jeudi 1 décembre 2016

TAYLOR SWIFT AU TOP

Photo :  Taylor Swift, chanteuse la mieux payée en 2016, selon "Forbes"

 
Vidéo : My Art avec Taylor Swift

  

 

La chanteuse est suivie par le groupe One Direction et la chanteuse Adele, dans ce classement publié mercredi.  

La chanteuse et actrice américaine Taylor Swift est l'artiste la mieux payée de l'industrie musicale devant le groupe One Direction et l'interprète britannique Adele, selon le classement 2016 du magazine Forbes (article en anglais), publié mercredi 30 novembre.



 Photo :
 Les revenus de l'artiste qui, à seulement 26 ans, a déjà remporté dix Grammy Awards sont estimés à 170 millions de dollars provenant de tournées, de ventes de disques, de contrats promotionnels et d'autres engagements.

Sa tournée mondiale 1989 a généré plus de 200 millions de dollars de recettes uniquement en Amérique du Nord. Le groupe anglo-irlandais One Direction est deuxième du classement avec 110 millions de dollars de revenus et des recettes atteignant 200 millions de dollars pour leur tournée On The Road Again.

 AC/DC et les Rolling Stones bien placés

 Adele, dont la chanson Hello fut l'un des succès de 2015, a touché 80,5 millions de dollars, soit les plus importants émoluments depuis le début de sa carrière, son album 25 ayant été la plus grosse vente de l'année passée.

Rihanna a, elle, récolté quelque 75 millions de dollars devant le roi actuel de la country Garth Brooks (70 millions), les vétérans australiens du hard-rock AC/DC (67,5 millions) et les infatigables Rolling Stones (66,5 millions).

Le classement Forbes est établi sur les revenus estimés avant impôt sur une période de douze mois allant de juin 2015 à juin 2016.


jeudi 24 novembre 2016

SIDNET BECHET IN SWITZERLAND


Sidney Bechet, un destin suisse

Le 14 mai 1949, jour de son anniversaire, Sidney Bechet donne un concert mythique sur la scène du Victoria Hall de Genève. Le 14 mai 1959, il s’éteint dans sa maison de Garches, en région parisienne.

Il entretiendra aussi une relation privilégiée avec la Suisse, au point de songer à s’établir définitivement sur les bords du lac Léman où il s’est fait des amis.


L’idole du jazz a tissé des liens d’amitié avec la Suisse. Une fondation genevoise vient d’exhumer des souvenirs musicaux et photographiques inédits. Un coffret est annoncé pour la fin de l’année

Quelques secondes suffisent aux oreilles mélomanes pour le reconnaître. Généreux dans son jeu, virevoltant avec les syncopes, délicatement ouaté dans le blues, Sidney Bechet appartient – avec King Oliver, Jelly Roll Morton et Louis Armstrong – à la famille qui a inventé et popularisé le jazz. Si La Nouvelle-Orléans l’a enfanté un 14 mai 1897, c’est pourtant l’Europe qui l’a rendu célèbre.

Ce 14 mai résonne particulièrement pour ceux qui connaissent le parcours du célèbre saxophoniste soprano, puisqu’il marque également la sortie de scène définitive de l’artiste en 1959, rendu silencieux par un cancer du poumon à l’âge de 62 ans. Ironie de la vie pour un homme qui n’a jamais manqué de souffle. Pourtant, rares sont les esprits qui se souviennent que le 14 mai rappelle un autre anniversaire: celui du créole brûlant les planches du Victoria Hall en 1949 devant 1800 spectateurs. «La salle était entièrement garnie de «moins de 20 ans», vibrants, trépidants, à la mèche adroitement ondulée», racontera le Journal de Genève quelques jours plus tard. Ce soir-là, un samedi, Sidney Bechet délivrera la version la plus parfaite de «Summertime» parmi les 28 qu’il a enregistrées entre 1939 et 1954. De cet événement ne subsiste aujourd’hui qu’une série de disques 78 tours à gravure directe qu’une fondation genevoise, la United Music Foundation, a décidé d’exhumer.

