samedi 2 juillet 2011

OBAMA LA GUERRE FINANCIERE ET L' ELIMINATION DE DSK

Obama, la guerre financière et l’élimination de DSK

par Thierry Meyssan




On ne peut comprendre la chute de Dominique Strauss-Kahn sans la replacer dans le contexte du projet qu’il incarnait de création d’une nouvelle monnaie de réserve internationale prévue pour aujourd’hui 26 mai 2011. Un projet paradoxalement attendu par les États émergents tout autant que par la finance apatride, mais refusé par le complexe militaro industriel israélo-états-unien. Thierry Meyssan lève le voile sur le coup-fourré de l’administration Obama pour ne pas tenir ses engagements.

26 MAI 2011


Les Français ont assisté avec stupeur à l’arrestation aux États- Unis du leader politique le plus populaire chez eux, Dominique Strauss-Kahn. Ancien ministre de l’Économie, l’homme était devenu le haut fonctionnaire le mieux payé au monde (salaire de base annuel, hors primes et frais : 461 510 USD) et s’apprêtait, disait-on, à briguer la présidence de la République. Cette personnalité chaleureuse, connue pour son appétit à table et au lit, parfois accusé de faire de la politique avec dilettantisme tant il aime prendre le temps de jouir de la vie, est accusée d’avoir violé précipitamment une femme de chambre dans un hôtel de Manhattan.


Pendant six jours, les Français sont restés vissés devant leurs écrans de télévision à regarder hébétés l’acharnement judiciaire contre un homme qu’ils s’étaient habitués à considérer comme un recours possible après le catastrophique quinquennat de Nicolas Sarkozy. Sa chute était aussi la fin de leurs illusions.
Le spectacle de ce destin brisé tient de la tragédie antique. Le dicton romain « Arx tarpeia Capitoli proxima » revient sur les lèvres : la roche tarpeïenne d’où les condamnés à mort étaient précipités dans le vide était si proche du Capitole, lieu symbolique du pouvoir et des honneurs.
Indépendamment de toute considération sur son innocence ou sa culpabilité, le broyage d’une si haute personnalité ne peut que provoquer l’angoisse chez le simple citoyen : si celui-là ne parvient pas à se défendre, alors comment pourrions-nous espérer le faire si nous étions accusés comme lui ?


L’ascension et la chute


Cependant les Français étant un peuple politisé, nourri des leçons de Machiavel sans jamais l’avoir lu, n’ont pas tardé à s’interroger sur le bien-fondé de l’accusation portée contre leur concitoyen,
DSK. À 57 %, selon des sondages d’opinion, ils n’ont pas cru cette histoire de rut que les médias états-uniens se délectent à raconter. Les uns se sont mis à imaginer les scenari possibles de manipulation, tandis que les autres se demandaient « Cui bono ? » (À qui profite le crime ?).
À ce jeu là, le premier nom qui vient à l’esprit est celui de Nicolas Sarkozy. Comment ne pas y penser lorsque l’on se souvient qu’il est devenu président en portant plainte contre son principal rival, Dominique de Villepin, et en l’empêtrant dans une affaire toute aussi rocambolesque de faux documents. Alors, pourquoi pas un nouveau complot pour écarter un nouveau concurrent ?


Et peu importe que les deux hommes aient eu besoin l’un de l’autre pour préparer les prochains sommets internationaux, ni qu’ils aient été tous deux inféodés au suzerain états-unien. On sait bien que les pires crimes exigent le sang des amis ou mieux des parents.
Au demeurant, les Français ignorent les attaches de DSK [1], comme ils ignoraient celles de Nicolas Sarkozy lorsqu’ils l’ont élu [2]. Jamais la presse ne les a informés que, dans les années 90, au cours de sa traversée politique du désert, il avait été engagé comme professeur à l’université de Stanford par une certaine… Condoleezza Rice. Ils ne savent pas non plus que lui et ses lieutenants Pierre Moscovici et Jean-Chrisophe Cambadélis furent chargé du financement du Parti socialiste et de la Fondation Jean-Jaurès par la National Endowment for Democracy —façade légale de la CIA [3]—. Ils n’ont pas suivi ses nombreux travaux et contrats avec les think tanks atlantistes, le German Marshall Fund of the United States [4] ou le Groupe de Bilderberg [5].  En  définitive, ils ne savent  rien de son engagement pour l’intégration de la France et de l’Europe au sein d’un grand marché transatlantique dominé par les États-Unis.


Les Français n’en savent pas plus sur ses liens étroits avec Israël. Il pilote au sein du Parti socialiste le Cercle Léon Blum, du nom d’un ancien Premier ministre juif. Ce discret et puissant lobby veille à écarter de la scène politique tout individu qui contesterait le projet sioniste. Ainsi fait-il tomber des têtes, comme celle du politologue Pascal Boniface qui soulignait le caractère électoralement contre-productif d’un soutien à Tel-Aviv dans un pays où 10 % de la population est de culture arabe. DSK ne se cache pourtant pas. Il déclare sans ambage : « Je considère que tout juif de la diaspora et de France doit apporter son aide à Israël. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle il est important que les juifs prennent des responsabilités politiques. En somme, dans mes fonctions et dans ma vie de tous les jours, à travers l’ensemble de mes actions, j’essaie d’apporter ma modeste pierre à la construction d’Israël. » Bizarre pour quelqu’un qui brigue la présidence française. Peu importe, il est si jovial.


