de 1989, bien que fortement discrédité, Nicolae Ceausescu est encore au pouvoir en Roumanie. Comment le renverser? Les mass media occidentaux diffusent massivement dans la population roumaine les informations et les images du «génocide» perpétré à Timisoara par la police de Ceausescu. Qu’était-il arrivé en réalité? Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, des cadavres à peine enterrés ou alignés sur les tables des morgues ont été déterrés en hâte et torturés pour simuler devant les caméras le génocide qui devait légitimer le nouveau régime.» (4)

«(...) Posons-nous alors une question: l’excitation et l’attisement des masses ne peuvent-ils être produits que par voie pharmacologique? Avec l’avènement et la généralisation d’Internet, Facebook, Twitter, une nouvelle arme a émergé, susceptible de modifier profondément les rapports de force sur le plan international. Ceci n’est plus un secret, pour personne. De nos jours, aux USA, un roi de la satire télévisée comme Jon Stewart s’exclame: «Mais pourquoi envoyons-nous des armées s’il est aussi facile d’abattre les dictatures via Internet que d’acheter une paire de chaussures?» (...) Désormais -affirment encore sur Die Zeit deux journalistes allemands- cela ne fait aucun doute: «Les grands groupes Internet sont devenus un outil de la géopolitique USA. Avant, on avait besoin de laborieuses opérations secrètes pour appuyer des mouvements politiques dans des pays lointains. Aujourd’hui, il suffit souvent d’un peu de technique de la communication, opérée à partir de l’Occident [...] (...) On comprend alors les financements par Hillary Clinton et par l’administration Obama destinés aux nouveaux média.»..(4)

Souvenons-nous aussi de l’affaire Sakineh qui est une «manipulation à grande échelle» par BHL. Elle rappelle l’affaire Jila Izadi, une jeune Iranienne de 13 ans condamnée à mort par lapidation. Une campagne médiatique lancée en grande pompe et qui avait fait grand bruit à l’époque suite à la pétition rédigée par Mme Badinter, et Fadéla Amara publiée par le journal ELLE (édition du 25 octobre 2004). Or, quelques semaines plus tard, le Quai d’Orsay nous apprenait qu’il n’y avait pas de fillette de 13 ans condamnée à la lapidation en Iran. Le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères démentait les informations sur la condamnation à la lapidation de Jila Izadi. «Nous avons immédiatement vérifié à travers notre ambassade...Il est apparu que l’information était inexacte. Cette condamnation à la lapidation, n’a jamais été prononcée».Tous ceux qui ont relayé cette information avaient donc menti...(5)

L’affaire Sakineh nous rappelle aussi les techniques de manipulation de l’information occidentale; deux exemples célèbres: l’affaire des bébés éventrés par les soldats de Saddam dans les maternités du Koweït. Une soi-disant infirmière du Koweït avait servi de témoin aux USA. Il s’est avéré par la suite qu’il s’agissait d’un mensonge destiné à justifier la première guerre du Golfe; et que la prétendue infirmière n’avait jamais mis les pieds dans une maternité; elle était tout simplement la fille de l’ambassadeur du Koweït aux USA. Le deuxième exemple est celui de la soldate noire soi-disant «délivrée» par les GIs selon un scénario à «la chute du Faucon noir». En fait, elle était blessée par des tirs amis et recueillie par un chirurgien irakien qui a sauvé la vie de cette soldate en remuant ciel et terre pour lui trouver du sang «O» mettant à contribution un parent à lui qui avait le même groupe. Une rumeur va plus vite qu’une information vérifiée, en 1964, deux destroyers déclarent avoir été attaqués dans le golfe du Tonkin par des torpilles nord-vietnamiennes. Aussitôt, la télévision, la presse en font une affaire nationale. La guerre du Vietnam commençait ainsi, qui ne devait s’achever - par une défaite - qu’en 1975. On apprendra plus tard, de la bouche même des équipages des deux destroyers, que l’attaque dans le golfe du Tonkin était une pure invention...(6)

