BNS SUISSE
Le meilleur moyen de clore le chapitre de ces décisions NATIONALES n'est-il pas de ruiner les Etats, via leurs banques ? Cela ressemble étrangement à ce que l'on voit...
La décision de la Banque nationale suisse, d’imposer un plafond de change au franc, n’a pas fini d’alimenter les conversations. Hier, un très gros investisseur (fréquentant quelques huiles de la Commission trilatérale et du Groupe Bilderberg) ayant placé une importante partie de son patrimoine devises en franc suisse, nous confiait : « C’en est fini de la Suisse ! C’est la pire guerre monétaire que nous vivons depuis les années trente. Aujourd’hui, les devises plongent, en 2012, plusieurs valeurs de votre CAC40 n’existeront même plus ». Aura-t-il raison ? Espérons qu’il se trompe. En tout cas, il est de plus en plus évident que la guerre monétaire actuelle prend une tournure dangereuse. Car il n’existe plus de devise papier refuge aujourd’hui.
La décision de la Banque nationale suisse fut ainsi motivée: la « surévaluation du franc suisse constitue une menace aiguë pour l’économie suisse », et « nous visons à un affaiblissement substantiel et durable du franc suisse ». Cette décision survient à un moment où les statistiques macro-économiques sont mauvaises. On sait ce qu’il en est aux Etats-Unis. Dans la zone euro, l’activité manufacturière a chuté à son niveau le plus bas en deux ans et pareillement en Inde pour une période de 27 mois. L’indice de l’activité manufacturière de la zone euro est passé à 49,0 en août, ce qui représente la première contraction en deux ans.
La Suisse, que d’aucuns voyaient (à tort) comme un havre de paix, ne l’est plus. Par cette décision, les banquiers suisses montrent que la tension dans le domaine de la politique des taux de change atteint un point inquiétant. Et ce n’est pas fini, si l’on écoute le ministre des Finances du Brésil Guido Mantega, lequel suspecte une troisième ronde d’assouplissement quantitatif, actuellement débattue à Washington. « Malheureusement, dit-il, la politique monétaire semble être la seule arme que les Etats-Unis ont choisi d’utiliser pour résoudre leurs problèmes, et cela entraîne des problèmes pour l’économie mondiale ».
La faillite des banques précédera-telle de peu celle des Etats ?
Lundi soir, la chaîne M6 diffusait un reportage (Capital) sur la situation des banques, mettant tout particulièrement en évidence les investissements très risqués réalisés ces dernières années avec une partie conséquente de l’argent déposé par leurs clients. Le plus étonnant est le « message » véhiculé par les créateurs de ce reportage. Nous avons interrogé plusieurs personnes de différents âges et qui ne se doutent absolument pas de ce que traite LIESI et ce blog. Toutes ont dit la même chose : on a compris qu’il faut retirer ses économies de la banque et les placer dans un investissement plus sécurisé comme l’or. Ces gens vont-ils maintenant passer à l’acte ? C’est une autre affaire. Cela dit, ce que font les journalistes de grands médias est intéressant. Car n’oublions pas la déclaration que fit John Swinton (rédacteur en chef du New York Times), lors d’un banquet donné en son honneur à New York à l’occasion de sa retraite :
« Quelle folie que de porter un toast à la presse indépendante! Chacun, ici présent ce soir, sait quela presse indépendante n'existe pas. Vous le savez et je le sais. Il n'y en pas un parmi vous qui oserait publier ses vraies opinions, et s'il le faisait, vous savez d'avance qu'elles ne seraient jamais imprimées. Je suis payé pour garder mes vraies opinions en dehors du journal pour lequel je travaille. D'autres parmi vous, sont payés le même montant pour un travail similaire. La fonction d'un journaliste est de travestir la vérité, de mentir radicalement, de pervertir, d'avilir, de ramper aux pieds de Mammon, et de se vendre soi-même, de vendre son pays et sa race pour son pain quotidien. Vous savez cela et je le sais ; quelle folie donc que de porter un toast à la presse indépendante. Nous sommes des outils et les vassaux d'hommes riches qui commandent derrière la scène. Nous sommes les marionnettes, ils tirent sur les ficelles et nous dansons. Nos talents, nos possibilités et nos vies sont la propriété de ces hommes. Nous sommes des prostitués intellectuels ». (Vers le Nouvel Ordre du Monde, de D. Manifold, Téqui, 1995, pp. 15 et 16.)