Néanmoins, rien n’aura été épargné à Dominique Strauss-Khan et à ceux qui l’aiment : pendant qu’il était placé en garde à vue, puis en détention préventive, sans jamais avoir l’occasion de s’exprimer, le procureur de New York faisait distribuer aux médias un acte d’accusation détaillé.
On peut y lire le descriptif froidement clinique du crime imputé : « L’accusé a tenté d’avoir, par la force, une relation sexuelle anale et orale avec un tiers ; l’accusé a tenté par la force d’avoir des rapports vaginaux avec un tiers ; l’accusé a forcé un tiers à un contact sexuel ; l’accusé a séquestré un tiers : l’accusé a obligé un tiers à un contact sexuel sans son consentement ; l’accusé a de façon intentionnelle et sans raison légitime touché les parties génitales et autres parties intimes d’un tiers dans le but d’avilir cette personne et d’abuser d’elle, et dans le but d’assouvir le désir sexuel de l’accusé.
Ces délits ont été commis dans les circonstances suivantes : le soussigné déclare avoir été informé par une personne connue des services du procureur que l’accusé 1) a fermé la porte de la pièce et a empêché la plaignante de quitter cette pièce ; 2) s’est saisi de la poitrine de la plaignante sans son consentement ; 3) a tenté de retirer de force le collant de cette personne et de toucher ses parties génitales de force ; 4) a forcé la bouche de la plaignante à toucher son pénis à deux reprises ; 5) a pu commettre ces actes en utilisant sa force physique. »
Tout cela étalé des jours durant au journal de 20h, avec moult détails, sous les yeux écarquillés de parents rentrant du travail, et devant des enfants effarés baissant leur nez sur leur assiette de potage.


Le choc culturel


On ne sait qui est le plus traumatisé : le brillant économiste qui devait sauver l’humanité de la crise financière et se trouve soudain ravalé au rang d’infâme criminel, ou le peuple qui aspirait au repos et envisageait de le choisir pour chef, et se voit contraint d’observer une fois de plus la violence des États-Unis.
À ce sujet, les Français cherchent des excuses au système judiciaire anglo-saxon qu’ils découvrent. Certes, ils avaient déjà vu cette parodie de justice dans des séries télévisées, mais ils n’avaient jamais cru que cela exista pour de vrai. Et du système extra-judiciaire, de Guantanamo et des prisons secrètes, ils n’ont jamais rien voulu savoir. Quelques commentateurs ont tenté d’expliquer la dureté de la police et du premier juge comme une volonté de traiter à égalité les puissants et les faibles. Ils ont pourtant tous lu les travaux d’illustres sociologues montrant que dans ce système inique l’argent est roi, et la justice est de classe.
Les Français ont aussi accepté sans broncher les reproches de la presse anglo-saxonne. Tout cela est la faute de la presse française, pouvait-on lire, qui n’a pas enquêté sur la vie sexuelle débridée de M. Strauss-Kahn au nom du respect de sa vie privée. Pourtant, poursuivent les puritains, celui qui séduit ostensiblement les femmes, voire les presse, parfois les bouscule, est un violeur potentiel. « Qui vole un œuf, vole un bœuf ! ».
En couverture, Time Magazine représente DSK et ceux qui lui ressemblent sous la forme d’un cochon. Nul n’a relevé que l’accusé était directeur du FMI et vivait à Washington depuis 3 ans sans que la presse anglo-saxonne donneuse de leçon ait, elle, enquêté sur ses supposés vices cachés.
L’accusation ayant ouvert le soupçon, chacun se souvient —mais un peu tard— qu’en 2002 DSK avait tenté de forcer une belle journaliste, Tristane Banon. Lorsqu’elle lui avait demandé un entretien, il l’avait invitée dans un appartement particulier, situé dans le quartier historique du Marais à Paris. Il avait accueilli la jeune femme dans un grand loft, dénué de tout meuble, excepté un grand lit. Et comme la belle ne cédait pas au libertin, il l’avait frappée.
Peut-être à New York, cette violence avait-elle submergé le galant homme et l’avait-elle transformé en criminel ?
Rien ne permet de l’imaginer, d’autant que DSK n’est pas un célibataire frustré. Il est marié à une star de la télévision, Anne Sinclair, qui fut la journaliste préférée des Français avant d’abandonner son métier pour l’accompagner, lui, dans sa carrière. Les Français l’ont retrouvée au Tribunal lorsque Dominique Strauss-Kahn comparaissait, toujours aussi belle et volontaire, malgré les années de plus. Petite fille d’un grand marchand d’art, elle dispose d’une confortable fortune familiale. Sans hésiter, elle était venue de Paris pour payer un million de dollars de caution et offrir cinq millions de dollars de garanties bancaires supplémentaires. En cet instant, cette femme d’argent était prête à tout céder pour arracher son époux des mâchoires écrasantes de la justice états-unienne. Elle n’en était que plus admirable. C’est qu’elle ne lui faisait pas grief de ses incartades, elle qui aimait à l’accompagner à la Chandelle, un club échangiste parisien


DSK, le dindon de la farce.