Séparer le bon grain de l’ivraie
Souvenons-nous justement, de ce matraquage des médias et plus précisément du cinéma. Cela a commencé dès les années 60: il fallait donner une assise au niveau des médias, la légitimité de l’Israël biblique. Ce fut, on s’en souvient d’abord, Les Dix commandements de Cecil B. de Mille et de la Metro Golwyn Meyer dont les producteurs et réalisateurs sont sionistes. Avec le temps, nous nous apercevons que rien n’était fait par hasard. La machine sioniste était en marche. En fait, l’histoire du racisme latent européen ne date pas d’hier. Souvenons-nous, à titre d’exemple, comment Lawrence d’Arabie interprété magistralement par Peter O Toole, le racé, le civilisé, le blanc aux yeux bleus, avait une aura tandis qu’Antony Queen dans le rôle d’un chef bédouin qui avait un comportement qui frisait celui de la bête avide de rapines, de bonnes chères et de luxure et qui, naturellement, ne connaissait rien à la politique.(7)

«Notre République et sa presse prendront de l’essor ou s’effondreront ensemble, écrivait Pulitzer. Une presse compétente, désintéressée, dévouée à la chose publique, intelligente, exercée à discerner le bien et ayant le courage de le faire, peut préserver la morale publique sans laquelle un gouvernement populaire est une imposture et une parodie. Une presse cynique, mercenaire et démagogue finira par produire une population aussi vile qu’elle-même.
Le pouvoir de façonner l’avenir de la République sera entre les mains des journalistes des générations à venir.» De plus, le torrent de la mondialisation est en train de tout laminer, les identités, les cultures vulnérables et naturellement les religions de pays qui n’ont pas su développer les anticorps à même de résister à ce tsunami autrement plus dévastateur.
Il faut beaucoup de discernement et une veille de tous les instants pour déjouer les pièges de la manipulation qui, certaines fois, se cachent derrière un vocabulaire anodin. Il faut prendre son parti: l’information donnée ne sera jamais objective, à nous de séparer le bon grain de l’ivraie.

1. Chems Eddine Chitour: http://www.millebabords.org/spip.php?article4590 4 aout 2006

 
2. Ignacio Ramonet: Le cinquième pouvoir. Le Monde diplomatique Octobre 2003

3. Arash Norouzi. Ahmadinejad n’a jamais dit «Israël doit être rayé de la carte». The Mossadegh Project, janvier 2007 Contre Info 4 octobre 2007

4. D. Losurdo: http://www.mondialisation. ca/index.php? context=va&aid=24517 27 avril 2011

5. C.E.Chitour http://www.palestine-solidarite.org/analyses.Chems Eddine_Chitour.270910.htm

6. http://mejliss.com/2011/04/07/lhistoire-des-medias-et-ses-dangers

7. C.E Chitour. les médias occidentaux et l’avilissement des Autres! Alterinfo.net 6 11.2009

Pr Chems Eddine CHITOUR

Ecole Polytechnique enp-edu.dz


 "Lorsqu'un gouvernement est dépendant des banquiers pour l'argent, ce sont ces derniers, et non les dirigeants du gouvernement qui contrôlent la situation, puisque la main qui donne est au dessus de la main qui reçoit. [...] L'argent n'a pas de patrie; les financiers n'ont pas de patriotisme et n'ont pas de décence; leur unique objectif est le gain."

Napoléon Bonaparte (1769-1821), Empereur Français



 "Personne n'entrera dans le Nouvel Ordre Mondial à moins qu'il ou elle ne fasse le serment de vénérer Satan. Personne ne fera parti du Nouvel Age sans recevoir une initiation Lucéférienne."

David Spangler, directeur de l'Initiative Planétaire, un projet des Nations Unies

 
Qui contrôle les médias en Europe ?




                                        Indigestion of the Mind 
                     

                    Lien :  http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=24572



mardi 21 juin 2011

LIBYE: USS George H. W. Bush (CVN-77 /


                                                   LE   PLUS GROS PORTE-AVION AU MONDE:
                                    USS George H. W. Bush (CVN-77



Guerre en Libye

Ce qui s’annonce est une escalade des opérations militaires, qui mène simultanément à une guerre prolongée.

Ce changement dans la direction des opérations militaires vers un support de l’aviation et des hélicoptères aux commandos au sol ne mènera pas nécessairement à une invasion en bonne et due forme, du moins pour le futur proche.

Le USS HW Bush et son groupe de combat joueront un rôle clé dans le support aux opérations au sol grâce aux sorties des avions et hélicoptères.

