mardi 16 juin 2015
samedi 13 juin 2015
NOTRE SYSTEME DE NOURRITURE
Chaque fois qu'un être mange, quelque chose doit mourir!
La cellule est l'élément de base composant tous les êtres vivants. Certains organismes vivants sont unicellulaires, c'est-à dire qu'ils sont composés d'une seule cellule; c'est le cas des levures ou des bactéries. D'autres organismes sont composés de plusieurs milliards de cellules, tel l'être humain.
De ce fait l'être humain avec ces milliards de cellules, peut être comparé à une galaxie qui contient plusieurs milliards d'étoiles, ou notre univers et d'autres univers qui contiennent également plusieurs milliards de galaxies. Tout est quantité. Cela implique que pour avoir quelque chose, il faut produire beaucoup.
On pourrait comparer le corps humain avec toutes ses cellules à une armée, avec un général pour la diriger. Un bon général dans une armée qui donne des ordres clairs aurait des soldats en bonne forme, n'est-ce pas?
La vie peut paraître bizarre parfois, elle a été conçu avec un système de nourriture qui surprend. Pour survivre, un corps à besoin de manger.
LA LOI DE LA JUNGLE
Quand vous regardez la localisation de l'homme dans l'univers (matière, énergie, espace, temps) et ce qu'il a traversé ou pas traversé, la scène est juste incroyablement folle.
Il trouve presque impossible de traverser cet univers, avec la foi, l'espoir, la charité, l'amour, l'amitié et ainsi de suite.
C'est la loi de la jungle.
Bien, regardez... regardez comment est conçu le système de la nourriture. S'il y a quelque chose de stupide, c'est d'organiser le système de nourriture de telle manière que chaque fois qu'un être mange, quelque chose doive mourir. N'est-ce pas formidable?
Chaque fois qu'un être mange, quelque chose doive mourir, même s'il mange du céleri. Les cellules qui croissent pour constituer ce céleri sont des cellules vivantes - c'est de la vie. Il y a... la vie a cette chaîne sans fin bizarre.
DANS LA MER
Allez voir un jour dans la mer si vous voulez voir jusqu'où la vie peut aller mal. Allez dans les eaux tropicales avec un gros projecteur et éclairez l'eau et alors observez simplement. Vous n'avez rien à faire, allumez seulement le projecteur. Et le petit poisson va venir pour voir ce qui se passe au... dans toute cette lumière, parce qu'ils prennent la lumière pour des algues, cette sorte de choses, et ils mangent les algues. Et alors, il y a une agitation et un éclair et il y a là un autre gros poisson qui arrive, et il laisse un tas de petits poissons mutilés. Et puis il revient pour en manger deux ou trois, et puis il y a un gros éclair et le plus gros poisson est soudainement coupé en deux par un barracuda, et il y a un gros éclair parce qu'il y a maintenant du sang dans l'eau, et vous voyez arriver un gros barracuda et puis vous voyez les lents et paresseux mouvements circulaires que fait un requin.
Et M. Requin va venir ici. M. Requin a l'air... l'air terriblement religieux, il l'est. Il est très gentil. Vous savez que ses yeux ont des paupières et qu'il peut cligner de l'oeil vers vous, en particulier lorsqu'il est en train de mourir, le clin d'oeil le plus touchant qui soit.
Et alors, M. Requin arrive et se met à liquider les restes, et puis peut être qu'une paire de requins va se battre et que les autres requins présents vont manger le requin blessé. Et si vous n'avez jamais vu un remous tournoyant et ensanglanté qui vous rend vraiment juste un petit peu écoeuré et froid, faites simplement ce truc un jour dans les eaux tropicales.
PAD/LRH/BSU
SOMMES-NOUS SEUL DANS L'UNIVERS?
La cellule est l'élément de base composant tous les êtres vivants. Certains organismes vivants sont unicellulaires, c'est-à dire qu'ils sont composés d'une seule cellule; c'est le cas des levures ou des bactéries. D'autres organismes sont composés de plusieurs milliards de cellules, tel l'être humain.