Dans toute nation digne de ce nom, on n’aurait pas supporté de voir une personnalité qui était pressentie pour être élue président et incarner le pays apparaître menottée entre des sbires du FBI, jeté à l’arrière d’une voiture comme un malfrat, exhibé devant un tribunal sans avoir la possibilité de se raser. On aurait probablement fait le siège de l’ambassade US en chantant des hymnes patriotiques. Pas en France. On y admire trop les « Américains ». On les contemple comme le lapin hypnotisé par le serpent cobra. Et l’on a du mal à admettre que l’on n’est pas le centre du monde, que si complot il y a, il ne s’est pas tramé aux bords de la Seine, mais sur les rives du Potomac.
La séquestration


DSK est-il coupable de viol ou victime d’une machination ? Il suffit de réfléchir pour répondre à la question.
L’accusé aurait passé la nuit en compagnie d’une call-girl. Il aurait violé la femme de chambre au brunch matinal, puis se serait rendu paisiblement déjeuner avec sa fille, étudiante à Columbia University. Enfin, il aurait été prendre son avion réservé plusieurs jours à l’avance pour aller rencontrer la chancelière Angela Merkel à Berlin. C’est confortablement assis dans un avion d’Air France qu’il a été appréhendé, dix minutes avant le décollage.
Selon le personnel naviguant, les policiers de l’Unité spéciale pour les victimes (celle du feuilleton Law and Order SVU [6]) n’ont pas demandé à leurs homologues de l’aéroport de procéder à l’interpellation, mais ont tenu à la réaliser eux-mêmes malgré le risque d’arriver trop tard. Pour éviter que DSK ne soit prévenu, ils ont par contre demandé que l’on brouille les téléphones portables dans cette zone de l’aéroport le temps nécessaire à leur venue [7]. Or, un tel brouillage n’est pas de la compétence d’une brigade mondaine. Ceci est bien une affaire de sécurité nationale.


Lorsque le suspect a été placé en garde à vue, il a été coupé de tout contact extérieur, hormis avec ses avocats, ainsi que le prévoit le droit états-unien. Mais lorsque la juge Melissa Jackson l’a mis en détention provisoire, il a encore été coupéde l’extérieur. Sans raison. La détention avait-on expliqué est nécessaire car le prévenu pourrait fuir en France, Etat avec lequel Washington n’a pas conclu de traité d’extradition et qui a protégé un autre prévenu accusé de viol, le cinéaste Roman Polanski. Cette décision n’avait pas été prise pour isoler l’accusé et l’empêcher d’influencer des témoins. Cependant la juge avait décidé de le faire enfermer à Rikers Island, une des plus importantes prisons du monde avec 14 000 détenus, et l’une des plus sombres. Un enfer sur Terre. « Pour sa protection », on l’avait alors gratifié d’une chambre individuelle et mis au secret.


Au total, durant 10 jours, le directeur général du FMI a été séquestré. Pendant 10 jours, le fonctionnement de l’institution internationale a été bloqué faute de signature. Pendant 10 jours, les problèmes de l’euro et du dollar, la faillite de la Grèce, et bien d’autres enjeux ont été suspendus au bon vouloir de policiers, de juges et de matons.
Selon la jurisprudence états-unienne, DSK qui n’a pas d’antécédents judiciaires et qui est domicilié à Washington, n’aurait pas dû être placé en détention préventive, mais aurait dû bénéficier d’une liberté sous caution. Il a probablement vite analysé la situation. Par l’intermédiaire d’un de ses avocats, il a réussi à faire parvenir au FMI une lettre de démission. Le lendemain même, contre toute attente, un nouveau juge accédait à sa demande de remise en liberté surveillée. Il n’était en effet plus utile de le maintenir sous écrou puisque le FMI avait recouvré sa capacité à agir.
Christine Lagarde, ministre française de l’Économie qui a fait carrière aux États-Unis en défendant les intérêts du complexe      militaro- industriel [8], est pressentie pour succéder au prévenu à la direction du FMI, malgré les cris d’orfraie de la Russie et de la Chine.
Au fait, son second avocat, Benjamin Brafman, n’est pas venu le voir en prison et ne s’est pas présenté à la seconde audience. La star du barreau de New York était partie précipitamment en Israël. Officiellement pour y célébrer une fête religieuse en famille [9]. Mais      pour      exiger      ses honoraires, Me Brafman n’a
pas dû se contenter d’allumer les feux de Lag Ba’omer, mais il a dû négocier de l’aide pour son client.