« Le porte-avion George HW Bush est flanqué d’un groupe de combat consistant des destroyers à missiles guidés Truxtun et Mitscher, des croiseurs à missiles Gettysburg et Anzio et de huit escadrons d’avions. Il va renforcer la Sixième flotte, dont le commandement est à Naples, aux côtés d’autres unités, incluant les sous-marins nucléaires Providence, Florida et Scranton. Aussi ajouté à la Sixième flotte est une des groupe d’attaque amphibie les plus puissants, dirigé par le USS Bataan, qui à lui seul peut débarquer plus de 2000 marines, équipés avec des hélicoptères et des avions à décollage vertical, de l’artillerie et des tanks. Il est flanqué de deux autres vaisseaux d’attaque amphibie, le Mesa Verde et le Whidbey Island, qui du 13 au 18 mai ont visité Taranto en Italie. Le Whidbey Island possède quatre gigantesque véhicule de débarquement à coussin gonflable qui, dans un rayon de 300 miles, peut emmener 200 hommes à la fois très rapidement sur la côte d’un pays sans être visible de la terre ferme. » (Manlio Dinucci, Sarkozy et Cameron préparent le débarquement en Libye, Mondialisation.ca, le 28 mai 2011).
Les forces spéciales ont été sur le sol libyen dès l’aube de la campagne aérienne. Les forces de mercenaires sous contrat avec l’OTAN sont aussi déployées.
(Voir Manlio Dinucci, Naissance aux Emirats de l’armée secrète pour le Moyen Orient et l’Afrique, Mondialisation.ca, le 18 mai 2011).


Choc et stupeur





L’USS George H. W. Bush (CVN-77) est un porte-avions polyvalent américain à propulsion nucléaire, faisant partie de la classe Nimitz. Il est le deuxième porte-avions de la sous-classe Ronald Reagan, et fait partie des 11 porte-avions géants de l'US Navy.

Ce porte-avions est l'un des rares, avec l'USS Ronald Reagan, à avoir été baptisé en l'honneur d'une personnalité encore en vie : le Président George H. W. Bush, en sa qualité d'aviateur naval dans la marine américaine (lors de la Seconde Guerre mondiale). C'est également le deuxième porte-avions à avoir été nommé en l'honneur d'un aviateur naval (le premier étant l'USS Forrestal).

À l'origine, le Sénat américain voulait nommer le navire Lexington, en référence à la bataille de Lexington, qui marqua le début de la Guerre d'indépendance. Toutefois, il s'agissait d'un avis et non d'une décision officielle, et la Navy a décidé de choisir à la place le nom de George H. W. Bush[3].





Armes nucléaires contre la Lybie




Dans le cadre de la stratégie “choc et stupeur”, les bombes anti-bunker BLU-109 de 2000 livres doivent être larguées sur la Lybie en utilisant des chasseurs Tornado de la Royal Air Force britannique. « Choc et stupeur » fait partie de la doctrine de « dominance rapide » ou « force décisive », utilisée pour intimider l’adversaire jusqu’à la soumission, ainsi qu’à terrifier la population civile.

Il vaut la peine de noter que l’usage d’armes nucléaires tactiques contre la Lybie a été envisagé dans le cadre de la « guerre humanitaire ». En 1996, la Lybie était le pays choisi dans le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord pour être la cible d’une arme nucléaire tactique B61-11, une bombe perceuse de bunker équipée d’une ogive nucléaire.


Le plan pour nucléariser la Lybie n’a jamais été effacé. Peu après le début de la campagne de bombardement le 19 mars, le Pentagone a ordonné des tests de fonctionnalité de la bombe nucléaire B61-11. Ces tests ont été conduits en utilisant les même bombardiers furtifs B2, de la même base militaire au Missouri, qui a été utilisée pour coordonner les raids des B2 sur la Lybie au début de la guerre le 19 mars (Voir Michel Chossudovsky, Dangerous Crossroads: Is America Considering the Use of Nuclear Weapons against Libya? Global Research, 7 avril 2011).




Tous ces développements pointent vers un dangereux processus d’escalade militaire, qui pourrait potentiellement s’étendre au-delà des frontières libyennes. Les implications économiques et géo-stratégiques de cette guerre vont beaucoup plus loin.




lundi 20 juin 2011

MONDIALISATION



L'Humanité est aujourd'hui confrontée à un processus de mondialisation accélérée de l'économie qui constitue une menace sans précédent pour la paix, la démocratie, les cultures et les droits des peuples.


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L'ultralibéralisme soumet toutes les activités humaines à la seule loi du profit et à une compétition sauvage sur un marché mondial. Il entraîne une formidable concentration de pouvoirs au sein d'un nombre de plus en plus restreint de gigantesques firmes transnationales.