Une citation que nous rapprochons de ce que déclarait D. Rockfeller, lors de la réunion du Bilderberg Group à Baden-Baden, en juin 1991 :
« Nous remercions le Washington Post, le New York Times, Times Magazine et les autres grandes publications dont les directeurs ont assisté à nos réunions et respecté leurs promesses de discrétion pendant au moins 40 ans... Il aurait été impossible pour nous de développer notre place mondiale s'il avait été l'objet d'une publicité quelconque pendant ces années-là. Mais le monde est vraiment plus sophistiqué et préparé à marcher vers un Gouvernement Mondial. La souveraineté supranationale d'une élite intellectuelle et de banquiers mondiaux est certainement préférable aux décisions nationales qui se pratiquent depuis des siècles ».Le meilleur moyen de clore le chapitre de ces décisions NATIONALES n'est-il pas de ruiner les Etats, via leurs banques ? Cela ressemble étrangement à ce que l'on voit...
Pourtant, le fait que les grands médias disent maintenant que les banques sont à fuir, est un message confirmant les analyses de Trader Noé, dont le cursus explique l'extrême qualité des analyses. Il est tout à fait normal que l'accélération de la bonne crise majeure appelée par David Rockefeller en 1994 se réalise dans un contexte d'impuissance de dirigeants, finalement très satisfaits des étapes (sociales) imposées pour intégrer ce fameux Nouvel Ordre Mondial, si cher au président français.
Il n'y a plus de MUNITIONS pour empêcher l'attaque des pièces d'artillerie ducartel bancaire
Dans ce contexte d'accélération, le commentaire de Denis Kessler, PDG du réassureur Scor, arrive comme un cheveu sur la soupe... Denis Kessler estime qu'une explosion de la zone euro ne peut désormais être exclue et que les dirigeants mondiaux ont perdu un temps précieux pour lutter contre la crise, qui peut encore s'aggraver (elle va bien sûr s'aggraver), alors qu'ils sont démunis pour la combattre. « Au rythme actuel, les opinions publiques des pays les plus forts de la zone euro vont devenir hostiles à la monnaie unique« , craint-il. « En France, le sauvetage de la Grèce représente 40 milliards d'engagements supplémentaires pour notre pays », relève-t-il. « Résultat: alors que la crise pourrait à nouveau s'aggraver, nous n'avons plus de munitions et avons perdu un temps précieux ». Ces propos sont très lourds de signification. Depuis des années, ces politiciens dont la reptation ventrale devant Mammon est le sport préféré, n'ont cessé de faire comme si. Si tel n'est pas le cas, alors leur incompétence leur interdit de faire le métier qu'ils font.
Attendons que le cartel bancaire, c'est-à-dire les créanciers des Etats, impose ses volontés... Une source du Groupe Bilderberg nous confiait, il y a quelques mois, qu'il y avait une volonté d'harmonisation sociale entre le salaire de l'occidental et celui du Chinois. Relevons qu'en Chine, on conseille au peuple d'acheter de l'or et de l'argent métal, tandis qu'en France, on passe en boucle des messages : « Vendez votre or, nous le rachetons et on vous donnera du beau papier monnaie ». Cela n'interpelle pas les « responsables »... qui annoncent une bonne nouvelle : grâce aux contrôles routiers, il y a moins d'accidents... et plus d'argent qui rentre...
LIESI
Même le FMI ?…
Une note interne du FMI traduit le souci des responsables de cette institution supranationale d’une aggravation de la crise. Il y est notamment reconnu que la crise de la dette pourrait entraîner le FMI dans de graves difficultés financières très prochainement. Comme les Etats sont de plus en plus nombreux à faire la queue pour obtenir de plus en plus d’argent du FMI, il est temps de préciser que l’institution n’a pas des moyens illimités. C’est du moins ce qu’ils disent ! Selon les documents diffusés, le FMI ne peut attribuer que 390 milliards de dollars de prêts sans mettre en péril son bilan.
Là aussi, on pousse à une réforme globale… Tout tombe en même temps : les banques, les Etats, maintenant le FMI.
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