Le projet Zhou


Pourquoi donc déployer des moyens hollywoodiens et bloquer le FMI durant 10 jours ? Deux réponses sont possibles, et elles sont peut-être liées.
En premier lieu, le 29 mars 2009, le gouverneur de la Banque centrale chinoise Zhou Xiaochuan a remis en cause la prédominance du dollar comme monnaie de réserve. Déplorant que le projet de l’économiste John Maynard Keynes de créer une monnaie internationale (le Bancor) n’ait pas été concrétisée à l’issue de la Seconde Guerre mondiale, il proposa d’utiliser les Droits de tirage spéciaux du FMI pour jouer ce rôle [10].
Cédant à la pression, les États-Unis acceptent un triplement des ressources du FMI et l’émission par le FMI de Droits de tirages spéciaux (DTS) d’une valeur de 250 milliards de dollars, lors du sommet du G20 à Londres, le 2 avril 2009. Ils acceptent      également      le principe d’un Conseil de stabilité financière auxquels seront associés les grands États émergents.
Cette idée est discutée au sommet du G8 à L’Aquila (Italie), le 8 juillet 2009.
Poussant le pion plus loin encore, la Russie proposa ne pas se contenter d’une monnaie virtuelle, mais de l’éditer. Dmitry Medevedev, qui avait fait frapper symboliquement des prototypes de cette monnaie, posa quelques pièces sur la table. D’un côté y figuraient les visages des huit chefs d’État et de l’autre la devise en anglais « Unity in Diversity » [11].
Le projet est soumis aux experts de la Division des Affaires économiques et sociales de l’ONU. Leur rapport, auquel participe le professeur Vladimir Popov de la New Economic School de Moscou, est étudié le 25 avril 2010 lors d’une réunion jointe du FMI et de la Banque mondiale [12].
Le processus devait aboutir, aujourd’hui 26 mai 2011, au sommet du G8 à Deauville (France). Le dollar aurait cessé d’être la monnaie de référence sur fond d’imminente cessation de paiement du gouvernement fédéral des États-Unis. Washington aurait renoncé au financement de son hyper-puissance militaire par la dette pour se consacrer à sa restructuration interne.
Malheureusement, durant les derniers mois de ce processus, des initiatives militaires et politiques ont bouleversé ce plan. Certains États —dont la Russie et la Chine— ont été floués. L’arrestation de DSK montre que Washington était de mauvaise foi et que ses concessions ne visaient qu’à gagner du temps.
Bien que le détail exact du montage imaginé par Dominique Strauss-Kahn pour créer cette nouvelle monnaie de réserve adossée aux Droits de tirages spéciaux du FMI soit secret, il apparaît que le Libye y jouait un rôle clé : à titre expérimental, c’est la Banque centrale libyenne qui la première avait décidé de fonder sa monnaie, le dinar, sur l’or et au delà sur les DTS. La chose est d’autant plus importante que la Libye dispose d’un fond souverain parmi les mieux dotés du monde (il est même un peu plus riche que celui de la Russie).
Or, en entrant en guerre contre la Libye, la France et le Royaume-Uni ont provoqué un gel théorique des avoirs non seulement de la famille Kadhafi, mais de l’État libyen. Pis, Paris et Londres ont dépêché des cadres de la banque HSBC à Benghazi pour créer une Banque centrale libyenne rebelle et tenter de s’emparer des avoirs nationaux [13]. Sans que l’on sache si Nicolas Sarkozy et David Cameron se sont laissés emporter par l’ivresse de leur force ou ont agi sur instruction de leurs mandants à Washington, le fragile édifice élaboré par Dominique Strauss-Kahn s’est effondré.
Selon nos contacts à Tripoli, au moment de son arrestation, DSK partait à Berlin pour trouver une solution avec la chancelière Angela Merkel. Il devait ensuite partir avec un émissaire de Mme Merkel négocier avec des représentants du colonel Kadhafi —voire avec lui directement—. La signature du Guide libyen étant indispensable au déblocage de la situation.
On assiste désormais à une guerre financière d’une ampleur jamais égalée : alors que la situation économique des États-Unis vacille et que le dollar pourrait devenir rapidement une monnaie de singe, l’accord conclu au G8 et avalisé au G20, mis en œuvre par le FMI en coordination avec la Banque mondiale et les milieux bancaires internationaux dont DSK était le champion, est suspendu. La domination du dollar est intacte quoique plus que jamais artificielle ; ce dollar que les États émergents voulaient relativiser, mais sur lequel le complexe militaro-industriel israélo- états-unien assoit sa puissance.
Dans ce contexte que vaut l’honneur d’un homme ?







L'OTAN voudrait faire taire Thierry Meyssan par Mecanopolis





vendredi 1 juillet 2011

DOMINIQUE STRAUSS- KAHN LIBRE



DOMINIQUE STRAUSS-KAHN ASSIGNATION A RESIDENCE  LEVEE
UNE PAGE SE TOURNE SUR L'ACCUSATION, TOUT S'EFFONDRE
LA FEMME DE CHAMBRE PERD TOUTE SA CREDIBILITE
L'ACCUSATION REFUTE, AFFAIRE A SUIVRE


DSK et son épouse Anne Sinclai sont arrivés d'un pas déterminé au tribunal, où l'ex patron du FMI devrait être libéré sur parole.


L’opération de sécurité nationale US visant à empêcher la création d’une nouvelle monnaie de réserve internationale touche à sa fin.
Arrêté in extremis avant le G8 de Deauville, le directeur général du Fonds monétaire international, Dominique Strauss-Kahn, avait été accusé de viol et incarcéré. Il n’avait été placé en résidence surveillée qu’en échange de sa démission. Son successeur, Christine Lagarde, ayant été désigné, l’accusation devrait être retirée et M. Strauss-Kahn libéré.



DSK : Derrière la machination, Strauss-Khan lui même ?