Visuel du coffret Sidney Bechet en SuisseL’histoire pourrait s’achever ici, si la pugnacité n’avait pas poussé David Hadzis – ingénieur du son et chef de projet de la fondation – à se lancer sur les traces du génie en terre helvétique. Durant les dix dernières années de sa vie, Sidney Bechet n’a cessé de passer par la Suisse. Genève, Zurich, Bâle, mais aussi Lausanne, Berne, Bienne, Sion, La Chaux-de-Fonds et même Leysin figurent parmi les lieux où l’artiste s’est produit. Avec ces lieux, autant de photographies pour la plupart inédites, sur lesquelles le chef de projet a pu mettre la main et qui révèlent les liens d’amitié que le sopraniste a noués avec le pays. Une Suisse qui lui est étrangère, même si un Suisse l’avait déjà remarqué trente ans auparavant: Ernest Ansermet.

Résultat de recherche d'images pour "sidney bechet victoria hall photo"Petit flash-back ici. En juin 1919, Sidney Bechet entame sa première tournée européenne au sein du Southern Syncopated Orchestra. L’orchestre dirigé par Will Marion Cook prend pour résidence le Philharmonic Hall de Londres. Ernest Ansermet assiste aux répétitions et reconnaît le talent du jeune homme de 22 ans. «Il y a au Southern Syncopated Orchestra un extraordinaire virtuose clarinettiste qui est, paraît-il, le premier de sa race à avoir composé sur la clarinette des blues d’une forme achevée», écrit Ernest Ansermet dans La Revue romande d’octobre 1919. «Je veux dire le nom de cet artiste de génie, car pour ma part je ne l’oublierai pas: c’est Sidney Bechet.» Une critique, certes raciste, mais élogieuse envers celui qui n’est alors qu’un musicien d’accompagnement.

En 1926, le saxophoniste soprano se produira pour la première fois en Suisse. Au théâtre de Bel-Air de Lausanne puis à la Comédie de Genève, il participe à la «super-revue nègre Black People». Le Journal de Genève évoquera des «jambes au muscle dru battant l’air en tourbillon vertigineux, des pieds endiablés frappant le sol jusqu’à la frénésie». Quant à la Gazette de Lausanne, elle parle d’un «orchestre, entièrement composé d’exécutants colorés, dirigés par un maestro très noir et très solennel qui jouait sur une clarinette tout en or des airs aux rythmes drôlement rompus».
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Parenthèse fermée. Retour au 14 mai 1949 où l’on doit la présence de Sidney Bechet au Victoria Hall à un homme: Pierre Bouru. Alors batteur et président du Hot Club de Genève (association d’amateurs de jazz fondée en 1939), ce jeune imprésario – exilé à Paris pour cause de congé militaire – y rencontre Charles Delaunay, président des disques Swing et de la revue Jazz Hot. Ce dernier lui rappelle la tenue du Festival de jazz à Paris, où la présence de Charlie Parker est d’ores et déjà annoncée. «Voudriez-vous organiser un concert avec lui à Genève?» questionne Charles Delaunay. «Oui […] mais pas avec Parker, plutôt avec Sidney Bechet», rétorque Pierre Bouru. C’est donc grâce au désir d’un homme qui a préféré «l’idole du jazz» à «l’idole du moment» que débute l’histoire d’amitié du célèbre musicien avec la Suisse, puisqu’il y reviendra chaque année, presque jusqu’à sa mort.