La mondialisation économique et financière provoque destructions et délocalisations des industries et des services, baisse des salaires, dégradation des conditions de travail, chômage et précarité, démantèlement des droits sociaux et des systèmes de protection collective. Elle favorise l'extension des zones de non-droit, le pillage de la planète, la spéculation et la criminalité internationale, elle accroît considérablement les inégalités entre le Nord et le Sud ainsi qu'au sein de chaque pays provoquant des explosions populaires brutalement réprimées.    Plus bas!

La plupart des Etats ont largement contribué à favoriser ces processus par les déréglementations et privatisations systématiques des services publics. Ce qui entraîne un affaiblissement de la démocratie. Les Gouvernements se soumettent à l'autorité des marchés financiers et d'instances internationales tels l'Organisation Mondiale du Commerce, le Fonds Monétaire International, la Banque Mondiale, au service des intérêts des plus puissants et en l'absence totale de transparence et de contrôle démocratique

L'Observatoire de la mondialisation, association sans but lucratif, entend analyser ce phénomène de globalisation économique et financière et lutter contre cette évolution qui n'a rien de fatale. conduit à une régression de l'humanité et tourne le dos à la solidarité internationale.

Créé en 1996, suite à l'entrée en vigueur de l'Organisation mondiale du commerce, l'Observatoire de la mondialisation rassemble des économistes, chercheurs, journalistes, responsables syndicaux et associatifs, engagés dans le suivi critique de la mondialisation de l'économie. L'Observatoire analyse les périls politiques croissants que soulève la mondialisation : rupture de la cohésion sociale, menace de l'état de droit et de la citoyenneté, affaiblissement du politique, montée des extrémismes en tous genres. Il fournit des éléments critiques d'information permettant d'en appréhender les mécanismes, et de décrypter des institutions dont l'opacité même constitue un obstacle à la démocratie. 

L'extension progressive à tous les pays du monde de libertés dont chacun, citoyen ou entreprise, ne jouissait autrefois qu'à l'intérieur de son propre pays, s'il était libre: liberté de se déplacer, d'investir, de produire, de travailler, de vendre, d'informer…

«La mondialisation pourrait être définie comme l'extension à l'échelle mondiale d'enjeux qui étaient auparavant limités à des régions ou des nations.» Toutefois, le sociologue Guy Rocher fait une distinction entre la mondialisation et l'internationalisation:

…«celle-ci nous réfère aux échanges de diverses natures, économiques, politiques, culturels, entre nations, aux relations qui en résultent, pacifiques ou conflictuelles, de complémentarité ou de concurrence. Si l'on parle de mondialisation, on entend évoquer une autre réalité, contemporaine celle-là: l'extension de ces relations et de ces échanges internationaux et transnationaux à l'échelle du monde, conséquence de la rapidité toujours croissante des transports et des communication dans la civilisation contemporaine. Quant à la globalisation [un terme qui a la préférence du sociologue], elle ferait référence à un système-monde au-delà des relations internationales, au-delà de la mondialisation, un fait social total au sens propre du terme, un référent en soi.»
«La mondialisation: un phénomène pluriel», in Daniel Mercure (dir.), Une société-monde?

Les dynamiques sociales de la mondialisation, Presses de l'Université Laval, De Boeck, 2001.








dimanche 19 juin 2011

GUERRE ELARGIE AU MOYEN - ORIENT

                   




























La déstabilisation de la Syrie et la guerre élargie au Moyen-Orient

Ingérence impérialiste:

Ce qui émerge de la Syrie est une insurrection armée, soutenue secrètement par des puissances étrangères incluant les Etats-Unis, la Turquie et Israël.Des rebelles armés qui appartiennent à des organisations islamistes ont traversé la frontière depuis la Turquie, le Liban et la Jordanie. Le département d’état américain a confirmé qu’il soutenait l’insurrection.

Les Etats-Unis vont augmenter leurs contacts avec les Syriens qui comptent sur un changement de régime dans le pays. Ceci fut déclaré par une officielle du département d’état américain nommée Victoria Nuland. “Nous avons commencé à élargir nos contacts avec les Syriens, ceux qui veulent un changement, à la fois en Syrie et à l’extérieur,” a t’elle dit. Nuland a aussi répété que Barack Obama a demandé au président Bachar Al-Assad “d’initier des réformes ou de partir du pouvoir.” (Voix de la Russie du 17 Juin 2011).