DSK est aujourd’hui dans toutes le conversations, dans les cafés, sur la toile, tous se posent des questions sur le directeur du Fonds Monétaire International. Coupable ou victime d’une manipulation ?  Les politiques de tous bords réclament la retenue et la décence, en effet, la culpabilité de DSK n’est pas prouvée, il faut donc respecter la présomption d’innocence. Les amis les plus proches de l’ancien maire de Sarcelles ne comprennent pas, pour eux cette histoire ne ressemble pas à la personne qu’ils connaissent, alimentant la théorie du complot. Sa  femme elle-même Anne Sinclair a annoncé dans un bref communiqué qu’elle ne croyait pas une seule seconde en la culpabilité de son mari. Si ce n’est pas un coup d’élimination  de Nicolas Sarkozy, alors la vérité est ailleurs. Et si cette vérité venait de Dominique Strauss-Khan lui-même.
Nul ne doutait de sa victoire aux primaires socialistes, tous savaient que DSK serait le principal adversaire du Président actuel. Mais aujourd’hui, sa candidature s’envole. Peut-être pas pour très longtemps...
Mais regardons d’un autre point de vue  l’agression de la femme de ménage, Ophélia,  32 ans. Il paraît improbable que, DSK, stratège redoutable, soit tombé dans un le panneau d’une soudaine impulsion tandis que l’homme vise le sommet de la France, que les primaires socialistes approchent à grands pas, et si cela semble si invraisemblable, c’est qu’il y a certainement une raison : La campagne présidentielle qui l’attend.



Si la jeune Ophélia se rétracte demain, si elle dit avoir mentie, que tout est faux, ou que DSK apporte la preuve irréfutable de son innocence, alors cette affaire de viol lui sera favorable, il reviendra en France galvanisé, plus fort que jamais, sa popularité toujours plus haute. Premier avantage. Mais il y en a un second. On peut en effet dire sans se tromper que lors de sa campagne présidentielle, DSK aurait été attaqué de toute part sur son passé au féminin. Ses histoires d’agression lui serait revenues dans la figure ainsi qu’un boomerang. Mais là, si Ophélia devait se rétracter, aucune attaque de ce genre ne se pourrait plus, DSK ne serait plus embêter sur sa vie privée et son bon goût pour les femmes. La route de l’Elysée lui serait alors grande ouverte.


 Outre le fait d'un retrait de la plainte de la soi-disante Ophélia, d'autres éléments troublants mènent à cette théorie Strauss-Khanienne. Le portable oublié dans la chambre et autres affaires personnelles, puisque DSK aurait appelé de la voiture l'hôtel pour signifier à l'établissement que son chauffeur viendrait les récupérer. Cet oubli qui justifie l'hypothèse d'une fuite précipitée lui servira demain pour sa défense. Les témoignages des clients parlant d'un homme identique à la veille au soir, calme et souriant, mettent en pièce ce départ rapide de l'hôtel. Enfin, le meilleur moyen pour qu'une femme de ménage se retrouve dans la chambre était tout de même de lui ouvrir la porte. Hormis ces détails, on peut se demander si cette dernière n'aurait pas accepté une sorte de contrat en éhange d'argent.



Il n'y a pas que son arrestation dans un avion d'Air France qui intrigue. S'il avait vraiment fait du mal à quelqu'un, il savait parfaitement qu'il ne quitterait pas le pays comme cela. En l'occurrence, il a pris son temps pour que son arrestation se fasse en grande pompe. Et ce cinéma Hollywoodien continue jusqu'à sa sortie du commissariat, en effet, DSK l'a voulu grandiose, devant les caméras du monde entier, alors qu'il avait eu probablement le choix de passer par une porte dérobée.
Un autre coup de génie du favori socialiste, depuis son arrestation, ses amis les plus proches montent au créneau sur les chaînes de télévision et les radios, un scénario idéal qui place au premier plan des médias son entourage, comme pour nous habituer à les voir.



Ceci n’est qu’une hypothèse, mais il faut être honnête, tous les éléments en notre possession vont dans le sens d’un homme rattrapé par ses impulsions chroniques.
 
 
Ghisham Doyle pour WikiStrike





LES ETAPES PROGRAMMEES DU NOUVEL ORDRE MONDIAL






LES ETAPES PROGRAMMEES DU NOUVEL ORDRE MONDIAL

29JUIN
En 1834, le révolutionnaire italien Guiseppi Mazzini fut choisi par les Illuminati, un Ordre très secret qui se trouve derrière la Révolution française et qui chapeaute toutes les Sociétés occultes importantes dont la Maçonnerie, pour être le Directeur de leur programme révolutionnaire mondial. Il demeura à ce poste jusqu’en 1872.
En 1840, le Général Pike fut attiré chez les Illuminati sous l’influence de Mazzini, à cause de son différent avec le Président Jefferson Davis. Pike accepta alors l’idée d’un Gouvernement Mondial et devint plus tard le Grand Prêtre de l’Eglise Luciférienne. Pendant sa présidence à cet Ordre, Mazzini correspondit avec lui. Pike se chargea des aspects théosophiques des opérations, Mazzini de ceux qui avaient trait à la politique. Lorsque les loges franc-maçonniques du Grand Orient furent discréditées à la suite des activités révolutionnaires de Mazzini en Europe, celui-ci présenta un plan génial à Pike. 