Cette décennie musicale et iconographique est aujourd’hui ressuscitée par la United Music Foundation. Nul besoin de préciser que ces perles sonores oubliées, ces photographies parfois jaunies par les années manquent d’intérêt commercial pour les maisons de disques. Un patrimoine pourtant précieux qui en dit autant sur le parcours musical et l’homme qu’était Sidney Bechet que sur un chapitre de l’histoire du jazz en Suisse romande. Et avec elle, ceux qui ont fait vivre cette musique. Comme Bernard Wagnière, dit «Zizi», qui a accueilli l’artiste dans son domaine de la Vigne Rouge à Bellevue.

Après plus d’un an de recherches et de restauration, un coffret comprenant quatre CD et un livre de 180 pages verra le jour pour les fêtes de fin d’année. Fabrice Zammarchi et Roland Hippenmeyer, les deux biographes de l’artiste, y retracent les nombreuses tournées de Sidney Bechet en Suisse entre 1949 et 1958. De quoi, peut-être, rassasier les cinq cents spectateurs n’ayant pas pu assister au mythique concert du 14 mai 1949. Pour les autres, l’occasion de faire entrer Sidney Bechet dans leur salon.

Ernest Ansermet, «Revue Romande 1919»

«Quelle chose émouvante que la rencontre de ce gros garçon tout noir, avec des dents blanches […] qui est bien content qu’on aime ce qu’il fait, mais ne sait rien dire de son art, sauf qu’il suit son «own way»  



mercredi 12 octobre 2016

LE REQUIN FORMIDABLE PREDATEUR

 LE GRAND REQUIN BLANC

A Great White Shark - Grand Requin Blanc

impressionnante photo d'un grand requin blanc attaquant une femme sur une planche de surf

IMPRESSIONNANTE PHOTO D'UN GRAND REQUIN BLANC ATTAQUANT UNE FEMME SUR UNE PLANCHE DE SURF

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Cette image illustre assez bien l'extraordinaire capacité de la Nature a adapter « ses » créations à leur environnement.
Le Grand Requin Blanc est parfois surnommé la mort blanche bien qu'il ne soit pas vraiment blanc, mis à part son ventre. Et c'est ce qui en fait une particularité étonnante et trompeuse pour ses proies : vu de dessous, sur un ciel lumineux se reflétant à la surface, le prédateur est bien peu visible.
On remarquera que vu de dessus, quand il évolue entre deux eaux ou près du fond, son dos grisé ne permet pas vraiment plus de le distinguer.

En clair, de par son aérodynamisme et son « camouflage », notre ami sharky possède ici 2 armes parfaitement adaptées qui équipent bien son potentiel et son statut d'Apex Predator (prédateur au sommet de la chaîne alimentaire).
Ce ne sont évidemment pas les seules particularités qui en font un redoutable chasseur (de proies non humaines bien sûr, les attaques sur l'homme sont plus que rares ou témoignent d'une erreur d'appréciation ou d'une simple volonté d'investigation du requin sur sa proie). Mais je vous détaillerai ceci dans de prochains posts...


En attendant, force est de constater que depuis qu'ils existent, les 350 millions d'années d'évolution passées ont conservé à ces requins leurs fabuleuses prédispositions à la chasse. Quand on pense que l'homme reste en constante évolution (enfin c'est ce qu'on dit...) et qu'on est censé être plus que parfaits... ça laisse rêveur...



Le Requin Tigre rôde dans les eaux des Seychelles


Attaque de requin sur la plage

Une attaque de requin est une attaque d'un être humain par un requin.
Les attaques de requins sur l'homme sont rares et exceptionnelles. Les raisons conduisant à une attaque ne sont pas toutes connues ni bien définies, le manque de données fait qu'il est délicat d'en déduire des statistiques fiables. Le comportement en milieu naturel des requins est également mal connu et peu étudié, ce qui contribue à ce qu'il n'y ait pas de systématique en la matière.