La déstabilisation de la Syrie et du Liban comme nations souveraines est sur l’agenda des choses à faire de l’alliance militaire Etats-Unis-OTAN-Israël depuis au moins dix ans. Des actions contre la Syrie font partie d’une “feuille de route militaire”, une segmentation des opérations militaires. D’après l’ancien chef d’état-major de l’OTAN, le général américain Wesley Clark, le Pentagone a clairement identifié l’irak, la Libye, la Syrie et le Liban comme étant des pays cibles pour une intervention militaire des Etats-Unis et de l’OTAN:

“Le plan de campagne de cinq ans inclut au total sept pays en commençant avec l’Irak, puis viennent la Syrie, le Liban, la Libye, l’Iran, la Somalie et le Soudan” (officiel du Pentagone citant Clark)

Dans son livre “Gagner les guerres modernes” (page 130), le général Wesley Clark dit ceci:

“Alors que je retournais au Pentagone en Novembre 2001, un des officiers supérieurs les plus expérimentés avait un peu de temps pour une discussion. Oui, nous étions toujours dans les temps pour attaquer l’Irak, dit-il. Mail il y avait plus. Ceci fut discuté comme faisant partie intégrante d’un plan de campagne quinquennal, dit-il avec une provision pour sept pays commençant avec l’Irak, puis la Syrie, le Liban, la Libye, l’Iran la Somalie et le Soudan.”

“… Il le dit avec reproche, avec presqu’incrédulité en contemplant l’ampleur de la chose. Je changeais de sujet, car ce n’était pas quelque chose que je voulais entendre; non plus quelque chose que je voulais voir arriver… Je quittais le Pentagne cete après-midi là en étant très préoccuppé.”

L’objectif est de déstabiliser l’état syrien et changer de régime par le biais du soutien d’une insurrection armée, intégrée par des milices islamistes.

La désinformation des médias

De manière tacitement reconnue, l’existence d’une insurrection armée est balayée du revers de la main par les médias occidentaux. Si cela était reconnu et analysé à juste titre, notre compréhension du déroulement des évènements s’en trouverait complètement transformée.

Ce qui est mentionné en veux-tu en voilà est que les forces armées et la police sont impliquées dans une tuerie indiscriminée de manifestants civils. Des rapports de presse confirment pourtant venant du mouvement de protestation, des échanges de coups de feu entre des manifestants armés et la police et des victimes répertoriées des deux côtés.

L’insurrection a commencé à la mi-Mars dans la ville frontalière de Daraa, située à 10km de la frontière jordanienne. Le mouvement de protestation de Daraa le 18 Mars, avait toutes les apparences d’un évènement mis en scène, impliquant en toute probabilité, un soutien secret des terroristes islamistes par le Mossad et/ou par des services de renseignement occidentaux. Les sources gouvernementales montrent du doigt le rôle des groupes radicaux salafistes (tous soutenus par Israël). D’autres ont montré le rôle de l’Arabie Saoudite dans le financement du projet.

Ce qui s’ensuivit à Daraa dans les semaines qui ont suivies les heurts initiaux violents des 17 et 18 Mars, fut la confrontation entre la police et les forces armées d’un côté et des unités armées de terroristes et de francs-tireurs de l’autre côté, qui ont infiltrés le mouvement de protestation.

Ce qui est très clair de ces rapports initiaux, est que beaucoup de ces manifestants n’étaient pas des manifestants mais des terroristes impliqués dans des actes prémédités de meurtre et de vandalisme. Le titre des agences israéliennes résume très bien ce qui s’est passé: “Syrie: sept policiers tués, des bâtiments incendiés dans des protestations”.

(voir Michel Chossudovsky, SYRIA: Who is Behind The Protest Movement? Fabricating a Pretext for a US-NATO « Humanitarian Intervention »,
http://www.globalresearch.ca/index.php?context=va&aid=24591 Global Research,  May 3, 2011)

Le rôle de la Turquie

Le centre de l’insurrection s’est maintenant déplacé dans la petite ville frontalière de Jisr al-Shughour, située à 10km de la frontière turque.

Jisr al-Shughour a une population de 44 000 habitants. Des combattants armés ont traversé la frontière depuis la Turquie. Des membres de la confrérie des Frère Musulmans sont rapportés avoir pris les armes dans le nord-ouest de la Syrie.

Il y a des indications que l’armée turque et ses services de renseignement soutiennent ces incursions.

