lundi 12 mars 2012

ALCOOLISME




 
Encore un verre...




On ne peut pas légiférer sur l'alcoolisme afin de s'en débarrasser. En Amérique nous avons appris cela. Et nous avons eu à la place de l'alcoolisme - peut-être avons- nous fait baisser l'incidence de l'alcoolisme ou peut-être pas -mais nous avons certainement favoriser l'existence des Al Capones et autres gens qui ont rendu nos vies plus excitantes durant la fin des années vingt jusqu'à l'arrivée de FDR ( initiales de Franklin Delano Roosvelt (1882-1945). Peu après son élection à la présidence des Etats-Unis  (1943-1945) , les lois fédérales prohibant la vente d'alcool furent abolies. C'est sous sa présidence et pendant la Seconde Guerre mondiale (1939-1945) que les Etats-Unis développèrent la bombe atomique, qui fut lâchée sur les villes japonaises de Hiroshima et Nagasaki tuant entre 120 000 et 140 000 personnes et détruisant en grande partie les deux villes.) qui gagna les élections en annulant le tout.


On ne peut pas se débarrasser de l'alcoolisme par des lois. C'est contre l'alcoolisme que la loi Volstead a été formulée, et l'alcoolisme n'a jamais connu une époque aussi prospère que durant la Prohibition. Il y avait d'avantage d'alcoolique et des conséquences plus graves du fait de l'abus d'alcool qu'à aucun autre moment de l'histoire de la nation.


Par conséquent, c'était très bien de voter une loi. Mais le fait de ne pas avoir les technologies nécessaires à la résolution du problème de l'alcoolisme fait de cette loi quelque chose de risible.


Examinons notre alcoolique. Pourquoi est-il alcoolique ? Il est alcoolique pour la raison principale qu'il n'a aucune confiance quelle qu'elle soit en lui ou en l'avenir. La seule organisation du pays qui, jusqu'ici, a fait quelque chose pour cet alcoolique est une organisation qui est très bien : Les Alcooliques Anonymes. Et ils ont été le seul facteur efficace.


Très bien. Les Alcooliques Anonymes ont découvert que l'alcoolique devait être amené à un point où il n'a plus à regarder plus de vingt quatre- heures en avant. L'amener simplement à un point où il n'a pas besoin de cet avenir, puis de lui trouver un genre de travail qu'il peut réellement faire. Peu importe à quel point il est... très léger. Une sorte de travail. Parce que ces deux facteurs vont de pair.


Cet homme n'a aucune sécurité concernant son avenir. Il a le sentiment que l'avenir peut, à n'importe quel moment, s'effondrer sur lui, par conséquent, cela lui fait tellement peur qu'il tente de s'en éloigner et il se bourre d'alcool. Et l'autre chose est qu'il ne peut pas travailler, de toute façon. Voilà les deux pricipaux problèmes fondamentaux. Il a beaucoup d'autres difficultés. Il y a l'aspect mécanique qui consiste pour lui à toujours essayer d'avoir un verre plein en face de lui.


Il sait qu'il se sentait très bien, au fait, avant de vider son verre. Et il sent que s'il arrive à avoir à nouveau un verre plein devant lui, il ira très bien. Et c'est reparti ! Voyez ?


C'est pourquoi il continue à boire de façon obsessionnelle... pour avoir ce verre plein. Ceci est en fait la vérité.


Bon, nous avons ici sur notre échelle des aptitudes, nous avons notre type qui n'a pas de réelle sécurité en ce qui concerne l'avenir. Il sait que s'il avait un travail, il serait simplement renvoyé. Il sait que si il hériterait d'un million de dollars, eh bien, tout s'envolerait avant la tombée de la nuit. Il sait que la chance, dès qu'elle croise son chemin, se transforme en mal chance.


Il sait qu'il ne peut simplement pas avoir d'avenir. Il sait que cette fille qui dit qu'elle est fidèle, qu'elle le respecte, qu'elle veut s'occuper de lui et ainsi de suite, il sait qu'elle le trompe, qu'elle n'est pas bien et que d'ici deux mois elle l'aura quitté. Par conséquent, il n'ose même pas accepter ses avances.


Ce type est dans cet état d'esprit, voyez-vous. Il ne peut simplement pas vivre, parce que s'il vivait, alors quelque chose d'horrible surviendrait. Alors il fait en sorte que quelque chose d'horrible se produise tout le temps en n'arrêtant pas de boire. Et c'est comme ça que vous oubliez ça, n'est-ce pas ? Très bien.