Planification de Trois Guerres Mondiales

Cette « planification » fut connue grâce à une correspondance du 15 août 1871 entre les deux hommes. Cette lettre fut exposée une seule fois au British Museum Library de Londres. Heureusement, un officier de marine canadien et «chercheur anti-maçonnique», le commodore William Guy Carr put en prendre connaissance. Il se trouvait sur ces lieux en qualité de conseiller des Etats-Unis à la conférence de San Francisco du 26 juin 1945. Ce qu’il découvrit bouleversa sa vie. Du résumé qu’il fit, des notes qu’il releva, et des passages qu’il copia, un livre allait les reproduire en 1954, à une époque où il était humainement impossible de prévoir ce à quoi nous assistons progressivement : Pawns in the Game (chap.1, pp. 15 et 16). [LIESI propose cet ouvrage en français au prix de 20 € franco de port.]
 
« … La Première Guerre mondiale devait être livrée afin de permettre aux Illuminés de renverser le pouvoir des Tsars en Russie et de faire de ce pays une forteresse du Communisme athée. Les divergences suscitées par les agents des Illuminés entre l’Empire britannique et l’Empire allemand furent utilisées pour fomenter cette guerre. A la fin de cette guerre, le Communisme devait être édifié et utilisé pour détruire les autres gouvernements et pour affaiblir les religions ».
« La Seconde Guerre mondiale devait être fomentée en profitant des divergences entre les Fascistes et les Sionistes politiques. Cette guerre devait être menée de telle sorte que le Nazisme soit détruit et que le Sionisme politique soit assez fort pour instaurer l’état souverain d’Israël en Palestine. Pendant la Seconde Guerre mondiale, l’Internationale Communiste devait devenir assez forte pour équilibrer la Chrétienté. Elle devait alors être contenue et tenue en échec jusqu’au moment où l’on aurait recours à elle pour le cataclysme social final ».
« La Troisième Guerre mondiale doit être fomentée en profitant des divergences suscitées par les agents des “Illuminés” entre les Sionistes politiques et les dirigeants du monde islamique. La guerre devra être orientée de telle manière que l’Islam (le monde arabe et le monde musulman) et le Sionisme politique (incluant l’Etat d’Israël) se détruisent réciproquement, tandis que les autres nations, une fois de plus divisées et opposées entre elles sur cette affaire, seront en cette circonstance contraintes de se combattre jusqu’à leur complet épuisement physique, moral, spirituel et économique ».
  L’objectif recherché derrière la mise en œuvre de Trois Guerres Mondiales
Voici ce qu’écrivait Jean Lombard, historien chartiste, en 1984 : « Si l’on permet le déclenchement de la Troisième Guerre mondiale, la dévastation sera si considérable que les Internationalistes en arriveront à prétendre que seul un Gouvernement Mondial soutenu par une force de police internationale permettra de résoudre les différents problèmes nationaux et internationaux, rendant impossible de nouvelles guerres. Cet argument paraîtra logique à de nombreuses personnes… » (J. Lombard, La face cachée de l’histoire moderne, p. 553) Oui, tout le plan vise cet unique objectif : imposer un Nouvel Ordre Mondial avec sa Religion Universelle… le culte de Lucifer ! Le 14 juillet 1889, Albert Pike déclarait par exemple aux 23 Suprêmes Conseils du monde (les chefs de la Franc-Maçonnerie universelle) : « La véritable et pure religion philosophique est la croyance en Lucifer ». (“The Freemason” du 19/1/1935)
Ce n’est pas tout du Plan poursuivi depuis 1871, sans résistance apparente. Le 15 août 1871, Albert Pike confia à Mazzini qu’une fois les Trois Guerres mondiales réalisées, ceux qui aspirent à mettre sur pied une « Domination Mondiale Incontestée » -un Gouvernement Mondial Planétaire- provoqueront le plus grand cataclysme social que le monde n’ait jamais connu.
« Nous allons lâcher, libérer les nihilistes et les athéistes et, nous allons provoquer un formidable cataclysme social final qui, dans toutes ses horreurs, démontrera aux nations, l’effet d’un athéisme absolu, (…) Par la suite, la multitude, désillusionnée avec la Chrétienté (…) sans pourtant savoir à qui exprimer son adoration, recevra alors la vraie lumière à travers la manifestation universelle de la pure doctrine de Lucifer ». Et pour provoquer des guerres civiles européennes, il est plus facile d’attaquer dix pays ayant une même monnaie que s’en prendre à chacun d’eux, si par exemple, l’arme monétaire est l’instrument de déstabilisation choisi… ce qui sera le cas. [Nous érivions ces lignes en décembre 2001. La guerre des monnaies actuelle confirme bien cela et les mesures drastiques qu'impose le cartel bancaire aux Etats endettés à SON propre système d'usure créent les conditions idéales pour un "cataclysme social". Nous rappelons également à notre lecteur de bien relire ce passage qu'il faut en fait connaître par coeur, extrait dudiscours de Lénine prononcé en 1919 à Bakou.
Pour l’instant : Halloween, Harry Potter, sont des tentatives malheureusement réussies de l’introduction d’un rituel diabolique dans les familles au moment où le Plan arrive à son terme. Ceci confirme s’il en était besoin, ce que chacun peut craindre. 