De ce fait l'être humain avec ces milliards de cellules, peut être comparé à une galaxie qui contient plusieurs milliards d'étoiles, ou notre univers et d'autres univers qui contiennent également plusieurs milliards de galaxies. Tout est quantité. Cela implique que pour avoir quelque chose, il faut produire beaucoup.
On pourrait comparer le corps humain avec toutes ses cellules à une armée, avec un général pour la diriger. Un bon général dans une armée qui donne des ordres clairs aurait des soldats en bonne forme, n'est-ce pas?
La vie peut paraître bizarre parfois, elle a été conçu avec un système de nourriture qui surprend. Pour survivre, un corps à besoin de manger.
LA LOI DE LA JUNGLE
Quand vous regardez la localisation de l'homme dans l'univers (matière, énergie, espace, temps) et ce qu'il a traversé ou pas traversé, la scène est juste incroyablement folle.
Il trouve presque impossible de traverser cet univers, avec la foi, l'espoir, la charité, l'amour, l'amitié et ainsi de suite.
C'est la loi de la jungle.
Bien, regardez... regardez comment est conçu le système de la nourriture. S'il y a quelque chose de stupide, c'est d'organiser le système de nourriture de telle manière que chaque fois qu'un être mange, quelque chose doive mourir. N'est-ce pas formidable?
Chaque fois qu'un être mange, quelque chose doive mourir, même s'il mange du céleri. Les cellules qui croissent pour constituer ce céleri sont des cellules vivantes - c'est de la vie. Il y a... la vie a cette chaîne sans fin bizarre.
DANS LA MER
Allez voir un jour dans la mer si vous voulez voir jusqu'où la vie peut aller mal. Allez dans les eaux tropicales avec un gros projecteur et éclairez l'eau et alors observez simplement. Vous n'avez rien à faire, allumez seulement le projecteur. Et le petit poisson va venir pour voir ce qui se passe au... dans toute cette lumière, parce qu'ils prennent la lumière pour des algues, cette sorte de choses, et ils mangent les algues. Et alors, il y a une agitation et un éclair et il y a là un autre gros poisson qui arrive, et il laisse un tas de petits poissons mutilés. Et puis il revient pour en manger deux ou trois, et puis il y a un gros éclair et le plus gros poisson est soudainement coupé en deux par un barracuda, et il y a un gros éclair parce qu'il y a maintenant du sang dans l'eau, et vous voyez arriver un gros barracuda et puis vous voyez les lents et paresseux mouvements circulaires que fait un requin.
Et M. Requin va venir ici. M. Requin a l'air... l'air terriblement religieux, il l'est. Il est très gentil. Vous savez que ses yeux ont des paupières et qu'il peut cligner de l'oeil vers vous, en particulier lorsqu'il est en train de mourir, le clin d'oeil le plus touchant qui soit.
Et alors, M. Requin arrive et se met à liquider les restes, et puis peut être qu'une paire de requins va se battre et que les autres requins présents vont manger le requin blessé. Et si vous n'avez jamais vu un remous tournoyant et ensanglanté qui vous rend vraiment juste un petit peu écoeuré et froid, faites simplement ce truc un jour dans les eaux tropicales.
PAD/LRH/BSU
SOMMES-NOUS SEUL DANS L'UNIVERS?
vendredi 12 juin 2015
LE SECRET DU MAITRE STRADIVARI
STADIVARIUS
Le mystère, un des plus épais de l'histoire de la musique, tenait depuis trois siècles. Depuis la mort, en 1737, à 93 ans, d'Antonio Stradivari, des générations de luthiers, de musiciens, d'acousticiens et de chimistes avaient tenté de percer le secret du maître. Le bois, la colle, l'assemblage des matériaux, leur traitement : la composition des fameux violons avait été passée à la loupe, ou plutôt à tout ce que la palette scientifique proposait d'optiques surpuissantes. Un élément résistait toutefois à l'analyse, celui-là même dont le maître de Crémone avait toujours refusé de révéler la formule : le vernis.
