Le 20 janvier 2009, Barack Hussein Obama devenait le premier président afro-américain de l’histoire des États-Unis, amenant avec lui de grandes attentes. N’avait-il pas mené sa campagne sous le thème de l’espoir et du changement, avec des slogans comme Change you can believe in! (un changement auquel vous pouvez croire)? En fait, il y a eu un réel engouement pour Obama créé par les médias, une «obamania», amenant même plusieurs personnes à décrire Obama comme étant le «Messie» ou «sauveur» de l’Amérique. Obama peut-il réellement sauver les États-Unis? Ne vous y trompez pas, il n’y aura pas de changement sous l’administration du président Obama. (À moins qu’un miracle ait lieu, sembable à la conversion de saint Paul ou au réveil de la population sur la question monétaire. Obama ne contrôle absolument rien, il est simplement l’homme désigné pour ce poste par l’élite financière, pour présider à notre esclavage. Son administration cotinuera d’appliquer le plan des banquiers internationaux pour détruire l’économie, progresser vers une seule monnaie mondiale, et permettre aux banquiers de continuer leur centralisation du pouvoir, sans précédent dans l’histoire de l’humanité. Les cinq derniers présidents américains (de gauche à droite): George H. Bush, Barack Obama, George W. Bush, Bill Clinton, Jimmy Carter, tous controlés par le CFR (Council on Foreign Relations, ou Conseil des Relations Étrangères). En pratique, il n’y avait aucun choix réel pour les citoyens américains aux dernières élections présidentielles, les deux principaux candidats à la présidence ayant pratiquement le même programme électoral (sauf en ce qui concerne l’avortement, alors que le candidat républicain John McCain se déclarait pro-vie). Comme quelqu’un a justement remarqué: «Obama est Coca-Cola et McCain est Pepsi – à la fin de la journée vous buvez encore la même boisson.» Les candidats présidentiels ne sont pas élus, ils sont sélectionnées d’avance, par de puissants intérêts financiers. Les candidats présidentiels démocrate et républicain sont les deux mains d’un seul corps, dont la tête dirigée par l’élite financière mondiale. Au sujet de l’avortement, Obama est le président le plus «anti-vie» de l’histoire des États-Unis. Un de ses premières décisions en tant que président a été de renverser par un ordre exécutif les politiques fédérales pro-vie, comme l’interdiction jusqu’alors pour les États-Unis de financer les services d’avortement dans les pays étrangers. À plus long terme, Obama a promis d’appuyer le projet de loi sur la liberté de choix (Freedom of Choice Act), qui enlèverait toute limite ou restriction à l’avortement aux États-Unis, peut importe les conditions, même les plus extrêmes. Ce qui est malheureux, c’est qu’une majorité de catholiques américains aient voté pour Obama en dépit de son appui déclaré pour l’avortement sans aucune restriction. Le 23 janvier 2009, Mgr Charles Chaput, archevêque de Denver, prononçait une conférence à l’église Saint-Basile de Toronto sur la façon dont les catholiques devaient vivre leur foi sur la place publique. Il déclarait, entre autres: «Les Américains ont élu un homme doué pour corriger l’économie. C’est le mandat qu’il a reçu. Les Américains ne lui ont pas donné le mandat de redéfinir la culture américaine sur la question du mariage, la famille, la sexualité, la bioéthique, la religion sur la place publique, et l’avortement. Cette redéfinition pourrait facilement avoir lieu — et aura clairement lieu — seulement si les catholiques et les autres croyants le permettent.» Dans un article intitulé Behind the Obama Agenda (Ce qui se cache derrière le programme d’Obama), John F. McManus a écrit dans le numéro du 8 décembre 2008 du magazine The New American: «L’équipe que Barack Obama a commencé à assembler suggère que, en terme de substance, la nouvelle administration (celle d’Obama) n’est pas vraiment différente de l’administration sortante (celle de Bush)... «Même si Barack Obama a évité d’utiliser cette expression, ses plans pour les États-Unis correspondent exactement à ce qui est connu depuis longtemps sous le nom de new world order (nouvel ordre mondial), une expression employée depuis des décennies par Richard Nixon, Nelson Rockefeller, Fidel Castro, Mikhail Gorbatchev, George Bush (père et fils), et plusieurs autres. Aucun des avocats d’un tel «ordre mondial» n’a jamais pleinement expliqué sa signification, ou fait ressortir son origine. Cependant, quelques individus sont venus bien prêts de le faire. Celui qui s’est probablement exprimé le plus clairement sur le sujet est Zbigniew Brzezinski, sans contredit le conseiller le plus important du président Obama. Zbigniew Brzezinski (photo de droite), conseiller du président Jimmy Carter, directeur fondateur (avec David Rockefeller) de la Commission