JUIN

Albert Pike et Mazzini étaient-ils les « architectes » de ce Plan ?

Telle est bien la question à laquelle doit aboutir tout chercheur honnête. Albert Pike et Mazzini étaient-ils le « grand architecte » du Plan prévoyant les trois conflits universels qu’ils annoncent ? S’agissant, par exemple, du troisième conflit mondial, Albert Pike évoquait une guerre « entre les Sionistes politiques et les dirigeants du Monde Islamique ». Que se passe-t-il aujourd’hui ? Un homme pouvait-il prévoir cela ? Non. Qui inspirait alors Albert Pike ? Diana Vaughan, grande prêtresse luciférienne convertie répond : Lucifer ! Avant d’être assassinée, elle écrira dans ses Mémoires : « On sait que Lucifer est réputé apparaître au Sanctum Regnum chaque vendredi, à trois heures. Là, selon ce qui est rapporté et qui est admis comme véridique dans les Triangles, il parle et donne ses instructions aux premiers chefs même s’ils ne sont pas au complet ». 
  L’enseignement de l’Histoire sur les actes déclencheurs de Guerre Mondiale
Voici ce que l’on pouvait lire dans un numéro de la Revue Internationale des Sociétés Secrètes (R.I.S.S.) :« Ce ne sont pas, en effet, les vieilles barbes engoncées dans les oripeaux, et les ventres alourdis par de trop fréquentes agapes qui descendent dans la rue quand il s’agit de réaliser les beaux projets mûris à la douce chaleur des ateliers. Des jeunes sont là qui ne demandent qu’à « marcher »… ; on les encourage, on les excite à l’occasion, et si par aventure, les coups préparés échouent ; on renie les héros malheureux, et on les abandonne. C’est là toute l’histoire de la Franc-Maçonnerie, et les carbonari ne furent que les agents d’exécution de cette secte. » (p. 277, 1937)
Chacun se souviendra de l’attentat du 28 juin 1914. Comme pour l’attentat du 11 septembre 2001, certaines personnes avaient signalé qu’une conspiration était en cours pour déclencher la Première Guerre mondiale. « Le 15 septembre 1912, la Revue Internationale des Sociétés Secrètes contenait les lignes suivantes (p. 788) : « Peut-être s’expliquera-t-on un jour le propos tenu par un haut maçon, en Suisse, à l’égard de l’Archiduc héritier : « Il est bien. C’est dommage qu’il soit condamné. Il mourra sur les marches du trône »». (1931, p. 690.) Cet avertissement avait été communiqué à Mme la duchesse de Hohenberg en personne. Cela se passait au mois de septembre 1912 !
 Puis il y eut les résultats du procès de Salonique. Selon les sténogrammes du procès des conjurés de l’assassinat de l’archiduc François-Ferdinand du 28 juin 1914 : « Derrière Princip se trouvait une organisation révolutionnaire, quelqu’un de plus fort, car par eux-mêmes, ils n’auraient pu acheter ces bombes ». « J’ai vu qu’il y avait derrière lui de puissantes influences ». L’acte déclencheur de la guerre était bien le fait de cercles occultes qui n’ont pas changé.
 
Qu’en fut-il de la Seconde Guerre mondiale ? Quelques mois après la fin de la Première Guerre mondiale un certain caporal Adolf Hitler arrive dans l’arrière-salle d’une taverne munichoise, où sont réunis les créateurs d’un parti politique : le Parti ouvrier allemand. Peu d’années après, ces mêmes conspirateurs attachés à la Thulé Gesel-lschaft, prendront le pouvoir, après avoir initié le petit caporal aux cultes de la terre et du sang.
Mais les nazis n’ont rien inventé ; il existait en Bavière une tradition de société secrète partie de presque rien et qui, un jour, a commencé à tirer les ficelles de la réalité politique. Ainsi les Illuminés de Bavière, apparus à la fin du XVIII° siècle joueront-ils un grand rôle dans les révolutions jusqu’au milieu du XIX° siècle, où ils entreront dans une mystérieuse clandestinité. On ne parlera plus de cette secte jusqu’à la guerre de 1914, lorsque, préfigurant le nazisme, se créeront, en Allemagne du Sud, une multitude de mini-sociétés secrètes… La boîte de Pandore était ouverte sur 1939-1945 ! et sur le 11 septembre 2001.

L’attentat du 11 septembre 2001 est-il l’acte déclencheur de la Troisième Guerre mondiale ?