Par Pierre-André Doriot
ANTONIO STRADIVARI LE MAITRE INCONTESTE DES VIOLONS
C'est aujourd'hui chose faite. Après quatre années de recherche, on connaît désormais la structure exacte du mystérieux revêtement. Une équipe d'une quinzaine d'intervenants issus de sept laboratoires français et allemands, coordonnée par Jean-Philippe Echard, chimiste au laboratoire de recherche et de restauration du Musée de la musique, à Paris, doit en faire l'annonce, vendredi 4 décembre. Une publication a été mise en ligne sur le site de la Angewandte International Edition, la plus importante revue de chimie au monde. Une version papier devrait suivre en janvier, accompagnée d'un article dans la revue Nature. Autant dire que ces conclusions devraient dépasser le cercle des mélomanes.
L'œuvre d'Antonio Stradivari tient de la légende. De son vivant déjà, les cours européennes s'arrachaient ses réalisations. Rescapé d'une épidémie de peste qui décima les luthiers de la plaine du Pô (nord de l'Italie), il régnait sur la profession. Harpes, cistres, violes, altos, violoncelles, basses, et bien sûr violons : 1 100 instruments quittèrent son atelier au cours de ses soixante-dix ans d'activité. Il en resterait aujourd'hui environ 650.
Entre-temps, le stradivarius s'est imposé comme une référence. Dans les salles de concert, où les virtuoses qui le pouvaient l'ont adopté presque unanimement. Chez les collectionneurs, les prix atteignent plusieurs millions d'euros. Mais aussi chez les luthiers et les scientifiques qui ont tenté de percer le "secret" de Stradivari. L'essence des arbres (des épicéas pour la table, des érables pour le fond) ? La période de coupe (traditionnellement une nuit d'hiver par lune descendante) ? Les plans exacts de ses instruments étaient connus. Pour le reste, on se perdait en conjectures. En 1830, le physicien Félix Savart obtient du grand luthier français Vuillaume le droit de désosser deux stradivarius. Sans résultat. Par la suite, on évoqua le traitement subi par le bois: densifié par une vague de froid, selon les uns, dopé par un parasite, selon les autres, bonifié par un passage dans la lagune vénitienne pour les troisièmes; on copia la perfection et l'équilibre de son dessin, qui fixa l'instrument dans sa forme définitive. Et l'on se pencha sur le fameux vernis.
L'équipe du Musée de la musique a employé les grands moyens. Elle a intégré à son étude un luthier, Balthazar Soulier, qui avait déjà observé plus d'une soixantaine de stradivarius. Surtout, elle a assis sa recherche sur cinq instruments conservés dans la collection de l'établissement de la porte de La Villette. Quatre violons et une tête de viole d'amour – un instrument à douze cordes tombé en désuétude au XIXesiècle – réalisés entre1692 et 1724, autrement dit au cours d'une très large période. Sur chacun d'entre eux, ils ont prélevé une parcelle de vernis de la taille d'un grain de semoule. Et ils ont commencé l'expérience, ou plutôt les expériences.
D'abord ils ont passé les particules au microscope à ultraviolets. Ils ont ainsi pu déterminer que les échantillons étaient composés de deux couches avec, dans la seconde, des grains de pigments. "Mais nous ignorions encore comment étaient composées ces couches", raconte Jean-Philippe Echard.
Les échantillons ont alors pris le chemin de Saclay, dans l'Essonne, pour être analysés en lumière infrarouge dans le synchrotron Soleil. Cet immense accélérateur d'électrons permet de disposer d'une source suffisamment intense pour dresser la cartographie chimique d'un matériau. Et c'est là que l'information essentielle est tombée: le maître utilisait un simple vernis à l'huile. Pas de sous-couche dopée aux extraits de peau, d'os, ou d'esturgeon, comme le voulaient certaines légendes. "Il n'était pas non plus allé traire les abeilles de Hongrie orientale une nuit de pleine lune", s'amuse Jean-Philippe Echard. Non: pour sa base, le maître utilisait une simple huile siccative, à la façon des peintres ou des ébénistes.