Trilatérale, et partisan d’un gouvernement mondial, est le principal conseiller d’Obama. David Rockefeller a fait cette célèbre déclaration à une assemblée du groupe Bilderberg en 1991: «La souveraineté supra-nationale d’une élite intellectuelle et des banquiers mondiaux est sûrement préférable à l’auto-détermination nationale pratiquée pendant les siècles passés.» Pas besoin d’inventer des conspirations lorsque les auteurs d’un tel crime sont si évidents. Selon Webster Tarpley, dans son livre Obama, The Postmodern Coup, The Making of a Manchurian Candidate (Obama, le coup d’état post-moderne, la fabrication d’un candidat mandchou), Obama a été recruté il y a 25 ans par Zbigniew Brzezinski, alors qu’il était étudiant à l’université Columbia, pour être formé à devenir le future président qui devait succéder à George W. Bush en 2008. En 1970, Brzezinsky avait recruté Jimmy Carter, alors gouverneur de l’État de la Georgie et à peu près inconnu des Américains, pour devenir président en 1976, et faire progresser les plans des mondialistes; Obama est la plus récente recrue de Brzezinski pour compléter ce plan d’un gouvernement mondial. Danger d’une troisième guerre mondiale Obama ne réduira pas le nombre des soldats américains envoyés se battre outremer: il enverra davantage de soldats en Afghanistan, au Pakistan, et même dans d’autres pays. Selon Tarpley, l’objectif de Brzezinsky est d’en arriver à ce que la Chine et la Russie se détruisent mutuellement dans une guerre: «Brzezinsky regarde les néo-conservateurs (de l’administration Bush) et leur dit: ‘Vous vous y prenez de la mauvaise manière. On vous avait pourtant donné l’idée du choc des civilisations. Ce que vous auriez dû faire, c’est de faire en sorte que ces pays s’attaquent l’un l’autre. L’essence de l’impérialisme est que les États-Unis n’attaquent pas l’Iraq directement: vous faites plutôt en sorte que l’Iran attaque l’Iraq. De la même manière, vous n’attaquez pas le Venezuela directement, vous faites plutôt en sorte que ce soit la Colombie qui attaque le Venezuela. Vous n’attaquez pas la Somalie, vous faites en sorte que l’Éthiopie attaque la Somalie. Et finalement, vous n’attaquez pas la Russie directement, vous faites en sorte que la Chine attaque la Russie, ou quelque chose du même genre.’ «Mais voici maintenant le coeur de la stratégie de Brzezinsky. Il regarde la Chine, et dit: ‘La Chine peut être manipulée au moyen de sa dépendance de l’Afrique (surtout le Soudan) en ce qui concerne ses matières premières et son pétrole. Nous savons que le Soudan fournit actuellement de 7 à 8% des besoins pétroliers de la Chine.Ce qu’il faut faire, c’est d’abord expulser les Chinois hors de l’Afrique, et ensuite bombarder et détruire le Pakistan, car le Pakistan est un allié traditionnel et partenaire économique important de la Chine.’ «Maintenant, la phase finale de la partie est la suivante: une fois la Chine privée de tous ses alliés, ainsi que de ses sources de matières premières et de pétrole, la Chine devient isolée. Alors, les États-Unis pourront alors dire à la Chine: ‘Si vous voulez du pétrole, allez le chercher dans l’est de la Sibérie.’ En d’autres mots, il s’agit de forcer les Chinois à s’approvisionner en pétrole et autres matières premières sur le territoire russe. «Les puits de pétrole de l’est de la Sibérie existent, en grande quantité. Ces territoires sont peu peuplés, mais contiennent beaucoup de pétrole et de minerais. C’est la stratégie de Brzezinski. «Maintenant, j’aimerais faire remarquer que ce plan (de Brzezinski) est de la pure folie. Cela rappelle ce que les Britanniques avaient projeté de faire avec Hitler dans les années 1930: ‘Faisons en sorte que Hitler soit en guerre contre Staline, que l’Allemagne attaque la Russie, et que les deux pays s’auto-détruisent mutuellement.’ C’est ce qu’on appelle l’impérialisme traditionnel. Le problème est que cela ne fonctionnera pas, et se retournera même contre les Américains, car Moscou et Pékin savent exactement quelles sont les intentions de Brzezinski.» Sur le plan économique, Obama s’est entouré des mêmes membres du CFR qui travaillent sous les précédents présidents américains, pour mener les États-Unis à la faillite complète du gouvernement, et ils n’ont rien à offrir pour aider les familles ou les consommateurs; leur seule solution est de voter des plans de sauvetage de centaines de milliards de dollars, où les pauvres (les contribuables américains) viennent en aide aux super-riches, et ainsi endetter le pays davantage. Comme l’écrivait l’économiste canadien Michel Chossudovsky: «Nous avons affaire à un cercle vicieux absurde: pour financer le plan de sauvetage, Washington doit emprunter des banques... pour venir en aide aux banques. L’administration américaine finance son propre endettement.»