 « La Troisième Guerre mondiale doit être fomentée en profitant des divergences suscitées par les agents des “Illuminés” entre les Sionistes politiques et les dirigeants du monde islamique. La guerre devra être orientée de telle manière que l’Islam (le monde arabe et le monde musulman) et le Sionisme politique (incluant l’Etat d’Israël) se détruisent réciproquement, tandis que les autres nations, une fois de plus divisées et opposées entre elles sur cette affaire, seront en cette circonstance contraintes de se combattre jusqu’à leur complet épuisement physique, moral, spirituel et économique».
Depuis cet attentat du 11 septembre 2001, cette partie de la « prophétie » : « les autres nations, une fois de plus divisées et opposées entre elles sur cette affaire, seront en cette circonstance contraintes de se combattre… » n’est-elle pas en train de s’accomplir ?
Cet attentat semble en fait apparaître comme la concrétisation d’une préparation patiente et méticuleuse de
la part des élites silencieuses qui manipulent notre monde. N’est-ce pas l’aboutissement d’un Plan de longue date ; celui du 15 août 1871 ? Plan qui, à chaque fois, a besoin de créer un événement déclencheur et de
désigner les indispensables bouc émissaires frappés par l’indignation des honnêtes gens, de telle manière que « la branche frappée » empêche quiconque de remonter « jusqu’à la racine maîtresse, cachée dans les
ténèbres les plus épaisses ».
   Oussama Ben Laden a bon dos !
Le journal Guardian du 10 octobre 2001 affirmait : « Ben Laden est sous surveillance depuis des années : chacun de ses coups de téléphone a été contrôlé et Al-Qaida a été infiltrée par le renseignement américain, le renseignement pakistanais, le renseignement saoudien, le renseignement égyptien. Ils n’auraient pas pu garder secrète une opération qui nécessitait un tel degré d’organisation et de sophistication ». Alors la thèse de la culpabilité de Ben Laden ne tient pas. Encore une fois, les pistes sont brouillées pour ne pas s’orienter vers les grands joueurs de triangle qui mènent le troupeau de la presse officieuse en donnant le coup d’archet.
Le 24 octobre 2001, le Neue Zuercher Zeitung affirmait : « Selon les services secrets égyptiens et français, Ben Laden (…) a amené quelques 500 moudjahidins arabes à Tirana. Ils auraient combattu coude à coude avec l’UCK du Kosovo et auraient été impliqués dans les actes de vengeance les plus brutaux contre des civils serbes ».
L’organe européen de l’EIR (Executive Intel-ligence Review), Alert Strategic commentait ainsi cette information : « Ces Afghans étaient dirigés par un frère du commandant du groupe terroriste égyptien Jihad, le Dr Ayman Al-Zawahiri, qui est le numéro 2 de l’organisation d’Oussama Ben Laden. Le frère de Zawahiri est également un dirigeant du groupe égyptien Jihad et d’Al-Qaida. Certains des combattants afghans dirigés par Zawahiri comptaient parmi les combattants de l’UCK sauvés il y a quelques mois par les Forces spéciales des Etats-Unis, alors qu’ils étaient sur le point d’être faits prisonniers par l’armée macédonienne à Aracinovo, près de Skopje. Il est très révélateur que les combattants afghans de Zawahiri et les combattants de l’UCK étaient accompagnés de « conseillers militaires » américains ! Ces « conseillers » militaires appartenaient à la société « privée » Military Professional Resources Inc. (MPRI) qui a son siège en Virginie. Les employés du MPRI sont des « anciens » des opérations spéciales militaires et du renseignement. Nos sources en Macédoine ont confirmé l’information publiée au départ par les agences NovostiItar-Tass et le quotidien macédonien Dnevnik, selon laquelle il existe toujours au Kosovo un camp d’entraînement dirigé par un proche associé de Ben Laden. Ce camp est situé… en secteur américain » (numéro 44) Chacun pourra conclure comme il convient.

La guerre des Balkans et Ben Laden au service des Américains

Dans une brochure intitulée Guerre en Yougoslavie et Europe chrétienne (Courrier de Rome, 1999), Paolo Taufer a écrit :« …la politique de l’Administration (américaine) au Kosovo est d’aider Ben Laden, par l’intermédiaire de l’UCK, à propager son rayon d’action en Europe ». (p. 20) Ceci doit nous conduire à l’étape qui suivra celle de la Troisième Guerre mondiale : la Guerre Civile européenne !
L’économiste américain Martin Feldstein, dans un article qu’il a écrit pour la revue Foreign Affairs de novembre-décembre 1997, exprime ses doutes sur les liens entre l’Europe et la paix. Il va jusqu’à dire que la monnaie unique pourrait déclencher une guerre civile européenne comme ce fut le cas en Amérique dans la seconde moitié du XIXème siècle. A la question : « Donc, Professeur Feldstein, ce sera la guerre ? », l’économiste répond : « Oui, c’est bien possible. […] Je suis convaincu que le danger d’une guerre civile augmente, au lieu de diminuer, avec l’introduction de la monnaie unique ».
Nous reviendrons sur ce sujet dans une prochaine lettre, mais il fallait montrer la perversité du « jeu » engagé par certains groupes puissants aux Etats-Unis. Ces informations confirment l’énorme mensonge du 11 septembre 2001. Que disait l’initié F.D. Roosevelt ? « En politique, rien n’arrive par hasard. Chaque fois qu’un événement survient, on peut être certain qu’il avait été prévu pour se dérouler ainsi ». Et encore : « Le monde se divise en trois catégories de gens : un très petit nombre qui fait se produire les événements, un groupe plus important qui veille à leur exécution, et un autre qui les regarde s’accomplir »(Nicholas Murray Butler Président de la Pilgrine Society, membre de la Carnegie, membre du CFR –Council on Foreign Relations).
Extraits du numéro 1 de LIESI
L.I.E.S.I  



La loi martiale en Europe, c'est possible par Mecanopolis

Q - We Are The Plan