Cette conclusion a été affinée au laboratoire du Museum d'histoire naturelle, à Paris. En couplant deux techniques – la chromatographie en phase gazeuse et la spectrométrie de masse – les scientifiques ont pu préciser la composition de chacune des deux couches. Dans la première, ils n'ont trouvé que de l'huile de peintre. Dans la seconde, un mélange composé de cette même huile et de résine de pin.
AH, LE VERNIS !
"Pendant deux cent cinquante ans, on a tout entendu, sourit Jean-Philippe Echard, tout imaginé. En termes de sonorité, comme de couleur. On a dit que Stradivari ajoutait au liant de l'ambre fossile de la propolis, cette gomme rougeâtre que les abeilles recueillent sur certains bourgeons, ou encore de la coquille de crustacés…" Depuis la seconde guerre mondiale, une quinzaine d'articles scientifiques ont été publiés sur le sujet. Les réponses demeuraient toutefois partielles. L'échantillon – un ou deux instruments – restait insuffisant. Réalisés par les seuls chimistes, les travaux ne permettaient pas de s'assurer que la partie analysée était bien d'origine.
Restait à déterminer le contenu des grains de pigment. Cette fois, c'est au Laboratoire de dynamique, interactions et réactivité (Ladir), à Thiais (CNRS, Paris-VI) et à Dortmund, en Allemagne, que le dernier élément du rébus a été déchiffré. Et là, nouvelle surprise! Le génial Antonio n'avait pas inclus dans son vernis du rouge, mais des rouges, passant, au cours de sa vie, d'un coloris nourri d'oxyde de fer à un vermillon au sulfate de mercure pour finir avec un pigment laqué à base de cochenille. "Avec le vernis, l'intentionnalité de Stradivari n'était pas acoustique, mais visuelle", conclut Jean-Philippe Echard.
De quoi détruire le mythe ? Pas sûr. "Le luthier reste fasciné par la perfection du travail, la méthode extraordinairement aboutie", assure Balthazar Soulier. Le public écarquillera toujours les yeux devant le prix astronomique des instruments. Les meilleurs solistes, gorgés de confiance, continueront à le faire sonner comme aucun autre. Quant aux fêlés des quatre cordes, artistes ou scientifiques, ils poursuivront leur recherche éperdue du secret du vieux maître de Crémone.
ECOLE INTERNATIONALE DE LUTHERIE CREMONE
Crémone est le centre international de la lutherie. C’est là, dans cette ville du Nord de l’Italie, qu’ont vécu parmi les plus grands luthiers du monde : les Amati, Antonio Stradivari (Stradivarius), Guarneri, Carlo Bergonzi, etc. Encore aujourd’hui, la ville de Crémone perpétue cette tradition vieille de quatre cents ans. Symbole de savoir-faire, l’école internationale de lutherie Antonio Stradivari, le concours international de lutherie qui s’y déroule tous les trois ans et la foire internationale baptisée « Mondo Musica » qui, elle, se tient chaque année, au début du mois d’octobre.
scuola internazionale di liuteria cremona
La manière de construire les instruments n’a guère changé depuis les débuts de la
lutherie, il y a quatre cents ans. D’ailleurs, Riccardo Malavasi n’utilise aucun outil électrique. La raison de ce choix tient au fait que la construction d’un instrument se doit de refléter toute la sensibilité de la main de celui qui taille dans le bois pour déterminer, par exemple, l’épaisseur de la table (la clé de la sonorité d’un instrument) et du fond. Pour construire un instrument qui possède une belle et puissante sonorité, il faut compter trois mois.
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