LES SEIGNEURS DE LA MER

Le grand requin blanc

Grand requin blanc



Le Requin Formidable Prédateur


Les Requins : La terreur des mers entre légendes et réalité


Link25 (103) – The Feeding A Crocodile Edition



lundi 10 octobre 2016

Le Cirque Knie et ses derniers Eléphants

Les éléphants ont fait la renommée du Cirque Knie. Ici, Linna Knie-Sun dans un numéro somptueux, en 2009.Les éléphants ont fait la renommée du Cirque Knie et du Cirque Barnum

Ici, Linna Knie-Sun dans un numéro somptueux, en 2009. «Beaucoup de gens seront tristes sans les éléphants»

Franco Knie est conscient de mettre fin à une tradition chère aux Suisses. C’est pour le bien des animaux, affirme le cirque.

Le cirque américain Barnum, lancé en 1871, ne survit plus financièrement, a annoncé samedi son PDG. En 2016, il a du se séparer des éléphants qui ont fait son succès, sous la pression de défenseurs des animaux.

Et pourtant les animaux sont bien traités dans les cirques. Un animal qui est bien nourri, est heureux à l'endroit ou il se trouve et certainement content de faire ce qu'il fait dans un cirque. La protection des animaux en a décidé autrement. 

Notre vidéo...

mercredi 5 octobre 2016

ALLIGATOR KILLING MACHINE

ALLIGATOR
The crocodile is the most powerful predator in the world!
Photo de couverture du profil
Film New Far West Production

mercredi 28 septembre 2016

ONDE OU PARTICULE


Onde, particule ou entre les deux 

Les photons se comportent comme des particules ou comme des ondes en fonction de l’expérience à laquelle on les soumet. Deux équipes ont conçu des dispositifs interférométriques qui mettent en évidence des états combinant onde et particule. 

  Onde ou particule ? Depuis les premiers développements de la physique quantique, la question de la nature des objets quantiques s'est révélée féconde. En 1924, le physicien français Louis de Broglie découvre la dualité onde-corpuscule, qui implique que tout objet a des propriétés d’onde et de particule. Puis, en 1927, le physicien danois Niels Bohr propose la notion de complémentarité, selon laquelle plus un objet quantique se comporte comme une onde, moins il se comporte comme une particule, et ce en relation avec la configuration expérimentale à laquelle il est soumis. Cette notion justifie pourquoi la lumière se comporte tantôt comme une onde, dans les expériences d’interférence par exemple, et tantôt comme une particule, le photon, par exemple dans l’effet photoélectrique. Deux équipes, l’une menée par Sébastien Tanzilli, du Laboratoire de physique de la matière condensée à Nice (CNRS et Université Nice-Sophia Antipolis), en collaboration avec le Laboratoire matériaux et phénomènes quantiques à Paris (CNRS et Université Paris Diderot), et l’autre par Jeremy O’Brien, de l’Université de Bristol, ont mis au point des expériences permettant d’étudier cette notion de complémentarité. Leurs résultats montrent que la nature de l’objet quantique peut combiner un état corpusculaire et un état ondulatoire, ce qui nécessite de généraliser le notion de complémentarité.


Examinons le fonctionnement du dispositif de l’équipe de S. Tanzilli. Le cœur de cette expérience est un interféromètre de Mach-Zehnder, constitué de deux miroirs et deux miroirs semi-réfléchissants (notés par la suite A et B). Les photons incidents traversent ou sont réfléchis par le miroir semi-réfléchissant A, qui offre ainsi à la lumière deux chemins possibles pour se diriger vers le miroir semi-réfléchissant B, en sortie de l’interféromètre. Ainsi, deux détecteurs placés après le miroir semi-réfléchissant B enregistreront l'arrivée de photons avec des probabilités qui dépendent de la différence de parcours (on parle de différence de phase) entre les deux chemins possibles.