Cela dit, ses aptitudes sont très limitées. En dessous de cela et a un niveau plus bas, vous avez le fou. Le fou est tellement incapable d'affronter la vie qu'il est est totalement indécis dans tout ce qu'il fait. Non seulement ils ne sont pas capables de travailler, mais ils n'ont aucune conception du travail et le temps présent est pour eux synonyme de terreur. C'est juste de la terreur. Et là, ce n'est pas l'avenir, voyez-vous, qui ne va pas... c'est mainteneant. Tout ce qu'ils redoutent dans le futur est en train de se passer en ce moment. Eh bien voilà l'aptitude de cette personne. Cette personne n'a aucune sécurité, vous voyez, aucune aptitude à travailler.


Maintenant voici l'alcoolique. Il n'a qu'une très, très faible quantité de sécurité. Il sait que s'il s'assied à une table, probablement... probablement, mais pas sûrement, que cette table et cette chaise resteront là un court instant. Sécurité.


Nous montons un peu plus haut et nous prenons le type qui travaille un peu, qui fait vraiment un petit boulot et qui paraît triste à ce sujet, vous savez. Il ne gagne pas beaucoup de ... oh, il a des névralgies et des problèmes psychosomatiques et d'autres choses de ce genre.


Et nous arrivons maintenant à ce que nous considérons aujourd'hui comme un travailleur normal. Il travaille toute la journée. En milieu de l'après-midi, il se sent crevé. A ce moment là, il se trouve dans la même condition - du point de vue de sa sécurité - que l'alcoolique. Lorsqu'il est fatigué, il n'a pas de réelle sensation concernant sa sécurité. Il est simplement éreinté. Son niveau d'énergie est si faible qu'il ne ressent ni optimisme ni espoir ni quelque chose de la sorte.


Bien sûr il rentre chez lui, et il veut juste être tranquille. Il veut avoir un petit quelque chose à grignoter, vous savez, et il voudrait être tranquille.


A présent évidemment, il n'a aucune chance d'être au calme. Alors après qu'il se soit battu avec les enfants et fait ceci et cela et regardé la télévision pendant un certain moment, comme hypnotisé, il va finalement se coucher. Et habituellement à ce moment là, il est assez tard et doit se lever, n'importe comment, à cinq heure du matin, et cinq heure du matin arrive. Il n'a pas eu six heures de sommeil et il retourne au travail, et pour le moment il se sent encore en forme. Il va bien. Il cogne sur ses rivets et il fait du bon travail jusqu'aux environ de 15h 20. Et puis il commence à en rater et ainsi de suite et il se sent mal le restant de la journée. Cela n'est pas être capable.


Etre éveillé et être alerte dépendent de la confiance, plus que toute autre chose, en sa propre aptitude et son avenir. Sa capacité à avancer, sa capacité à manier l'énergie, sa capacité à maîtriser l'effort. Si quelqu'un est assez confiant, il survivra, il vivra, il avancera sur la piste de temps, il atteindra un âge avancé d'une façon ou d'une autre... et s'il n'y arrive pas, et alors ?


C'est un homme dur à battre. Parce qu'il n'a pas défini pour lui-même de quelle manière il pourrait être vaincu. Lorsqu'il a défini cela sérieusement, il est facile à vaincre, parce qu'il peut être d'accord avec la défaite. Mais l'individu qui va de l'avant, sait que l'avenir est bon et que s'il ne l'était pas, il pourrait résoudre cela au bon moment. Et il fera son travail, continuera d'une manière ou d'une autre. Il peut travailler, et s'il n'y a pas de travail à faire, il s'en créera. Cet individu serait considéré comme assez surprenant par la plupart de fabricants et grandes compagnies actuelles.


Et cependant, cet individu a dû être assez courant dans le passé à plusieurs époques de l'histoire du pays, parce que le pays, à un moment donné ou un autre, a fait des choses extraordinaires dans le domaine de l'accomplissement humain et ces choses ont été faites avec rapidité et grand enthousiasme. Très bien.


Si nous devions nous attaquer aux problèmes sociaux actuels de ce pays, tout ce que nous devrions réellement faire serait d'examiner le type moyen, celui qui fait son travail, qui va de l'avant de façon stable, et de tenter d'imaginer comment nous pourrions l'aider à avoir un peu moins de migraines, un peu moins d'épuisement, et un peu plus d'enthousiasme pour l'existence. Et que penseriez-vous qui se passerait dans le pays si nous faisions cela ? LRH

2 commentaires:

Anonyme a dit…

J'ai rarement lu un tel tissu de conneries sur l'alcoolisme.
Bravo !!
PS : je ne pense pas que mon commentaire passera la modération

Anonyme a dit…

Et pourtant il y a une bonne part de vérité dans cet article!
Merci

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