Il n’y a eu aucune manifestation à Jisr al-Shughour. La population a été prise entre deux feux. Les combats entre des rebelles armés et les forces syriennes ont contribué à créer une crise de refugiés, qui est maintenant au centre de l’attention des médias.

En contraste, dans la ville capitale de Damas, d’où l’essentiel du mouvement social émane, il y a eu des manifestations de masse, mais en soutien du gouvernement et non pas de l’opposition.

Le président Bachar al –Assad est comparé de manière désinvolte aux présidents Ben Ali de Tunisie ou Moubarak d’Egypte. Ce que les médias de masse ont oublié de dire est que malgré la nature autoritaire du régime syrien, le président Al-Assad est une figure populaire qui bénéficie d’un soutien massif au sein de la population.

Le grand rassemblement de Damas qui a eu lieu le 29 Mars avec “des dizaines de milliers de supporteurs” (Reuters) du président Al-Assad ne fut que brièvement mentionné. Pourtant, dans une pirouette improbable, les montages vidéo de plusieurs évènements pro-gouvernement syrien, furent utilisés dans les médias occidentaux pour convaincre l’opinion publique internationale que le président était confronté à des rassemblements massifs anti-gouvernement.

Le 15 Juin, des milliers de personnes marchèrent sur des kilomètres sur le boulevard principal de Damas, en tenant un drapeau syrien de 2,3km de long. Le rassemblement fut mentionné dans les médias mais relégué au rang du sans importance.

Alors que le régime syrien n’est en rien démocratique, l’objectif de l’alliance militaire des Etats-Unis, de l’OTAN et d’Iraël n’est pas du tout de promouvoir la démocratie. Bien au contraire, l’intention de Washington est d’y installer un régime marionnette.

L’objectif est de diaboliser le président Al-Assad via une campagne médiatique de désinformation et de manière plus élargie de déstabiliser la Syrie en tant qu’état séculier. Le dernier objectif étant réalisé par le soutien discret d’organisations islamistes variées:

La Syrie est dirigée par une oligarchie autoritaire qui a utilisée la force brutale envers ses citoyens. Néanmoins, les émeutes ayant cours en Syrie sont complexes. Elles ne peuvent pas être vues comme une quête directe de liberté et de démocratie. Il y a eu une tentative de la part des Etats-Unis et de l’UE d’utiliser des émeutes en Syrie afin de mettre la pression et d’intimider les dirigeants syriens. L’Arabie Saoudite, Israël, la Jordanie et l’alliance du 14 Mars ont tous joué un rôle dans le soutien de l’insurrection armée.

La violence qui a éruptée en Syrie a été soutenue de l’extérieur avec pour objectif de tirer avantage des tensions internes ainsi générées… A part pour ce qui est de la réaction violente de l’armée syrienne, des mensonges médiatiques et des montages vidéo truqués ont été utilisés. De l’argent et des armes ont également été fournis à des éléments de l’opposition syrienne par les Etats-Unis et l’UE. Des fonds aont aussi été donnés à des figures impopulaires d’une opposition syrienne basés à l’étranger, alors que des armes sont introduites en Syrie par la Jordanie, le Liban (Mahdhi Darius Nazemroaya, Le prochain théâtre de guerre de l’Amérique)

Syria and Lebanon?
http://globalresearch.ca/index.php?context=va&aid=25000, Global Research, June 10, 2011)

L’accord militaire et de renseignement entre Israël et la Turquie

Les aspects géopolitiques de ce processus de déstabilisation sont conséquents. La Turquie est directemenmt impliquée à soutenir les rebelles.

Le gouvernment turc a cautionné des groupes d’opposition syriens en exil qui soutiennent l’insurrection armée; la Turquie met aussi la pression pour que Damas se conforme aux demandes de changement de régime de Washington.

La Turquie est membre de l’OTAN, qui est une force militaire puissante. De plus, Israël et la Turquie ont des accords militaires et de renseignnement mutuels de longue date, explicitement dirigés contre la Syrie.

… Une Mémo de compréhension datant de 1993 mena à la création d’un comité commun israélo-turc de compréhension des menaces régionales. Sous les termes de ce memorandum, la Turquie et Israël se sont mis d’accord pour “coopérer à accumuler les renseignements sur la Syrie, l’Iran, l’Irak et de se rencontrer régulièrement afin de partager les évaluations faites en rapport avec le terrorisme et les capacités militaires de ces pays.”