Obama a déclaré qu’une de ses idoles était le président américain Abraham Lincoln qui, dans les années 1860, mis fin à l’esclavage des Noirs aux États-Unis. Lincoln est aussi le président qui émis les Greenbacks, de l’argent créé par le gouvernement sans dette, au lieu de l’emprunter à intérêt des banques privées. C’est un exemple que nous incitons fortement le président Obama à suivre. Et alors, Obama pourrait aussi appliquer les autres principes du Crédit Social, comme l’escompte sur les prix et le dividende mensuel distribué à chaque citoyen du pays. C’est vraiment la seule façon de sauver les États-Unis. Barack Obama est un homme doué de grands talents et d’une grande intelligence. (Son nom «Barack», en arabe et swahili, signifie «béni».) Il peut soit devenir un grand président, ou bien un valet des compagnies et puissances financières qui contrôlent les deux principaux partis politiques américains. Obama sera-t-il le serviteur de Wall Street ou de Main Street (la rue principale, la rue des gens ordinaires), le serviteur des banquiers ou le serviteur du peuple? Obama a beaucoup à offrir. Mais il a besoin de nos prières... car lorsqu’on pense à ceux qui l’entourent et le conseillent. ça prendrait réellement un miracle pour qu’Obama conteste le système et prenne la défense des gens ordinaires. Prions pour le nouveau président Michael Brown, du site spiritdaily.com, écrit: Dans la charité chrétienne, le Pape Benoît XVI a félicité Barack Obama, tout comme l’ont fait les évêques américains. La bienveillance a toujours sa place, et aussi — avant tout — la prière. Nous remarquons la façon dont Rome a brillamment émis un communiqué demandant aux catholiques de «prier pour que Dieu puisse éclairer» le nouveau président. C’est une prière qui pourrait être faite pour n’importe quel chef d’État, mais c’est aussi une prière qui peut être (fortement) interprétée comme étant une prière pour qu’Obama diminue son appui à l’avortement. Dans son discours d’investiture, Obama a mentionné plusieurs points intéressants. Et qui sait si ce n’étaient pas seulement de belles paroles pour tromper les gens, mais des paroles sincères qui démontrent un vrai désir d’Obama de changer les choses: «Notre économie est gravement affaiblie, conséquence de la cupidité et de l’irresponsabilité de certains... En ce jour nous proclamons la fin des doléances mesquines et des fausses promesses, des récriminations et des dogmes arriérés qui ont pendant trop longtemps étouffé notre vie politique... Nos travailleurs ne sont pas moins productifs qu’au début de la crise. Nos esprits ne sont pas moins inventifs, nos biens et services pas moins demandés que la semaine dernière, le mois dernier ou l’an dernier. Nos capacités demeurent intactes... Une nation ne peut prospérer longtemps si elle ne favorise que les plus nantis. Le succès de notre économie n’est pas uniquement fonction de la taille de notre produit intérieur brut. Il dépend aussi de l’étendue de notre prospérité, de notre capacité à donner une chance à ceux qui le veulent — non par charité mais parce que c’est la meilleure voie vers le bien commun.» Nous savons qui sont les gens cupides et irresponsables: ce sont les banquiers internationaux. Le dogme qui déclare que seul l’argent-dette emprunté à intérêt des banquiers privés est valide, et non pas l’argent émis sans intérêt par la société, est un dogme éculé qui ne doit plus étouffer notre société. La capacité de production du pays n’a pas diminué, c’est seulement le système artificiel d’argent qui est défectueux et a besoin d’être corrigé. Notre nation sera réellement riche si chaque citoyen peut bénéficier des fruits du progrès et des ressources naturelles, par un dividende (puisque nous sommes tous actionnaires des ressources et inventions de notre pays). Peut-on changer le système? Sans la prière et la pression des citoyens sur leurs représentants élus, cela est impossible. Mais avec la grâce de Dieu, et l’éducation du peuple sur la question monétaire, oui nous le pouvons, yes we can! Alain Pilote |
dimanche 11 décembre 2011
LA FIN DE LA CRISE ?
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