dimanche 29 mars 2020

LE PLAISIR

La récompense d'une activité de survie est le plaisir;

La sanction absolue d'une activité destructrice est la mort, ou non-survie totale, et c'est la douleur.

L' organisme renferme une force de répulsion pour combattre les sources de douleurs. Une source de douleur n'est pas plus une force motrice que ne l'est une épine plantée dans la main; l'organisme repousse la douleur que pourrait provoquer l'épine.

  Mais l'organisme renferme aussi une force qui l'attire vers les sources de plaisir. Ce n'est pas le plaisir qui attire l'organisme. La force d'attraction réside dans l'organisme. Elle en est partie intégrante. 
Il ne faudrait pas en conclure que la survie consiste uniquement à garder un oeil sur le futur. Par exemple, le fait de considérer le plaisir, le fait de ressentir un bien être pur et le fait de penser à des plaisirs passés forment un tout harmonieux, lequel va agir physiquement à l'intérieur de l'organisme et accroître automatiquement le potentiel de survie, sans pour cela que le futur joue, dans ce processus mental, un rôle actif.

Certains plaisirs réagissent sur le corps de façon nocives, comme dans le cas de la débauche, et montrent qu'il y a un rapport entre les effets physiques ( qui chutent en direction de la douleur) et les effets mentaux causés par la sensation de plaisir.. Il s'ensuit un abaissement de la dynamique de survie. Cela explique pourquoi certaines formes de débauche n'ont pas eu bonne réputation tout au long de l'histoire. On pourrait appeler cela << l'équation des plaisirs immoraux >> . Toute action poursuivie pour le plaisir qui réduisait le potentiel de survie ou qui risquait de le réduire a été condamnée à un moment ou un autre de l'histoire humaine. Au départ on qualifie d'immorale les actions ou catégories d'actions qui réduisent la dynamique de survie. Par la suite l'aberration et les préjugés peuvent jouer un rôle important lorsqu'il s'agit de qualifier quelque chose d'immoral, ce qui nous vaut ces éternelles querelles sur ce qui est moral et ce qui ne l'est pas.
Il peut arriver dans toute société aberrée que le concept de plaisir lui-même soit critiqué. Exemple: rencontrer un politicien malhonnête et en conclure que tous les politiciens sont comme lui. Les Romains de l'Antiquité adorait le plaisir, mais certains de leurs prétendus plaisirs étaient un tant soit peu pénibles pour certaines espèces telle que les chrétiens. Finalement les chrétiens parvinrent à renverser l'empire païen et les Romains se retrouvèrent dans le rôle du méchant. Et tout ce qui était romain devint donc synonyme de mauvais. Cela alla si loin que l'on qualifia d'immorale la passion qu'avait les Romains pour le bain et que l'Europe resta sans se laver pendant mille cinq cents ans. Les Romains avaient été une source de douleur si générale que tout ce qui était romain était mauvais et resta mauvais bien longtemps après la disparition de l'empire païen de Rome. C'est là qu'on voit que l'immoralité peut devenir une affaire quelque peu compliqué. Et dans le cas de l'Ex-Empire romain, elle devint si complexe que le concept même de plaisir fut rejeté.
Quand la moitié du potentiel de survie  est rayée de la liste des choses légales, on assiste vraiment à une réduction considérable de la survie Appliquons le graphique à une race. Si son potentiel de survie se trouve réduit de moitié, des événements sinistres l'attendent. A vrai dire, l'Homme étant ce qu'il est , il n'est de lois - peu importe combien elles sont mises en vigueur - qui puissent venir à bout de l'attraction du plaisir. LRH

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NATURE EN EXPANSION

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