La Turquie a donné son accord pour autoriser les forces de sécurité israéliennes de collecter des données électroniques sur la Syrie et l’Iran depuis la Turquie. En échange, Israël aidait dans l’équipement et l’entrainement des forces militaires turques dans le domaine du contre-terrorisme le long des frontières avec la Syrie, l’Irak et l’Iran.”

Déjà pendant l’administration Clinton, une coopération militaire tripatite entre les USA, Israël et la Turquie s’était dessinée. Cette “alliance tripartite”, qui est dominée par l’état major états-unien, intègre et coordonne les décisions de commandement militaire entre les trois pays en ce qui concerne le grand Moyen-Orient. Elle est fondée sur les relations militaires étroites entre respectivement Israël et la Turquie et les etats-Unis, s’ajoutant à une forte relation militaire bilatérale entre Tel Aviv et Ankara.

La triple alliance est aussi jumelée avec l’accord de coopération militaire de 2005 entre l’OTAN et Israël et qui inclus “beaucoup de zones d’intérêts communs, comme la lutte contre le terrorisme et les exercices militaires conjoints. Ces liens de coopération militaire avec l’OTAN sont vus par les militaires israéliens comme un moyen de renforcer la capacité de dissuasion israélienne contre des ennemis menaçant le pays comme la Syrie ou l’Iran.”

(See Michel Chossudovsky,
« Triple Alliance »: The US, Turkey, Israel and the War on Lebanon, August 6, 2006)

Un soutien de l’insurrection armée en Syrie depuis la Turquie ou la Jordanie serait sans nul doute coordonné sous les auspices de l’accord israélo-turc de coopération militaire et de renseignement.

Une croisée des chemins très dangereuse: la guerre élargie au Moyen-Orient

Israël et l’OTAN ont signé en 2005 un accord de coopération militaire crucial. Sous ces accords, Israël est considéré comme un membre de facto de l’OTAN. Si une opération militaire venait à être lancée contre la Syrie, Israël serait de toute évidence impliquée militairement aux côtés des force de l’OTAN (sous couvert des accords bilatéraux israélo-OTAN). La Turquie jouerait bien sûr un rôle militaire prépondérant.

Une intervention militaire en Syrie sous un prétexte humanitaire fallacieux menerait sans conteste à une escalade dans la guerre menée par les Etats-Unis et l’OTAN dans une zone élargie s’étendant de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient à l’Asie Centrale, de la Méditerranée orientale à la frontière occidentale de la Chine avec l’Afghanistan et le Pakistan.

Ceci contribuerait également à un processus de déstabilisation politique du Liban, de la Jordanie et de la Palestine. Cela planterait certainement le décor pour un conflit

avec l’Iran.



samedi 18 juin 2011

GUERRE EN LIBYE QUELS SONT LES BUTS










Quels sont les buts de la guerre en Libye ?


A court terme, se débarasser d’un Kadhafi encombrant et qui, à l’instar des vieux autocrates de la région comme Ben Ali et Moubarak refusant l’hégémonie anglo-américaine, empêche le pillage de ses ressources nationales par les multinationales choisies. Il s’agit également de s’approprier pour l’empire les ressources pétrolières et gazières de la Libye, tout comme l’Irak, non pas pour les exploiter plus que de raison… mais pour les contrôler et donc pouvoir a volonté maintenir la “rareté” du produit et donc influer sur les prix.

A moyen et long terme: mettre en Libye un régime totalement inféodé à l’empire qui le moment venu, intégrera l’Union Africaine et fera bloc contre l’Iran. Il est de plus en plus clair aujourd’hui que l’empire essaie de former un bloc sunnite contre l’Iran chi’ite et sa diaspora régionale et essaie en cela de poursuivre une tactique qui a échouée jusqu’ici au Moyen-Orient: diviser et provoquer une guerre religieuse sunnites contre chi’ites pour mieux contrôler le monde musulman en insufflant le chaos, de la même manière que cela fut fait, avec un grand succès, entre catholiques et protestants.

Les musulmans sont bien plus fins que les occidentaux et ne sont pour l’heure jamais tomber dans le piège tendu. Ceci est tout a leur honneur !

De plus, cela permettra d’implanter des bases militaires dans ce pays portail de l’Afrique permettant ainsi a l’empire de mettre le pied indéfiniment sur le sol africain.