Lorsqu'on envoie dans le système un photon à la fois, la particule arrive sur le second miroir semi-réfléchissant B, où il est transmis ou réfléchi. Comme on ignore par quel chemin le photon est passé (il passe en quelque sorte par les deux chemins à la fois), les détecteurs enregistrent des interférences, ce qui traduit un comportement ondulatoire. On parle de configuration fermée, par opposition à la configuration ouverte où l’on retire le second miroir semi-réfléchissant B. Dans ce cas, le photon est détecté par l’un ou l’autre des détecteurs avec une probabilité de 50 pour cent, et l’on dit que le photon a un comportement de type corpuscule.

Le comportement ondulatoire ou corpusculaire du photon dépend donc de la configuration, fermée ou ouverte, de l’interféromètre. En 1978, le physicien américain John Wheeler proposa de voir ce qui se passe quand on décide de mettre ou non le miroir semi-réfléchissant B une fois que le photon est entré dans le dispositif, c’est-à-dire une fois qu’il a franchi le miroir semi-réfléchissant A. On parle d’expérience à « choix retardé ». Il s'avère que dans cette situation, la notion de complémentarité de Bohr est encore respectée : si la configuration est fermée, on observe un comportement de type ondulatoire ; si la configuration est ouverte, le comportement est de type corpusculaire, malgré le choix retardé de la configuration.

Florian Kaiser et ses collègues ont voulu aller plus loin et voir ce qui se passe quand on ignore la configuration du miroir semi-réfléchissant B. Pour ce faire, ils ont mis au point un miroir semi-réfléchissant quantique, c'est-à-dire un dispositif à deux états quantiques dont l'un correspond à la présence d'un miroir semi-réfléchissant (configuration fermée), et l'autre à son absence (configuration ouverte). L’idée est d’obtenir un interféromètre dont la configuration est ouverte ou fermée en fonction des propriétés du photon, sans pouvoir accéder à cette information. En l’occurrence, le miroir semi-réfléchissant conçu par l'équipe française est sensible à la polarisation du photon incident (autrement dit, la polarisation du photon détermine l'état du miroir semi-réfléchissant B), et les physiciens ont fait en sorte qu’il ne soit pas possible de mesurer cette polarisation à la sortie de l’interféromètre.

Mais comment savoir si le photon a eu un comportement corpusculaire ou ondulatoire dans ce dispositif ? L’équipe de S. Tanzilli a utilisé une paire de photons intriqués, où les propriétés physiques de chaque photon restent intimement corrélées l’une à l’autre malgré l'éloignement. Un photon de ces photons, dit test, est envoyé dans l’interféromètre, tandis que son jumeau est envoyé dans un autre dispositif qui mesure sa polarisation. Cette mesure sur le photon jumeau détermine alors la polarisation du photon test, en vertu des propriétés de l’intrication. On en déduit dans quel état était l’interféromètre, ouvert ou fermé, et par conséquent si le photon test a eu un comportement corpusculaire ou ondulatoire.

Avec son dispositif, l’équipe de S. Tanzilli est capable de modifier la polarisation du photon jumeau, ce qui change celle du photon test. Il obtiennent alors un interféromètre dont l'état quantique est une combinaison de l'état fermé et de l'état ouvert, et ce dans des proportions contrôlables par l’expérimentateur. En d'autres termes, on observe d’un photon test ayant un comportement à la fois corpusculaire et ondulatoire !

La notion de complémentarité de Bohr s’appliquait jusqu’ici à des cas limites de dispositifs simples : le photon se comportait soit comme une onde, soit comme une particule. Dans ce nouveau dispositif, l’objet quantique superpose les deux états, dans des proportions qui vérifient la notion de complémentarité dans son expression généralisée.


Le comportement du photon dans l'expérience de l'équipe de Sébastien Tanzilli peut être ondulatoire, copusculaire ou une combinaison de ces deux états.

dimanche 18 septembre 2016

MAGIC STARS


VIDEO MAGIC STARS







MAGIC FOTOS 
Production Pierre-André Doriot 


https://youtu.be/RaIQxY5PyXU

Q - We Are The Plan