Le cas de la Libye est un cas de guerre civile, qui n’a rien a voir avec un soulèvement populaire dans les rues d’un pays où des manifestants s’expriment contre leur gouvernement pour demander certaines réformes. Il n’y a jamais eu de manifestations en Libye, mais une insurrection armée à laquelle un état souverain a répondu comme d’habitude par la violence, mais avait-il le choix pour préserver son intégrité ? La problématique de cette guerre libyenne a bien plus a voir avec l’agenda impérialiste de l’oligarchie occidentale, que d’une répression supposée et non prouvée d’un peuple désarmé par un dictateur local.

Assimiler la Libye aux révoltes populaires tunisiennes et égyptiennes est a notre sens erronné et procède d’un amalgame propagandiste. Les rebelles (leurs cadres pour le moins) sont entrainés et armés de longue date par l’occident; la situation a été d’autant plus facile a envenimer pour le bénéfice de l’empire que l’Est de la Libye a toujours été traditionnellement contre le pouvoir, la région abritant les tribus royalistes et les fondamentalistes religieux, en lutte contre Kadhafi depuis des décennies.

La guerre de Libye n’est de fait que la continuité de la doctrine hégémonique anglo-américaine s’imposant plus avant au monde et dans l’optique de pousser pour l’avènement final de leur Nouvel Ordre Mondial transnational fasciste annoncé depuis des décennies. Paul Warburg PDG de la banque Morgan avait annoncé au tout début du XXème siècle:

“Nous aurons un nouvel ordre mondial, la question est plus de savoir s’il se réalisera par choix ou par force.”

La guerre de Libye pose un précédent qui pourra être utilisé ultérieurement pour attaquer toute nation souveraine ne se pliant pas aux diktats en vigueur. Le processus utilisé (décision belliqueuse illégale du conseil de sécurité de l’ONU pour raison “humanitaire”, appliquée sur le terrain par l’OTAN et les armées impériales) s’appliquera afin de détruire la souveraineté des nations récalcitrantes et dissidentes au Nouvel Ordre Mondial sous couvert d’un ”humanitarisme” bidon; tandis que les nations du giron auront leur souveraineté diluée puis éliminée par le truchement d’une interaction tronquée dans des “Unions” régionales diminutrices et oppressives, gérées par le cartel oligarchique habituel.

Fait marquant, les armées impériales s’appuient plus que jamais au sol sur des terroristes qu’ils financent et forment depuis des années, comme
la nébuleuse Al Qaeda, créée par la CIA, le MI6 et l’ISI pakistanaise en 1978, avec des fonds américains et saoudiens.

Il est maintenant reconnu par les médias de masse qui diffusent l’information, que le chef des rebelle libyens a été formé par la CIA, financé par la CIA et qu’il reconnait, ainsi que d’autres rebelles, des liens avec Al Qaeda. L’empire se trouve donc piégé dans la situation orwellienne qu’il a lui-même créé a savoir qu’il demande aux peuples des nations qui agressent la Libye (nous) de supporter des rebelles dont des éléments sont des terroristes notoires membres d’Al Qaeda, que l’empire a soi-disant pour mission de combattre globalement par cette “guerre contre la terreur” déclarée par l’administration Bush après les attentats de Septembre 2001… Attentats qui sont officiellement imputés à Al Qaeda (et ce même si le FBI ne recherche pas Bin Laden pour le 11 septembre “faute de preuves”) dans la version officielle du gouvernement américain, qui par la même occasion 10 ans plus tard financent et entrainent (toujours) la nébuleuse terroriste qu’il est supposé combattre sans merci…

Troublant pour le moins non ?

Ceci amène immanquablement à une question, qui dès lors ne peut que brûler les lèvres:

Si
le gouvernement Américain finance, aide et entraine Al Qaeda en Libye, ne l’a t’il pas fait ailleurs ?… et si oui, depuis quand et qu’en est-il donc des attentats du 11 Septembre ?… Pour qui travaillaient réellement  les membres d’Al Qaeda qui ont perpétrés les attentats ?

Les ramifications politiques de cette guerre de Libye sont potentiellement énormes, pourvu que l’on veuille bien poser les bonnes questions !…


Lien :   http://resistance71.wordpress.com/2011/04/02/nouvel-ordre-mondial-guerre-imperialiste-de-libye-attaque-des-etats-nations-qui-se-doivent-de-disparaitre-pour-laisser-place-a-une-gouvernance-mondiale/








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